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Accomplir ma mission sous la grâce infinie du Maître

14 octobre 2017 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de Roumanie

(Minghui.org) Cela fait cinq ans que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. Je ne savais pas en ce temps-là que j’avais trouvé le Fa suprême de l’univers et que l’on m’avait confié l’extraordinaire opportunité et honneur de devenir une disciple de la rectification de Fa, sous la grâce de notre très compatissant Maître.

Tout au long de ces cinq années, j’ai graduellement appris que notre responsabilité est énorme, car nous sommes responsables du salut des gens de ce monde, qui autrefois étaient des bouddhas, taos et divinités descendus pour obtenir le Fa, mais également pour les êtres à l’intérieur de nos univers, puisque notre corps est un énorme univers rempli d’êtres grandioses que nous devons sauver.

Et bien sûr, comme le Maître nous l’a expliqué, la cultivation est la clé. Si on ne se cultive pas bien, non seulement on ne réussira pas à sauver les êtres de haut niveau qui sont descendus ici, parce qu’on ne répondra pas au critère, mais on ruinera également nos propres êtres et royaumes. J’ai directement fait l'expérience de cela par moi-même.

La colère peut détruire nos royaumes

Au cours de mon cheminement dans la cultivation, l’une des choses à laquelle je me suis éveillée, malheureusement un peu tardivement, était que quand on a des pensées qui ne sont pas en phase avec les principes de Dafa, on ne devrait pas les accepter, même si parfois elles semblent être correctes ou logiques, et les éliminer rapidement. Parce que si on les accepte et commence à leur « parler » dans notre tête, elles deviendront de plus en plus fortes et il se sera plus dur pour nous de nous en débarrasser.

Le Maître a dit :

« Comme tous les messages, toutes les entités intelligentes dans votre corps et toutes vos cellules accroissent leur gong, il est tout à fait naturel que lui aussi accroisse son gong. » (« Qui pratique le gong obtient le gong », Huitième Leçon, Zhuan Falun)

Selon ma compréhension limitée, la même chose se produit avec des pensées négatives et avec les attachements... Vous ne les supprimez pas, ils reçoivent de l’énergie et il devient plus difficile de les éliminer, spécialement quand vous pensez qu’ils font partie de vous. Comment le Maître peut-il nous aider si nous suivons ces pensées et pensons qu’elles sont une partie de nous ?

En parlant de nourrir les mauvaises pensées, mes pires ennemis dans la cultivation étaient les émotions, spécialement la colère. Bien que sachant que les sentiments jouent le rôle de démons pour quelqu’un qui se cultive, bien que sachant que la colère est une émotion qu’un pratiquant ne devrait pas accepter, en faisant face à certaines situations j’avais pour habitude de penser que... la colère n’est pas bien, mais parfois c’est justifié. Donc, j’ai fait grandir un démon dans mon esprit.

Je travaille pour Epoch Times et j’ai toujours pensé que nos articles devraient être très bons, ainsi les gens pourront nous apprécier et nous respecter, de cette façon il serait plus facile pour eux d’accepter les articles clarifiant la vérité. Par conséquent, quand quelqu’un faisait des erreurs dans les articles, j’avais l’habitude de me fâcher, puisque je pensais que ses erreurs affecteraient ou même ruineraient notre travail consistant à sauver les êtres. Ce qui était particulièrement vrai quand je savais que cela concernait des articles qui nous permettraient de toucher de nouveaux groupes de personnes. Mais un jour, j’ai reçu une leçon que je n’oublierai jamais et que j’aimerais partager avec vous, peut-être que cela pourrait être profitable à d’autres pratiquants. Un jour, j'ai accompagné un de mes collègues qui avait la responsabilité de filmer une manifestation qui était très éloignée de notre bureau. Elle était organisée par des gens avec qui nous n’avions pas établi de contact auparavant. Cela nous a pris un long moment pour nous rendre sur place, pour parler aux gens, faire des interviews et ainsi de suite. Nous sommes retournés à notre bureau et j’ai écrit l’article en essayant de le rendre aussi bon que possible, pour que les gens ayant organisé l’évènement puissent vraiment l’aimer. Après de longs efforts, l’article était fin prêt. Mais l’éditeur a eu l’idée de réécrire le premier paragraphe d’une manière tellement horrible que j’ai senti que l’article était une honte. À ce moment-là, je n’étais pas en colère… mais en rage, sentant que la personne qui avait fait ça avait ruiné tous les efforts et que tout le travail avait été fait en vain. Je ne me suis pas disputée avec cette personne (non parce que je me réfrénais moi-même comme j’aurais dû le faire, mais parce que ce pratiquant n’était pas sur place), mais la colère ne m’a pas quittée de toute la journée et elle brûlait tel un feu en moi. Dans la soirée, quand je suis rentrée chez moi, j’ai eu une vision que les niveaux après niveaux dans mon univers étaient écrasés, détruits. Je ne peux décrire avec des mots le sentiment que j’ai eu. Je savais que tous mes êtres dans ces niveaux n’étaient pas sauvés à cause de mon indignation.

Le Maître a dit :

« Certains n’ont pas une conscience principale forte et se laissent entraîner par le karma des pensées à commettre de mauvaises actions, alors ils se perdent et chutent. Mais la plupart des gens peuvent se servir de leur puissante pensée subjective (conscience principale forte) pour le repousser et s’y opposer. Cela montre alors que cette personne est susceptible d’être sauvée et qu’elle est capable de distinguer le bien du mal, cela veut dire qu’elle a un bon sens de l’éveil et mes Corps de Loi vont l’aider à éliminer la plus grande partie de ce karma des pensées. Une situation de ce genre se présente souvent. » (« Votre conscience principale doit être forte », Sixième Leçon, Zhuan Falun)

C’est ce qui aurait pu se produire. À cause de la colère, j’ai senti que les niveaux où je ne pouvais rester étaient détruits. Ou, espérons-le, il m’était offert un simple aperçu de ce que le fait d’accepter la colère peut produire. J’étais désespérée. J’ai commencé à pleurer et à implorer l’aide du Maître, pour arrêter la destruction de ces mondes et la mort des êtres qui s’y trouvent. Puis, la vision s’est arrêtée.

Malheureusement, bien qu’ayant reçu une leçon si intense, à cause du fait que tout au long de ces années j’avais permis à la colère de se manifester en moi, puisque je la considérais en quelque sorte comme justifiée, elle a grandi en force et je ne pouvais pas la faire disparaître, donc de temps en temps je chutais à nouveau.

Donc, récemment, j’ai reçu une deuxième leçon : j’étais à une soirée où j’étais supposée faire quelques interviews. C’était tard dans la soirée et j’étais fatiguée. À un certain moment, quelqu’un m’a dit quelque chose qui m’a offensée et à ce moment-là j’ai senti monter la colère. Bien sûr, j’ai réalisé que je suis une pratiquante et que je ne devrais pas la laisser se manifester, et que c’était un test et que j’avais besoin de regarder à l’intérieur au lieu de m’énerver, mais il était trop tard. Après juste quelques secondes de colère, avant d’avoir eu le temps de l’arrêter, j’ai entendu un grand bruit : le tableau électrique du bâtiment (le transformateur) a explosé. Nous sommes donc restés sans électricité et la soirée a été annulée.

C’était la seconde fois que le Maître me montrait les effets destructeurs de la colère. Je n’ai pas réussi à résoudre complètement ce problème, mais je travaille dur dans cette optique. Je ne veux plus accepter la pensée que les erreurs des autres me donnent le droit d’être en colère malgré le fait que ces erreurs peuvent effectivement impacter notre travail. Parfois, j’y parviens, parfois pas. Mais j’espère qu’avec plus d’étude et avec l’aide de notre vénérable Maître, je gagnerai le combat avec ce démon appelé colère. J’aimerais que mes compagnons de cultivation sachent à quel point c’est dangereux de se laisser aller à un tel sentiment.

La peur peut tuer

Au printemps dernier, je suis allée faire de la randonnée en montagne. Au début, le sentier que j’avais emprunté était bien. Le temps était beau, l’herbe verte… magnifique. Mais comme je montais de plus en plus haut dans la montagne, ce n’était plus aussi vert et aussi beau, et le sentier s’était couvert de neige. Je continuais à marcher néanmoins pensant que cela ne pouvait pas empirer. Mais ça a été le cas. À un certain point, je me suis retrouvée sur un versant très boueux. Le sentier était invisible et je piétinais dans la neige fondue, sur un versant très abrupt. Partout où je posais mon pied, la neige ne supportait pas mon poids, mais glissait en direction de la vallée. J’étais en danger risquant la chute. J’étais seule et n’avais personne dans les environs pour m’aider. Et j’ai commencé à avoir peur.

À ce moment-là, je me suis souvenue de ce que Maître a dit :

« C’est cette peur qui peut vraiment créer des problèmes. Car dès que vous êtes effrayé, la peur est dans votre esprit, n’est-ce pas une forme d’attachement ? Quand votre attachement apparaît, ne doit-il pas être enlevé ? Plus vous aurez peur, plus cela ressemblera à une maladie, il faut absolument éliminer cet attachement ; on vous amènera à en tirer une leçon pour débarrasser votre esprit de la peur et vous permettre d’élever votre niveau. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

Donc, je me suis dit à moi-même que je devais refuser d’accepter cette peur dans mon esprit. J’ai continué d’avancer en direction du sommet. Il n’y avait pas de possibilité de rebrousser chemin, sinon c’était la chute. La peur a souvent tenté de me submerger, mais je ne l’ai pas acceptée. Quand j’ai atteint le sommet, d'où j’allais pouvoir descendre sur un chemin plus accessible, j’ai clairement entendu une voix qui a dit : « Si tu avais cédé à la peur, nous t’aurions tuée ! »

Regarder à l’intérieur, non à l’extérieur

Malheureusement, bien que sachant qu’un pratiquant devrait seulement regarder à l’intérieur pour trouver ses lacunes, et non pas regarder ce que les autres font, de nombreuses fois j'étais mécontente que certains pratiquants ne fassent pas assez ou que parfois ils ne fassent pas un travail correct. J’avais pour habitude d’être très critique. Mais le Maître me rappelait gentiment que ce n’était pas ce qu’un pratiquant devrait faire.

Donc, un jour, alors que je rentrais chez moi, j’ai levé les yeux vers un immeuble et ai vu, au travers d’une grande fenêtre, deux personnes parfaitement immobiles. Je me suis arrêtée et ai regardé, intriguée par le fait que ces personnes étaient comme deux statues, sans aucun mouvement. J’ai commencé à me demander : Que font-elles ? Sont-elles en train de regarder la télé ? Si c’est le cas, pourquoi ne se parlent-elles pas entre elles de temps en temps, et ainsi de suite... j’ai passé quelques minutes à les regarder. Et une pensée m’est venue : regarder ce que font d’autres personnes m’a fait m’arrêter de marcher. Je me suis éveillée au fait que dans la cultivation on devrait se concentrer sur comment avancer fermement et vigoureusement, non pas sur ce que d’autres personnes font. Autrement nous perdrons du temps et de l’énergie et nous serons retardés sur notre chemin de cultivation et dans l’accomplissement de notre mission. Je remercie notre Maître pour cette précieuse leçon.

Une autre erreur que j’ai commise dans ma cultivation est que quand je rencontrais une interférence dans mon travail de la rectification de Fa, j’émettais parfois la pensée droite sans regarder à l’intérieur, bien que le Maître ait dit qu’une interférence sans raison n’est pas permise. Donc la chose suivante m’est arrivée : chaque soir quand je rentrais chez moi en sortant du travail, les chiens errants dans mon quartier commençaient à aboyer contre moi, férocement. Je refusais d’être effrayée par eux et émettais la pensée droite. Cela s’est produit pendant quelques temps, soir après soir. Un soir, les chiens qui jappaient sont venus jusqu’à moi et je me suis sentie en danger d’être mordue. Ils étaient tout près de moi. À cet instant-là, j’ai pensé : il doit y avoir une raison qui leur permette de faire cela. Je dois regarder à l’intérieur.

Au moment où j’ai eu cette pensée droite, j’ai regardé les chiens : malgré le fait qu’ils continuaient à japper, leurs queues remuaient et ils me regardaient d’un air amical. Ils ont arrêté de japper et sont repartis. Depuis, ils ne m’ont plus embêtée. J’ai compris grâce à cette expérience que chaque fois que je rencontre des problèmes, je ne devrais pas me contenter d’émettre la pensée droite pour les éliminer, mais que je devrais également regarder à l’intérieur.

La puissance de la pensée droite

Au tout début de ma cultivation, quand j’ai compris que notre mission est de sauver les êtres, la première chose que j’ai faite a été de distribuer des dépliants clarifiant la vérité aux gens dans la rue. En ce temps-là, j’étais remplie de conceptions qui m’empêchaient de bien faire, mon gong n’était pas assez élevé pour dissoudre les facteurs pervers qui empêchaient les gens d’obtenir la vérité et probablement les démons interféraient également, essayant de me décourager et faire que j’abandonne. Donc, presque toutes les personnes que je rencontrais dans la rue refusaient de prendre les dépliants que je leur donnais. Jusqu’à ce qu’un jour une idée me vienne : pourquoi n’émettrais-je pas la pensée droite ? J’ai donc commencé à émettre la pensée droite et « surprise », soudainement presque toutes les personnes prenaient les dépliants et me remerciaient.

J’ai vu la puissance de la pensée droite de nombreuses fois. La plus évidente était dans la situation où nos collègues faisaient face à des problèmes techniques avec les équipements d’enregistrement vidéo lors des reportages. La plupart du temps, c’est seulement quelques temps plus tard, après que nous ayons commencé à émettre la pensée droite, que nous étions en mesure de régler le problème.

Un jour, j’ai participé à une activité de clarification de la vérité avec un autre pratiquant, un pratiquant de longue date. C’était peu de temps après midi et il n’y avait juste que quelques passants. Et même peu d’entre eux s’arrêtaient pour parler avec nous. Soudainement, il a commencé à pleuvoir. C’était une pluie froide et nous étions frigorifiés. En dépit du froid, nous avons refusé d’abandonner et de rentrer à la maison. Nous avons trouvé refuge sous un arbre, déterminés à ne pas partir. Et surprise... les gens dans la rue ont commencé à s’arrêter et à parler avec nous. Ils ont tous bien accueilli les explications de la clarification de la vérité et ont signé la pétition que nous avions avec nous.

J’ai compris grâce à cette expérience que quand nous faisons des sacrifices, nous augmentons notre De, nous élevons notre xinxing, nous impressionnons les êtres supérieurs et sommes autorisés à sauver plus d’êtres.

J’ai eu une autre expérience stupéfiante l’année dernière à Munich, en lien avec le sacrifice et la compassion. C’était en novembre, un lundi matin je crois, un jour après la conférence de Fa qui s’était tenue à Munich et nous avions organisé une activité de clarification de la vérité au marché central de la ville. Il neigeait au cours de cette matinée. Quand je suis arrivée sur place, il y avait seulement quelques pratiquants qui faisaient les exercices. Ma première pensée avait été : ouah, il neige si fort, je vais être trempée, je n’aurai pas d’endroit pour me changer, ça va être difficile... j’ai immédiatement réalisé que ce n’était pas une pensée droite, je l’ai éliminée et me suis jointe à mes compagnons pour les exercices. Dix ou quinze minutes plus tard, il a cessé de neiger.

Tout au long de la journée, nous avons pratiqué les exercices par roulement et distribué aux gens les dépliants et leur avons clarifié la vérité. En fin de soirée, après de longues heures passées dehors par un tel temps froid, je pense que les pratiquants étaient fatigués. J’ai senti que l’activité de clarification était au point mort. De moins en moins de personnes parlaient aux pratiquants et de moins en moins signaient la pétition pour faire cesser les prélèvements d’organes. Soudainement, un des organisateurs a invité les pratiquants à venir pratiquer le cinquième exercice. En dépit du fait qu’il faisait si froid et que la journée avait été si longue, quelques pratiquants ont enlevé leurs chaussures et ont commencé à méditer. Quelques instants plus tard, j’ai ressenti une incroyable vague de compassion emplir le marché. Je ne pourrais vous décrire avec des mots à quel point c’était exquis. Je n’ai pas été la seule à l’avoir ressenti. Les gens nous entourant ont changé d’attitude. Soudainement, ils se sont mis à faire la queue pour signer la pétition. J’ai même entendu certaines personnes dire : « Que Dieu vous bénisse ! »

Ne pas essayer de résoudre les problèmes, mais d'éliminer son attachement

Par le passé, il était difficile pour moi de supporter le froid. Mais au bureau, j’avais une collègue qui, en hiver, aussi froid qu'il fasse dehors, avait pour habitude d’ouvrir grande les fenêtres. En dépit du fait que j’avais froid, j’étais très irritée du fait qu’elle fasse cela tout en sachant parfaitement bien que j’avais froid et que cela me dérangeait beaucoup. Peu importait le nombre de fois que je lui demandais d’arrêter, elle continuait à le faire. Un jour, fatiguée d’être irritée et d’échouer à tous mes tests, j’ai décidé : Ok, je vais supporter le froid sans être en colère contre elle. Ça suffit, je ne serai plus contrariée. Et je ne l'ai pas été.

Quelques minutes plus tard, notre coordinateur est venu et lui a demandé de se déplacer et d’aller travailler dans une autre pièce si elle persistait à vouloir garder la fenêtre ouverte, ce qu’elle avait fait pendant un moment. Donc, le problème ne s’est arrêté seulement que quand j’ai changé, pas avant.

Pour conclure, un jour, alors que j’étais en méditation, le Maître m’a offert une vision magnifique. C’est difficile à décrire avec des mots : c’était comme un ciel « qui s’épanouissait » devant mon œil céleste, rempli de millions d’étoiles éclatantes, brillantes et belles. Et devant une si merveilleuse scène, tous les conflits de xinxing et les frictions qui avaient pour habitude de me tourmenter semblaient mesquins et insignifiants. Je comprends maintenant que je n’ai plus à me plaindre des autres ou d’avoir peur des épreuves, mais plutôt que je devrais me concentrer sur la cultivation, pour que je puisse retourner chez moi, dans le merveilleux univers étincelant auquel j’appartiens, mais pas seule, avec tous les êtres que je dois sauver et ma mission accomplie.

[Présenté à la Conférence de Fa européenne 2017]

Traduit de l'anglais en Europe