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Nier l'arrangement des forces anciennes

16 octobre 2017 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) En 2012, j'ai été condamné à une peine de trois ans de prison pour avoir clarifié la vérité aux gens au sujet du Falun Gong.

Durant mon séjour en prison, les gardes ont utilisé tous les moyens possibles et imaginables pour me forcer à abandonner ma croyance. En vain.

Pour m'opposer à la persécution, j'ai entamé plusieurs grèves de la faim. Les gardes m'ont gavé à chaque fois, causant de graves lésions corporelles. J'ai été libéré en 2015, en mauvaise santé.

Plusieurs jours après ma libération, j'ai ressenti une douleur indescriptible dans tout le corps qui rendait extrêmement difficile de manger et dormir.

J'ai compris que les forces anciennes avaient arrangé ces tribulations pour me mettre à l'épreuve et que si j'échouais, elles mettraient fin à ma vie.

Par ailleurs, si j'acceptais leurs arrangements, je m'engagerais sur un chemin qu'elles avaient arrangé pour moi.

Il ne suffit pas de dire : « Je suis un disciple de la Rectification de Fa, je n'ai donc pas de maladie » ou « Je rejette tous les arrangements des forces anciennes ». Nous devons plutôt traduire ces mots en actions concrètes.

Le Maître a enseigné :

« […] chacun de nos disciples de Dafa dit, nous ne reconnaissons pas les arrangements des forces anciennes, mais ce n'est pas le dire avec la bouche, on doit agir selon les exigences de Dafa, de la rectification de la loi, "je ne reconnais absolument rien de vos arrangements", "y compris vous les forces anciennes vous-mêmes je ne vous reconnais pas". Si la pensée droite est très forte, vous pourrez alors le rejeter, vous pourrez alors nier leurs arrangements. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux Etats-unis 2002 », Enseignement de Fa dans les conférences II)

C'est seulement en étudiant le Fa que nous pouvons avoir une pensée droite et des actions droites.

Cependant, je n'avais pas très bien étudié les enseignements du Maître durant mes trois années d'incarcération. Je n'avais récité que certains de ses enseignements plus courts ainsi que Lunyu.

Lorsque j'ai été libéré, la chose la plus important pour moi a donc été d'étudier le Fa.

Même si je me sentais parfois trop faible pour marcher, je me forçais à me lever à 3 h 50 pour pratiquer les cinq exercices. Je me rappelais sans cesse qu'un véritable pratiquant n'a pas de maladie.

J'étudiais aussi le Fa et émettais la pensée droite, parfois pendant deux heures. Je refaisais aussi le cinquième exercice à 22 h 50.

Je ne ressentais aucune douleur dans les jambes pendant la méditation assise du matin, mais je la ressentais le soir. Je souffrais tellement que mon corps était trempé de sueur.

Pour accomplir l'exercice qui durait une heure, je récitais l'enseignement du Maître :

« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (Neuvième leçon, Zhuan Falun)

Bien sûr, accomplir tout cela demandait une certaine énergie. De façon à nier l'arrangement des forces anciennes et la douleur qu'elles provoquaient dans mon corps, je me forçais à manger un peu de nourriture pour entretenir mon corps.

Quelques jours plus tard, la douleur avait quelque peu diminué, en partie parce que je n'y accordais aucune d'attention.

Je ne parlais jamais aux membres de ma famille de la douleur perpétuelle que j'endurais. Ils savaient seulement que je me sentais faible parce que j'avais été torturé en prison.

J'agissais ainsi parce que j'avais l'impression que parler de la douleur à ma famille reviendrait à reconnaître l'arrangement des forces anciennes. Je ne partageais ces expériences qu'avec mes compagnons de cultivation.

Cependant, lorsque ces pratiquants venaient chez moi, il semblait que tout allait bien pour moi. C'était cela, nier les forces anciennes et valider Dafa. Plus je niais l'arrangement des forces anciennes, plus le Maître diminuait la douleur dans mon corps.

Chaque jour, je me sentais un peu plus fort. Deux semaines plus tard environ, j'ai compris que j'avais en effet traversé une importante épreuve de maladie.

J'apprécie véritablement le salut bienveillant du Maître !

Traduit de l'anglais en Belgique