(Minghui.org) Le tribunal du canton de Pingding a condamné la pratiquante de Falun Gong, Mme Wang Qiaolan, à six ans de prison pour sa croyance le 22 septembre 2017. Sa famille a fait appel auprès d'une cour supérieure.

Mme Wang Qiaolan vit dans le village de Huang'an, canton de Pingding et travaillait auparavant pour le Bureau du commerce du canton de Pingding. C'est la troisième fois qu'elle est condamnée à la prison pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle a déjà été condamnée à deux reprises pour un total de sept ans.

Le public n’est pas autorisé à assister à l'audience publique

On a vu de nombreux policiers à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment du tribunal à environ 8 h le 8 juillet 2017. Des policiers en uniforme et en civil ont aussi surveillé les rues environnantes.

De nombreux pratiquants de Falun Gong ont voulu assister à l'audience publique, mais ils n'ont pas été autorisés à entrer dans le palais de justice. Cependant, ils sont restés dans le secteur et ont parlé aux passants du Falun Gong et de sa persécution par le Parti communiste chinois.

Une policière avec des lunettes de soleil du Bureau 610 de la ville de Yangquan a pris des photos des pratiquants.

Le Bureau 610 conspire avec le bureau de police

Plus de 20 policiers du Bureau 610 du canton de Pingding, du bureau de police de Pingding, de la Division de la sécurité intérieure locale, du bureau anti secte, du poste de police de Guanshan et de la communauté résidentielle de Nanguan ont fait irruption chez Mme Wang Qiaolan et ont saccagé son domicile pendant deux heures au cours de l'après-midi du 19 mai 2017. Ils ont confisqué beaucoup de ses affaires personnelles.

La liberté de Mme Wang était restreinte quand la police a saccagé son domicile. Deux policières l'ont même suivie pendant qu'elle utilisait les toilettes. Environ cinq policiers l'ont empêchée de boire de l'eau. Elle a été emmenée au Bureau de police du canton de Pingding, où elle a été interrogée jusqu'à minuit. Ensuite, elle a été emmenée au centre de détention de Yangquan.

Au centre de détention, on ne lui a pas fourni de couverture pour dormir. Elle a fait une grève de la faim pour protester contre le mauvais traitement et a été alimentée de force.

L'avocat rencontre des obstacles au parquet et au tribunal

Le mari de Mme Wang a embauché un avocat de Pékin. L’avocat a présenté des documents officiels au policier qui gérait le cas de Mme Wang, mais le policier a refusé de fournir le dossier.

Le bureau de police du canton de Pingding a transféré son dossier au parquet du canton pour examen le 12 juillet. Le parquet a transféré son dossier au tribunal du canton le 8 août. La famille de Mme Wang n'a reçu aucune information sur les dates du tribunal ni sur les autres points concernant le cas de Mme Wang.

Le mari et l'avocat de Mme Wang ont entendu que son cas avait été transféré au tribunal à 9 h le 19 août.

L’avocat a présenté ses documents, y compris une lettre émise par un cabinet d'avocats, une procuration et un certificat d'avocat au greffier du tribunal. Après que le greffier et le juge Zhang Xiaojun ont examiné ses documents, l’avocat a reçu l'acte d'accusation.

On a présenté à l’avocat trois fichiers concernant le cas pour examen. Il a utilisé son téléphone portable pour prendre des photos des fichiers. Le juge Zhang Xiaojun a prétendu que les copies ne pouvaient être faites qu'avec la permission du tribunal et a exigé que l'avocat supprime les photos. L'avocat a refusé, citant son droit légal de copier les fichiers du cas.

Le juge d'instance, Jia Tangzheng, a alors exigé que l'avocat supprime les photos. Il a amené un capitaine et deux policiers de justice (#088538 et #141271), qui ont poussé le mari de Mme Wang hors de la salle.

L'avocat s'est ensuite rendu au comité de discipline du tribunal pour se plaindre, mais personne n'était là.

Le président du tribunal, Huang Jisheng, a déclaré : « C'est un cas politique. Ne discutez pas avec moi de la loi, et je n'exécute pas la loi non plus. Vous devez obtenir une approbation du tribunal pour prendre des photos des fichiers du cas. Nous ne le permettons pas actuellement, donc vous devez les supprimer de votre téléphone portable. »

Huang a appelé cinq policiers de justice (un capitaine, #141153, #141270 et deux avec le même numéro #141267) à son bureau pour surveiller l'avocat. Un policier (#141267) a enregistré une vidéo.

L'avocat a continué à refuser de supprimer les photos. Il est allé au bureau du juge Jia pour examiner les fichiers restants et prendre des photos. Jia a dit qu'il devait le signaler à la Commission des affaires politiques et juridiques pour approbation, mais à 15 h, l’avocat a été informé que l'approbation n'avait pas encore été accordée.

Selon les règles établies par la Cour populaire suprême, l’avocat a le droit d'examiner et de copier les fichiers, et le tribunal devrait fournir un espace pour le faire.

Traduit de l’anglais au Canada