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Mes réflexions sur l’élimination de la rancœur

28 octobre 2017 |   Écrit par un pratiquant en Chine

(Minghui. org) Récemment le chef d’équipe m’a critiqué lors d’une réunion du groupe parce que je ne faisais pas mon travail à sa façon et que je ne faisais pas bien mon travail. J’ai pensé que ses reproches étaient injustes et que j’avais tout fait plutôt bien. J’ai développé de la rancœur envers lui. Bien que j’aie maîtrisé ma colère lors de la réunion, le sentiment de rancœur m’a longtemps tourmenté. J’ai regardé à l’intérieur pour chercher mes attachements et j’y ai réfléchi. J’aimerais vous faire part de mes compréhensions sur ce sujet.

Je pensais que je pouvais tolérer d'être traité injustement. Mais en regardant profondément à l’intérieur, j’ai constaté que j’avais de la rancœur et des griefs à l’encontre du chef d’équipe. Pourquoi ? Était-ce parce que j’étais attaché à l’argent ? Non, pas du tout. Ai-je des attachements à la célébrité ? Pas vraiment.

En regardant plus profondément, j’ai vu que j’étais compétitif et que je ne voulais pas céder. Je pensais que ma façon de faire était bonne et que je pouvais bien finir le travail à ma façon. Sa façon de faire était parfois inutile.

C’est un attachement à soi-même.

Le Maître a dit :

« quoi que vous fassiez vous devez penser d’abord aux autres, arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego, autrui d’abord et soi ensuite » (« La nature de Bouddha sans écoulement », Points essentiels pour avancer avec diligence)

J’ai découvert que j’étais attaché à mes propres pensées et à ma propre compréhension à mon niveau. J’accorde trop d’importance à ma propre méthode et c’est égocentrique. Je ne prends pas les autres en considération. Lorsqu’un conflit survient, c’est l’occasion de me cultiver et de m’élever.

Comment dois-je me cultiver et m’élever ? Le maître a dit :

« Quand une divinité propose une méthode, elles ne se précipitent pas pour la rejeter, ne se précipitent pas pour s’exprimer, pensant que leur propre méthode est bonne, mais elles regardent quel sera le résultat final de la méthode proposée par les autres divinités. Les chemins sont différents, le chemin de chacun est différent, les principes prouvés et compris par le sens d’éveil dans la Loi par les vies sont tous différents, mais leurs résultats sont probablement semblables. C’est pourquoi elles regardent le résultat, si le résultat atteint, peut réellement arriver à ce qu’on veut atteindre, alors tout le monde sera d’accord, les divinités pensent toutes ainsi, en plus, s’il y a des insuffisances quelque part, on va compléter en silence sans condition, de sorte que ce soit encore plus pleinement parfait. Elles traitent toutes les problèmes ainsi. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 »)

Je me suis demandé si la méthode du chef d’équipe et ma méthode atteindraient le même but. La réponse était « oui ». Alors, pourquoi est-ce que j’insistais sur ma méthode ? C’est totalement inutile. Si je n’étais pas attaché à moi-même et que je faisais le travail à sa façon, il n’y aurait pas de conflit et cela le soutiendrait. Ne serait-ce pas merveilleux ?

Je me suis rendu compte qu’être attaché à soi-même est inutile. Non seulement cela nuit à mon travail, mais cela me met aussi mal à l’aise. Lorsque j’ai décidé d’abandonner mes attachements et de suivre les consignes du chef d’équipe, je me suis senti calme et bien dans mon cœur.

En général, la rancœur est basée sur certains attachements. Si vous êtes attaché à la célébrité, alors vous allez détester ceux qui nuisent à votre renommée. Si vous êtes attaché à l’argent, vous allez détester ceux qui vous font perdre de l’argent. Si vous êtes attaché à la sentimentalité, alors vous allez détester ceux qui ne vous traitent pas aussi gentiment que ce à quoi vous vous attendez. Si vous êtes attaché à vos idées, à vos méthodes ou à vos opinions, vous allez détester les gens qui ne sont pas d’accord avec vous.

Pour éliminer la rancœur, il faut trouver ses attachements. Si je pouvais vraiment « arriver en [me] cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego, autrui d’abord et [moi] ensuite », je n’aurais pas de conflits avec les autres. Si j’accordais vraiment la priorité aux autres, je n’aurais ni rancœur ni plaintes. Si je ne recherchais rien et n'avais pas d'attachements, il n’y aurait aucune raison pour moi d’en vouloir à qui que ce soit.

J’ai réfléchi davantage à cette question. De qui d’autre est-ce que je me plains ? Ma femme. Elle n’est pas gentille avec ma mère. Il y a quelques années, elle a demandé à ma mère de partir de chez nous et l’a forcée à retourner vivre dans son ancienne maison. Depuis, j’en ai gardé de la rancœur. J’ai constaté que j’étais blessé de deux façons. La première était due à la sentimentalité que j’ai envers ma mère. Je suis un bon fils. Je ne peux pas tolérer l’attitude de ma femme envers ma mère. La seconde, c’est la sentimentalité que j’ai envers ma femme. Je pensais qu’elle ne me traitait pas comme elle le devait parce qu’elle traitait ma mère comme ça.

Une autre réflexion m’est venue. Ma femme devrait bien traiter mes parents. Mais maintenant je pense que traiter mes parents avec gentillesse est de ma responsabilité et que je ne devrais pas imposer cette notion à ma femme. Je ne peux ni contrôler ses pensées ni gérer sa vie. Comment puis-je changer son cœur, si elle ne veut pas changer ? Je ne peux que lui indiquer les principes. Il lui appartient de décider si elle écoute ou non. Il est inutile que je m’y attache. J’ai donc renoncé à l’idée que j’avais imposée à ma femme, car cela est vain.

M’attendre à ce que ma femme nous traite gentiment ma mère et moi est une quête de sentimentalité. Franchement, c’est aussi égoïste. Chacun a son destin et toutes les relations, bonnes ou mauvaises, sont préétablies. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut résoudre par l’affrontement.

Ce que je veux, c’est la bonté pour les autres. Le Maître nous a demandé de donner la priorité aux autres. Alors, ce que je recherche, c’est « l’éveil complet sans égoïsme ni ego, autrui d’abord et [moi] ensuite » et l’état de non-désir et de non-attachement. Il n’y a rien d’autre. Le comportement de ma femme ne devrait pas m’affecter. Quand j’ai commencé à penser ainsi, les plaintes ont disparu de mon cœur.

Quand les plaintes ont disparu, je me suis rappelé toutes sortes de bonnes choses que ma femme avait faites pour moi. Pour la rembourser, je devrais être gentil avec elle et m’occuper d’elle sans condition. C’est ce que je devrais faire.

J’ai constaté que ce n’est que si l’on n’a ni désir ni attachement, et si l’on donne la priorité aux autres, qu’on aura une compassion véritable et pure. Si tu as l'esprit de recherche, comment peux-tu donner la priorité aux autres et comment peux-tu avoir une réelle compassion ?

Voilà mes compréhensions personnelles. Veuillez me corriger si j’ai dit quelque chose d’incorrect.

Traduit de l’anglais en Suisse