(Minghui.org) Je vais maintenant sur mes 80 ans. Je voudrais partager mon expérience de rejet catégorique de la persécution depuis que j'ai été envoyé dans un centre de lavage de cerveau pour ma croyance dans le Falun Dafa en avril 2014.

La situation dans le centre de lavage de cerveau était très cruelle et mon esprit n'était pas clair. J'ai essayé de réciter les enseignements du Falun Dafa que j'avais mémorisés, mais je ne pouvais me souvenir d'aucun. Puis je me suis rappelé du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. « D'accord, alors, au moins je peux réciter 'Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon' », ai-je pensé. Je me suis donc assis en méditation et j'ai commencé à répéter ces paroles.

C'était plus facile à dire qu'à faire, car toutes sortes de pensées interférentes entraient dans mon esprit et j'étais facilement distrait. Ensuite, je me suis souvenu des paroles de Maître Li dans le Zhuan Falun :

« Que vous soyez bouddha, tao, dieu ou démon, n’espérez pas ébranler mon cœur. »

Alors je me suis décidé à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et rien d'autre.

Petit à petit, mon corps physique est devenu chaud et confortable, comme si j'étais la seule personne au monde. Je n'étais plus mal à l'aise par rapport à là où j'étais, puisque j'avais toujours avec moi le principe que je chérissais.

Comme mon esprit devenait clair, j'ai décidé de réciter le Fa. Dans Points essentiels pour avancer avec diligence II, le Maître a dit :

« Le Fa peut briser tous les attachements, le Fa peut briser toutes les perversités, le Fa peut briser tous les mensonges, le Fa peut affermir la pensée droite. »

Alors, j'ai commencé à répéter toutes les phrases dont je me souvenais. De Hong Yin, Points essentiels pour avancer avec diligence, au Zhuan Falun, j'ai passé la majorité du temps à réciter le Fa à ce moment-là.

Regarder à l'intérieur

Après m'être rappelé les principes du Fa, j'ai commencé à penser aux attachements et aux lacunes que j'avais qui m'avaient conduit à la détention.

La première faille était le manque de cultivation solide. D'une certaine façon, j'avais appliqué ma compréhension humaine de la responsabilité, la bienveillance, la loyauté, etc. à la cultivation et pratique. Je pensais : « Le Falun Dafa est si vertueux et le Maître si grand. Comment ne pas y rester fidèle ? » Ainsi, j'avais passé la plupart de mon temps sur des projets liés à Dafa. Cependant, je passais peu de temps à réfléchir sur la façon de me conduire d'après les principes du Fa pour élever mon cœur et mon esprit.

La seconde faille était l'ego. Chaque fois que quelqu'un, incluant les pratiquants, faisait mon éloge, j'étais heureux. L'attachement au zèle avait aussi gonflé mon ego. J'avais tendance à prendre les décisions moi-même et je ne pouvais pas accepter les critiques.

La troisième faille était l'attachement au confort et à la sentimentalité. Une pratiquante d'environ 50 ans m'avait contacté en 2013 et je l'avais aidée à trouver un emploi et un logement. Après ça, mon épouse a présenté des symptômes de maladie. Cette pratiquante venait souvent après le travail, émettait la pensée droite et retournait chez elle. Mon épouse et moi avons pensé que c'était trop d'ennuis pour elle, alors nous l'avons invitée à rester chez nous.

Cette pratiquante avait une bonne compréhension du Fa et un bon caractère. Elle cuisinait très bien et gardait la maison propre à l'intérieur comme à l'extérieur. Comme elle était bien éduquée, elle était aussi très douée pour produire des documents de Dafa. Mon épouse et moi aimions bien l'avoir avec nous, et nous ne pouvions pas nous en passer. Comme nous n'avions pas de fille, nous l'avons traitée comme notre fille. Plus tard, elle a quitté son emploi et s'est installée chez nous pour travailler à temps plein et s'occuper de la maison et des repas.

C'est là que les choses ont mal tourné. Au fil du temps, la question de la sentimentalité et de la luxure a commencé à se pointer. Tous deux, mon épouse et moi, l'avons remarqué, alors nous avons intensifié l'étude du Fa et nous avons lu des articles sur le site Internet Minghui, pour m'aider à purifier mes pensées. À la surface, notre vie, notre cultivation et pratique ainsi que les trois choses que nous faisions ont continué comme d'habitude. Mais, avec cette pratiquante qui vivait toujours avec nous, le démon de la luxure me restait dans l'esprit. Finalement, cela a mené à mon arrestation.

En regardant en arrière, j'ai réalisé que ce que je faisais, c'était comme me faire plaisir dans une fosse septique en espérant me débarrasser de la mauvaise odeur. Comment était-ce possible ?

Émettre la pensée droite

Après avoir identifié ces trois failles, j'ai décidé d'émettre la pensée droite pour les éliminer. À partir de là, j'ai commencé à émettre la pensée droite en plus de réciter le Fa.

Le Maître a dit dans Hong Yin :

« Plénitude parfaite, accomplissement du gong

Par la cultivation, se débarrasser du renom, du gain et du sentiment,

Atteindre la plénitude parfaite, monter au firmament,

Regarder le monde avec compassion,

Seulement alors se réveiller de l'illusion. »

Un jour après avoir récité ce poème, j'ai soudainement trouvé que ma dimension était très merveilleuse. J'avais aussi de la compassion et de la pitié envers les fonctionnaires du centre de lavage de cerveau, car ils se faisaient du mal en faisant cela. Je traitais tout le monde avec compassion, incluant les gardiens, les détenus et les membres du personnel de nettoyage. Ils aimaient aussi parler avec moi. Parfois, des mouches venaient me harceler et je les tuais avec une tapette. Je me sentais mal et j'ai dit aux mouches dans mon esprit : il y a assez de place dans cette cellule. Vous pouvez jouer, mais ne me harcelez pas. Fait intéressant, aucune mouche ne m'a dérangé depuis lors.

Approcher le procureur pour mon dossier

Deux mois plus tard, j'ai eu des symptômes de maladie et j'ai été libéré pour raisons médicales. Grâce à deux mois de récitation du principe du Fa et à l'émission de la pensée droite, mon esprit a été nettoyé. Je sais que c'est la compassion du Maître qui a dissous mes pensées négatives, mon ego et mon attachement à la luxure.

Mon dossier a été transmis au parquet de la ville, et mon épouse et moi avons décidé d'y aller et de leur dire la vérité sur le Falun Dafa. La procureure était une jeune femme. Après les salutations d'usage, je lui ai dit que la pratique me donnait une bonne santé physique et élevait mon caractère moral. « Nous sommes ici aujourd'hui pour vous aider à comprendre ce qu'est le Falun Dafa et pour répondre à toutes vos questions », lui ai-je dit.

Nous avons commencé à discuter et elle m'a dit qu'elle avait traité de nombreux dossiers, dont ceux de gangsters, et des dossiers concernant des vols, des tromperies, de la prostitution et des pots-de-vin. Je l'ai remerciée d'avoir aidé à maintenir l'ordre dans la société et je lui ai demandé : « Avez-vous traité des cas concernant des pratiquants de Falun Dafa ? »

Elle a secoué la tête en disant que c'était la première fois. Je lui ai ensuite demandé pourquoi elle essayait de me poursuivre si je ne causais aucun préjudice à la société. « C'est fondé sur l'article 300 du Code pénal », a-t-elle expliqué avec assurance. « Vous allez être inculpé pour l'envoi de ces textos aux gens. »

Je lui ai donc expliqué comment l'ancien dirigeant communiste chinois Jiang Zemin avait abusé du système judiciaire pour réprimer le Falun Dafa. « De nombreux pratiquants et moi-même avons personnellement bénéficié du Falun Dafa. Le message que j'envoie - "Falun Dafa est bon" - est sincère et ne nuit en rien à la société. De plus, soutenir les innocents apporte des bénédictions - c'est quelque chose que la culture chinoise traditionnelle chérit. Il n'y a donc rien de mal à cela », ai-je expliqué. Elle a écouté calmement, sans rien dire.

Je lui ai dit qu'aider le Parti communiste à faire du mal à des pratiquants innocents ne servirait à rien. « De plus, l'article 300 du Code pénal est très vague et ne précise pas les détails. Si nous nous rencontrions au tribunal, je vous demanderais comment exactement j'ai enfreint la loi et comment cela a nui à la société », ai-je poursuivi. De plus, le nouveau système exige que les fonctionnaires gouvernementaux soient responsables à vie des cas qu'ils traitent. « De nombreuses personnes qui ont participé à la persécution ont subi des conséquences. Voulez-vous vraiment être l'une d'elles ? » lui ai-je demandé. Elle a réfléchi à mes mots, en silence.

En me basant sur des cas récents rapportés sur le site Internet Minghui, je lui ai dit comment les fonctionnaires pouvaient aider les pratiquants sous leur autorité. Voyant l'espoir et le soulagement dans ses yeux, je lui ai raconté comment les pratiquants ont été blessés par la propagande haineuse et sévèrement torturés et maltraités. « Saviez-vous que les gardiens de prison enlèvent les vêtements des pratiquantes et leur font subir des chocs électriques sur tout le corps ? De plus, les responsables du camp de travail de Masanjia ont placé des pratiquantes dans les mêmes cellules que des détenus criminels. Vous vous imaginez à quel point c'était terrible pour ces femmes ? » J'étais en larmes quand j'ai dit cela.

La fonctionnaire m'a offert un mouchoir. Elle n'a rien dit pendant longtemps. Quand je suis parti, elle m'a aidé à me lever et m'a dit : « S'il vous plaît, prenez soin de vous. Je comprends maintenant. »

Peu de temps après, cette affaire a été confiée à une autre personne.

Rejet du verdict

En cherchant à l'intérieur pour comprendre pourquoi le problème n'était pas entièrement résolu, je me suis rendu compte que j'avais besoin de m'opposer fondamentalement à cette persécution. De plus, c'était aussi une occasion pour moi de m'élever et de sauver les êtres. Mon épouse et moi, nous nous sommes donc rendus au département de police, au bureau de la justice, au tribunal et à la Commission des affaires politiques et juridiques. Nous avons également écrit beaucoup de lettres et envoyé des documents à ces agences.

Il y a eu quatre procès dans mon affaire. Le Bureau 610 a dépêché un grand nombre de forces de police et bloqué la circulation locale pendant les procès. Au lieu d'être intimidé, j'ai considéré ces épreuves comme des occasions de raconter aux gens les faits sur le Falun Dafa. J'ai expliqué aux juges et autres fonctionnaires que je n'avais violé aucune loi et que l'article 300 du Code pénal ne s'appliquait pas. « C'est Jiang Zemin et ses partisans qui ont commis des actes illégaux et persécuté des innocents », ai-je précisé.

Dans le verdict initial, j'ai été condamné à cinq ans de prison. Lorsqu'un agent m'a demandé de signer, j'ai écrit en signant le document : « Le verdict est invalide. » Dans mon esprit, je sais que mon chemin est arrangé par le Maître, personne d'autre.

J'ai continué à contacter divers organismes gouvernementaux pour leur dire que le Falun Dafa est bon et que la persécution est perverse. Six mois plus tard, le deuxième verdict a été rendu et la sentence initiale a été maintenue. J'ai appelé le juge qui présidait en disant que le verdict était sans fondement et que je n'étais pas d'accord.

Après avoir passé quelques jours chez un autre pratiquant, je suis retourné parler aux gens des bienfaits que le Falun Dafa m'avait apportés, à moi et à la société. Je le fais depuis lors.

(Quatorzième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada