(Minghui.org) Le 10 décembre 2017, la Conférence de partage d'expériences de Singapour a eu lieu. Vingt pratiquants du Falun Dafa ont raconté comment ils ont mis en pratique le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans leur vie quotidienne ainsi que comment ils ont parlé aux gens de la persécution du Falun Gong en Chine.

Des pratiquants de Malaisie, d'Indonésie et du Vietnam ont aussi participé à la conférence. M. Meng, qui a commencé à pratiquer l'an dernier, a dit qu'il sentait que la conférence était sacrée. « Tout le monde est tellement sincère et compatissant. Les partages sont très touchants », a-t-il dit.

Mme Xu, originaire de Malaisie, a dit qu'elle avait été émue aux larmes en écoutant les expériences des autres. « J'ai vu la forte pensée droite des autres et les lacunes que j'avais. Je pense que je vais mieux faire à partir de maintenant », a-t-elle expliqué.

Un pratiquant partage ses expériences à la conférence

Histoire du propriétaire d'un commerce de proximité

M. et Mme Guo ont un commerce de proximité. « J'ai souffert de maux de tête, d'anémie, de constipation et de douleurs dans le dos pendant dix-neuf ans », s'est remémoré M. Guo. Il a essayé la médecine tant chinoise qu'occidentale, mais il n'a vu aucune amélioration.

Il a commencé à pratiquer le Falun Dafa en avril 1996, et a continué de faire les exercices tous les jours. « En l'espace d'une année, toutes mes maladies ont disparu. Dans les vingt dernières années, je n'ai pas eu besoin de consulter de médecin ni de prendre des médicaments », a-t-il déclaré.

Le couple a voulu faire découvrir la cultivation et pratique à plus de gens après avoir vu ses bienfaits physiques et spirituels. De plus, afin d'inviter d'autres pratiquants à lire les livres du Falun Dafa chez eux, ils ont aussi mis en place deux sites d'exercices en groupe près de chez eux et les ont bénévolement maintennus depuis vingt ans.

Tout en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans leur vie quotidienne, le couple a dirigé leur commerce de détail avec intégrité. Par exemple, ils disent souvent aux parents de ne pas gaspiller leur argent à acheter de trop nombreux jouets pour leurs enfants. « Notre commerce a bien marché », a dit M. Guo, « les clients savent que nous sommes des pratiquants et ils nous font confiance. En fait, en fonction de la manière dont nous faisons les choses, ils peuvent comprendre ce qu'est le Falun Dafa. »

Influencés par la propagande du régime communiste, certaines personnes rencontrées avaient initialement une certaine résistance envers le Falun Dafa. Au lieu d'être contrarié ou d'abandonner, le couple continuait à leur parler avec compassion. De cette façon, une femme est passée de l'incompréhension à soutenir Dafa et un homme plus âgé de l'incédulité à avoir une parfaite compréhension. Quand des travailleurs intérimaires chinois ont visité leur magasin, ils leur ont parlé de la persécution de Dafa et la majorité d'entre eux a accepté de démissionner des organisations du Parti.

« Il y a encore un grand nombre de Chinois qui sont trompés par la propagande. Nous n'avons pas de raison d'être satisfaits de nous-mêmes et nous devons même faire mieux », a dit M. Guo.

Nouveaux pratiquants

Quand M. Meng a récupéré un exemplaire du journal Epoch Times l'an passé, il ne savait pas que cela changerait sa vie. Il a déclaré : « Dans une des parutions, il y avait une histoire au sujet d'une manifestation du Falun Dafa. Rempli de curiosité, je suis allé en voir plus sur Internet à ce sujet et plus tard j'ai lu le Zhuan Falun, en ligne. »

En lisant le livre, il a obtenu de nouvelles compréhensions sur la vie et il a trouvé que les exercices amélioraient sa santé. L'arthrite et la rhinite qui l'avaient importuné pendant des années avaient disparu. « Quand mes amis ont vu les changements positifs chez moi, ils ont tous été très impressionnés », a dit M. Meng.

Mme Meng fait partie des personnes qui ont vu les changements chez lui. Le couple a regardé les vidéos des conférences de Maître Li Hongzhi ensemble pendant neuf jours consécutifs et ils ont fait les exercices tous les jours. « Le Falun Dafa est quelque chose que nous cherchions. Nous sommes contents de l'avoir enfin trouvé », a-t-elle ajouté.

Mme Meng, qui travaille dans un hôpital, a dit qu'elle avait un environnement de travail stressant, subissant de la pression de la part de ses supérieurs et des familles de patients. En conséquences, elle était nerveuse, déprimée et en colère. « Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'en suis venue à comprendre que toutes ces expériences n'étaient pas accidentelles et qu'elles étaient des occasions pour moi d'améliorer ma moralité. Je peux maintenant maitriser cela avec un esprit paisible », a-t-elle expliqué.

Relations avec une belle-mère

Jingluan, âgée de 68 ans, vit avec sa belle-mère depuis 35 ans. Elles ont été en conflits depuis le tout début et elle se sentait critiquée par elle dans tout ce qu'elle faisait. « Elle me disait souvent : ''Tu ne peux pas faire sécher les vêtements comme cela'' et plusieurs choses comme ça. Cela me fâchait vraiment. Je me demandais pourquoi je devais subir cela, en plus du travail, de prendre soin des enfants et de faire les tâches ménagères ? », disait-elle.

Suite aux enseignements du Falun Dafa, elle en est venue à comprendre que ces interactions étaient des chances pour elle d'améliorer son caractère. « Sans éliminer le karma à travers ces conflits, comment puis-je réussir ma cultivation ? » a dit Jingluan.

Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Un jour, sa belle-mère a pris un seau pour avoir de l'eau. Le seau était plein, mais elle n'avait toujours pas fermé le robinet. Quand Jingluan l'a vu et l'a fermé, sa belle-mère s'est fâchée et a versé l'eau dans les égouts. Ceci a contrarié Jingluan qui a crié : « Belle-maman, savez-vous que le prix de l'eau a augmenté récemment ? »

Juste après cela, Jingluan s'est heurtée accidentellement le front contre un mur alors qu'elle entrait dans la salle de bain. « J'avais une grosse bosse sur la tête. Cela m'a alertée, je devais avoir mal fait les choses. J'ai considéré cela comme un indice du Maître et je ne me suis plus sentie mal à propos des conflits, peu importe combien ma belle-mère me blâmait », s'est souvenue Jingluan.

En fait, Jingluan a fait beaucoup de choses pour aider sa belle-mère âgée. « Néanmoins, je ne dois pas avoir de ressentiment. Sinon, je ne fais pas bien dans ma cultivation et pratique », a-t-elle dit.

Une experte en finance

Mme Li a enseigné dans plusieurs universités et a ensuite mené des études de marché dans une société de commerce publique après avoir obtenu un doctorat en économie.

C'est en 1998 qu'elle a lu les enseignements du Falun Dafa pour la première fois. Cependant, elle n'a pas adopté la pratique avant 2005. « Un jour, j'ai lu un article dans Epoch Times au sujet du Falun Dafa et j'avais de nombreuses questions. Elles m'ont amenée sur les sites de Minghui et du Falun Dafa », a-t-elle dit. Au cours des deux mois qui ont suivi, elle a lu tous les livres de Maître Li ainsi que les articles de partage d'expériences des pratiquants.

Ils l'ont aidée à comprendre ce qu'est la cultivation et la pratique et l'importance d'élever son esprit et son cœur. Malgré les tribulations rencontrées dans les premiers jours de sa cultivation, elle a pu se discipliner comme une pratiquante. « Tous les jours, je pouvais voir que je m'améliorais. Alors j'étais très contente. Et des fleurs d'Udumbara (dont on dit qu'elles ne fleurissent que tous les trois mille ans) sont apparues sur ma fenêtre », a-t-elle dit.

Plus tard, elle a changé d'emploi, lequel était beaucoup plus intense. « J'étais toujours occupée au travail. Je n'avais pas assez de temps pour dormir, j'étais épuisée et j'avais peu de temps pour faire les exercices et étudier les livres de Dafa », a-t-elle dit. En retour, cela lui a apporté plus de fatigue, la rendant incapable de se concentrer sur son travail, encore moins de faire les exercices ou d'étudier les livres.

Elle a dit qu'elle a ralenti sa cultivation et pratique ce qui a entraîné beaucoup de conflits et a ébranlé sa confiance en la cultivation. Elle était déprimée et elle a pleuré pendant un long moment.

Néanmoins, elle est revenue à l'étude de Dafa et elle a vu ses attachements. « J'ai senti que j'étais connectée au Falun Dafa et j'ai été témoin de la compassion du Maître », a-t-elle dit.

Un concierge de confiance

M. Huang a travaillé comme concierge pendant de nombreuses années. Quand il a rencontré des conflits avec des responsables ou des collègues, il a pu bien les gérer en maintenant pour lui-même le niveau de comportement d'un pratiquant de Dafa.

Il y a environ trois ans, le complexe d'appartements a embauché un nouveau directeur et le propriétaire de la société de conciergerie a également changé. Comme le contrat de conciergerie était renouvelé chaque année, le nouveau responsable a accepté toutes les demandes du gestionnaire et a ajouté plus de travail pour les employés.

Une fois, après un orage, M. Huang a dû travailler très dur pour nettoyer les feuilles des arbres. Il a fallu beaucoup de temps puisqu'il y en avait beaucoup. Après avoir reçu une plainte des résidents, le directeur a fait pression sur M. Huang et a contacté son responsable, qui est arrivé immédiatement et l'a blâmé.

« Subissant autant de pression, ma première pensée a été de démissionner du travail et d'aller travailler ailleurs », a dit M. Huang, « puis j'ai regardé à l'intérieur mes lacunes et je suis devenu plus tolérant à l'égard des autres. En pensant au gestionnaire et à mon supérieur qui avaient aussi leurs défis et leur pression, je ne me suis plus senti mal et j'ai plutôt commencé à considérer les choses de leur point de vue », a-t-il continué.

Depuis lors, M. Huang a travaillé dur et sans se plaindre. Le directeur a changé son attitude et il lui a parfois offre le petit déjeuner. Son responsable était, lui aussi, satisfait de son travail. « Je souhaite que tous mes employés soient comme toi : des pratiquants de Falun Dafa », a-t-il dit une fois.

M. Huang aussi il était content parce que de nombreux attachements ont été enlevés de cette manière. « Ils comprenaient la compétition, la réputation et celui de ne pas être capable d'accepter la critique. J'ai senti comme si Maître Li m'avait enlevé une montagne », a-t-il dit.

Parler avec les touristes

M. Lan a visité des attractions touristiques et a parlé aux visiteurs chinois du Falun Dafa et de sa persécution dans leur pays d'origine.« Au début, certaines personnes, influencées par la propagande du Parti communiste, me tournaient le dos. Quand cela se produisait, je regardais à l'intérieur pour voir où je pouvais faire mieux, ou bien si je manquais de compassion lorsque je parlais avec les gens », a-t-il dit. De cette façon, il a découvert qu'il était capable de lâcher davantage l'égoïsme.

En s'appuyant sur son expérience, M. Lan a déclaré que c'était mieux de parler personnellement avec les touristes qui ne lisent pas ou n'acceptent pas la documentation. De telles conversations aident à clarifier leur confusion et leurs incompréhensions. « J'ai aussi appris à écouter les gens patiemment et à essayer de trouver ce qu'ils ont à l'esprit. Même s'ils ne prennent pas la documentation cette fois-ci, cela leur laissera une bonne impression et ils seront plus enclins à écouter la prochaine fois », a-t-il dit.

Le commentaire d'une pratiquante

Mme Han était en larmes quand elle a lu son article de partage d'expériences. « Quand je pense à ce que le Maître a sacrifié pour nous, je sens que peu importe ce que je fais, il n'y a aucun moyen pour moi de le rembourser », a-t-elle expliqué. En apprenant que les gens avaient entendu parler du Falun Dafa à travers Epoch Times, elle a dit qu'elle devait faire mieux dans la distribution du journal.

Mme Yu, une nouvelle pratiquante, a dit qu'elle était contente d'entendre dire que les pratiquants qui avaient grandi à Singapour n'avaient pas été influencés par la culture du Parti communiste. « Ils sont très responsables et accordent beaucoup d'attention aux détails. Comparée à eux, je dois faire mieux et être plus diligente », a-t-elle dit.

M. Yang de l'île de Bintan en Indonésie a pris le train jusqu'à Singapour. « Chacune des expériences des pratiquants a été très touchante. Je vais repartir et partager ce que j'ai appris avec les autres pratiquants indonésiens », a-t-il dit.

Peiyun, de Malaisie, a dit qu'elle pouvait dire que les pratiquants parlaient avec leur cœur. « Du couple dans le magasin de proximité au concierge, tous prennent la cultivation au sérieux et améliorent leur caractère à travers différentes situations. D'eux, j'ai appris ce que je dois faire et je serai plus diligente à partir de maintenant », a-t-elle dit.

Traduit de l'anglais au Canada