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Parallèles observés dans le conte d'Andersen La Reine des neiges

27 décembre 2017 |   Écrit par une pratiquante de Falun Gong en Israël

(Minghui.org) En Russie, le pays où je suis née, le conte pour enfants La Reine des neiges de l’auteur danois Hans Christian Andersen est considéré comme un classique. Bien sûr, la version que nous lisions dans l’ex-Union Soviétique avait été expurgée de tous éléments et références religieuses par le gouvernement communiste.

L’autre jour, j’ai acheté pour notre fils la version non censurée du conte et j’y ai vu certains parallèles avec la situation dans le monde de la cultivation des disciples de Dafa et du salut des êtres. Bien sûr, les pratiquants s’éveillent aux principes du Fa à travers l’étude du Fa, non par le biais de l’étude de contes. Pourtant, il n’empêche que j’ai trouvé dans l’histoire décrite certaines similarités avec la situation actuelle dans le monde, m’amenant à voir les choses sous une nouvelle perspective intéressante.

En résumé, l’histoire commence à propos d’un miroir créé par un méchant troll (le diable) qui déforme la réalité. Il échoue à refléter les aspects bons et beaux des gens et des choses, et magnifie leurs aspects mauvais et laids.

Le démon apporte le miroir à ses élèves de par le monde, et, tous ensemble, ils essaient de le faire monter au Ciel avec pour objectif de tromper les anges et Dieu lui-même. Plus haut ils montent, plus le miroir grimace et se tord de rire. Finalement, il retombe sur terre et se brise en milliards de morceaux. Les éclats entrent dans les yeux et les cœurs des gens de ce monde et les gèlent, rendant les gens méchants, comme le miroir lui-même.

L’histoire continue avec deux petits enfants, Kay et Gerda, qui se trouvent être voisins. Leurs familles font pousser des rosiers et des légumes dans des jardinières. Les deux sont très attachés l’un à l’autre, comme un frère et une sœur, et ils adorent jouer ensemble jusqu’à ce qu’un éclat de ce miroir malfaisant entre dans l’œil de Kay. Il devient subitement très cruel envers Gerda et sa grand-mère. Les seules choses qui lui semblent belles sont les flocons de neige qu’il voit au travers d’une loupe.

Alors la Reine des neiges kidnappe le garçon et l’emmène dans son château. Le cœur brisé, Gerda part à la recherche de Kay. En chemin, une sorcière qui vit dans un magnifique jardin d’été veut que Gerda reste avec elle, alors elle fait s’enfoncer toutes les roses sous terre, sachant que sinon, elles amèneront Gerda à se souvenir de Kay.

Mais elle oublie d’enlever une rose de son chapeau, donc Gerda parle à cette rose et apprend que Kay est vivant. Elle se souvient de lui et poursuit son voyage pour le retrouver. Elle rencontre diverses épreuves sur le chemin, mais obtient également de l’aide. On lui dit aussi que son arme la plus puissante est son cœur pur d’enfant.

Finalement, elle arrive au palais de la Reine des neiges, mais quand enfin elle retrouve Kay, il la repousse avec ses yeux froids… il ne la reconnaît tout simplement pas. C’est seulement quand Gerda verse des larmes de tristesse et de compassion pour Kay que l’éclat dans ses yeux fond, et que finalement il se réveille et la reconnaît. Ensemble, ils versent des larmes de joie, s’étreignent et rentrent chez eux, pour s’apercevoir qu’ils ont tous deux grandi et que l’été est finalement arrivé.

Pour moi, la Reine des neiges dans l’histoire symbolise le Parti communiste. Les éclats du miroir sont les esprits de possession du Parti malveillant qui déforment la réalité, amenant les gens à rechercher ce qui est mauvais, dévié et temporaire, oubliant leur vrai but dans la vie. Comme dit le Maître :

« Confondant le bien et le mal… »

(« Le bien et le mal sont déjà évidents », Hong Yin)

Kay représente les êtres que les disciples de Dafa ont à sauver. Gerda représente les disciples de Dafa, qui doivent maintenir leurs pensées droites, leur détermination et leurs cœurs purs et compatissants pour dissoudre le sort du démon.

La partie de l’histoire que je trouve intéressante est que, alors qu’elle se trouve dans le jardin de la sorcière, tout est fait pour que Gerda oublie Kay. Ceci est semblable à comment certains disciples de Dafa se perdent dans la cuve de teinture de la société ordinaire et oublient leurs véritables missions en venant dans ce monde. Attirés par le confort et le plaisir dans le monde humain, ils oublient leur amour profond pour les êtres.

C’est seulement quand nous étudions beaucoup le Fa et que nous nous cultivons nous-mêmes que nous commençons à considérer le fait de sauver les êtres comme véritablement sauver ceux que nous chérissons profondément et cessons de le considérer comme un fardeau ou une tâche à accomplir. Peut-être que nous aussi oublions que ces êtres sont nos êtres que nous chérissons profondément dans nos mondes.

Peu importe combien Kay est cruel et dur envers Gerda, elle veut encore le sauver de l’emprise du sort de la Reine des neiges. Finalement, ses larmes de compassion pures et innocentes font fondre son cœur.

J’y vois des similitudes avec comment les disciples de Dafa sauvent les êtres qui ont été empoisonnés par le communisme, et comment ces derniers sont souvent cruels envers les disciples de Dafa, même quand ceux-ci travaillent si dur à les sauver.

Quand Kay et Gerda rentrent finalement chez eux, ils constatent qu’ils ont grandi, me rappelant la maturité que les disciples de Dafa acquièrent en subissant des tribulations dans le monde humain.

Je suis assurément d’accord avec le fait que les pratiquants doivent étudier le Fa et doivent étudier davantage le Fa, cependant j’ai trouvé la lecture de ce conte classique suffisamment intéressante pour estimer devoir la partager avec vous.

Traduit de l'anglais en Europe