(Minghui.org) Zeng Huanxin est le directeur adjoint du département de police du canton de Wuhua dans la ville de Meizhou, province du Guangdong et le directeur du Bureau 610 du canton. Il a forcé la famille de la pratiquante de Falun Gong Mme Wen Pinling à congédier ses deux avocats de la défense et a privé Mme Wen de son droit légal à se défendre lors d'une audience tenue le 23 décembre 2016.

Mme Wen Pinling, âgée de 66 ans, a été arrêtée à midi le 23 août 2016 à son domicile de la ville de Meilin, canton de Wuhua. Plus de dix policiers armés, dirigés par Zhong Hongsong, de la Division de la sécurité intérieure du canton de Wuhua, ont pris part à l'arrestation. Le mari de Mme Wen, Wei Shijie, âgé de plus de 70 ans a également été arrêté. Il a été libéré dans l'après-midi.

Mme Wen a été envoyée au centre de détention de Dapu le 24 août et a ensuite été transférée au centre de détention du canton de Wuhua. Mme Wen a reçu l'avis officiel d'arrestation le 29 septembre 2016.

Les pratiquants de Falun Gong de la ville de Meizhou ont écrit des lettres à toutes les organisations apparentées du canton de Wuhua pour les informer de la persécution de Mme Wen. Cependant, la police a usé de représailles contre eux. Certains pratiquants ont dû quitter leur domicile pour éviter d'être arrêtés.

Zeng Huanxin a violé de manière flagrante la loi pour persécuter Mme Wen, qui fait maintenant face à une peine d'emprisonnement.

Zeng Huaxin a ouvertement ordonné l'expulsion des avocats de la défense de Mme Wen

L'avocat de la défense Fan Biaowen a été embauché par le mari de Mme Wen et a rencontré Mme Wen au centre de détention du canton de Wuhua le 11 novembre 2016. Lorsque Zeng Huaxin a entendu cela, il a immédiatement appelé Liao Xuhui, directeur adjoint du gouvernement du faubourg de Meilin. Il a ordonné à Liao de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l'avocat abandonne l'affaire.

Liao s'est immédiatement rendu en voiture chez Mme Wen et a agi de manière à tromper et menacer son mari.

Liao a prétendu : « Votre femme a décidé de ne pas embaucher un avocat. Vous devriez juste être d'accord avec elle et signer ce document pour le renvoyer. Le directeur Zeng dit que votre femme ne sera pas emprisonnée après avoir été condamnée. Elle peut rentrer chez elle et prendre soin de vous. Si vous faites ce que le directeur Zeng demande, votre femme ne sera condamnée qu'à un an au lieu de trois ans. Si vous n'obtempérez pas, il est difficile de dire ce qui va se passer... »

M. Wei Shijie a cédé et a signé la lettre préparée. L'avocat Fan Biaowen a ensuite été informé que le mari de Mme Wen l'avait renvoyé. Les membres de la famille et les amis de Mme Wen ont discuté de la question plus tard et ont compris que l'action était fondée sur la coercition et qu'elle était illégale.

La fille de Mme Wen a appelé le tribunal du canton de Wuhua en décembre 2016 et a demandé qui était responsable du dossier de sa mère et de la date de l'audience. Elle a été informée que rien n'avait été déterminé. Cependant, lorsqu'elle a appelé à nouveau le 20 décembre 2016, on lui a dit que l'audience était prévue dans la matinée du 23 décembre.

Quand elle a demandé s'ils avaient informé son père, on lui a dit que non. Puisqu'il restait seulement deux jours avant l'audience et que la famille n'avait pas été informée, cela constituait une violation de la procédure légale.

Les enfants de Mme Wen ont immédiatement engagé l'avocat Liu Zhenqing de la ville de Guangzhou. Son mari était malade au lit et a signé le document pour accorder tous les droits à Liu Zhenqing pour défendre sa femme.

L'avocat, accompagné des deux enfants de Mme Wen, est arrivé au centre de détention du canton de Wuhua à 22 heures le 22 décembre 2016.

Lorsque M. Liu est allé rencontrer sa cliente, il a été envoyé pendant plus de deux heures dans une pièce où il ne pouvait ni faire ni recevoir des appels. Il n'a pas été autorisé à voir sa cliente et n'a pas non plus eu le droit de partir. Lorsqu'il a été autorisé à partir après 16 heures, il a appris ce qui s'était passé pendant qu'il attendait :

Lorsque Zeng a appris que la famille avait embauché un nouvel avocat, il a ordonné à Liao de forcer le mari de Mme Wen, M. Wei, à le congédier. Il a également menacé Liao, disant que s'il ne pouvait pas obtenir que M. Wei licencie l'avocat, il perdrait son titre de directeur adjoint.

Alors que M. Wei était alité et souffrait d'une maladie coronarienne, Liao l'a quand même menacé et a dit que l'ordre venait directement du directeur Zeng.

Pour contraindre M. Wei à céder, Liao a demandé à son jeune frère de venir. Le frère est le directeur de l'école élémentaire de Sanle dans la ville de Meilin.

Liao a dit à M. Wei : « Si votre frère ne renvoie pas ce nouvel avocat, je perdrai mon poste de directeur adjoint et votre frère perdra son poste de directeur aussi... »

Ils ont exercé des pressions sur M. Wei pendant plus de deux heures. Enfin, il a appelé ses enfants, qui étaient au centre de détention, attendant l'avocat et il pleurait, désespéré : « Je vais mourir maintenant. Faites tout ce qu'ils demandent. »

Après que l'avocat Liu a été autorisé à quitter le centre de détention, il a appris ce qui s'était passé et comment Zeng avait usé de son pouvoir pour menacer le directeur adjoint de la ville et intimider le mari malade de Mme Wen. Il a immédiatement écrit une lettre de plainte intitulée : « Violation grave de la loi pour miner la mise en application de la loi » et l'a envoyée au tribunal du canton de Wuhua par courrier express.

Audience superficielle

Aucun des avocats de Mme Wen n'était présent lorsque l'audience a commencé à 9 h 30 le 23 décembre 2016 à la cour du canton de Wuhua. Zeng était à la cour et surveillait tout.

Plus de quatorze des proches de Mme Wen sont venus assister aux délibérations, mais seulement cinq d'entre eux ont été autorisés à entrer dans la salle d'audience. Un autre a été autorisé par Zeng après avoir fortement protesté.

Ils ont été fouillés et n'ont pas été autorisés à apporter quoi que ce soit dans la salle d'audience. Six officiers avec des fusils étaient assis autour d'eux. Cependant, les quarante autres participants, qui étaient pour la plupart des policiers en civil, pouvaient se déplacer librement. En outre, plus de trente officiers en uniforme de la police étaient également dans la salle d'audience.

Il y avait deux procureurs et trois juges lors de l'audience. Quatre témoins de la ville de Meilin étaient présents à la cour. Le juge président Zhang Zhiquan a affirmé avoir vu Mme Wen afficher une banderole qui portait les mots : « Falun Dafa est bon. »

Le juge Liu Dong a déclaré que les documents chez Mme Wen étaient contre le Parti communiste chinois (PCC). Zhou, le procureur, a répété la propagande du PCC sur le Falun Gong et a même affirmé que les pratiquants de Falun Gong étaient exclus de l'article 36, qui garantit la liberté de croyance.

Le juge président Zhang Zhiquan a finalement demandé à Mme Wen : « Êtes-vous d'accord avec ce qui a été dit ? »

Mme Wen a fermement dit non. Mais quand elle a essayé de se défendre, le juge l'a interrompue. Il a ensuite ordonné d'entendre le cas suivant et n'a jamais donné à Mme Wen l'occasion de s'exprimer ou de se défendre.

Liste des persécuteurs concernés :

Zeng Huanxin (曾患鑫), directeur adjoint du département de police du canton de Wuhua : +86-753-4185141

Zhong Hongsong (钟洪松), directeur de la Division de la sécurité intérieure : +86-753-4185350, +86-13802367123(c)

Liu Dong (刘东), juge à la cour du canton de Wuhua : +86-13826624325

Liao Xuhui(廖旭辉), directeur adjoint du gouvernement du faubourg de Meilin : +86-13826605912

Zhang Fan (张帆), directeur du centre de détention du canton de Wuhua : +86-753-4313289

Traduit de l'anglais au Canada