(Minghui.org) Au cours des derniers mois, des pratiquants de Falun Gong (aussi connu comme Falun Dafa) ont été libérés après que les accusations portées contre eux ont été abandonnées, grâce à leurs avocats et aux supporteurs qui ont demandé justice en leur nom.

Les personnes arrêtées étaient visées parce qu’elles travaillaient infatigablement à révéler la persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois, une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Comme aucune loi en Chine ne dit que la pratique du Falun Gong est un crime, ils étaient déterminés à défendre leur droit constitutionnel à la liberté de croyance. Leurs avocats ont plaidé non coupable en leur nom et ont demandé leur libération inconditionnelle.

Les supporteurs des pratiquants ont rappelé aux entités gouvernementales impliquées que la persécution manquait de base juridique depuis le début et les ont exhortées à ne pas poursuivre des innocents seulement en raison de leurs convictions. En conséquence, au moins 10 pratiquants de Falun Gong ont été libérés au cours des derniers mois.

Le parquet retire l’acte d’accusation à l’insistance de l’avocat

Mme Wu Jingqing, une résidente de la ville de Hefei, province d’Anhui, a été arrêtée le 19 mai 2016. Le parquet local a retourné deux fois le dossier à la police, citant des preuves insuffisantes, mais il a finalement émis un acte d’accusation contre Mme Wu lorsque la police a essayé une troisième fois. Son avocat n’a pas abandonné et a réussi à faire en sorte que le parquet abandonne l’accusation le 3 février 2017. Mme Wu a été libérée six jours plus tard et a reçu le document officiel de retrait de l’acte d’accusation le 21 février.

Une femme d’Anhui libérée sous caution, l’affaire rejetée peu après

Mme Huang Yuqing, également résidente de la ville de Hefei, a été arrêtée le 15 juillet 2016, après avoir été signalée pour avoir distribué des documents du Falun Gong. Sa fille a déposé une demande de libération sous caution pour elle le 19 septembre et elle a été libérée autour de février cette année. Il a été confirmé que le parquet local avait retiré son accusation contre elle.

Deux pratiquants du Liaoning libérés après que le tribunal rejette l’affaire

Li Shijin et Lin Youyan, tous deux résidents du canton de Tieling, ont été arrêtés le 2 novembre 2016, alors qu’ils distribuaient des documents de Falun Gong. Leurs avocats ont expliqué au tribunal local que la persécution du Falun Gong était illégale et qu’il n’y avait pas lieu que leurs clients soient poursuivis. Le tribunal a renvoyé l’affaire au parquet, qui a ensuite rendu une décision de ne pas inculper les pratiquants. Le 17 février 2017, Li Shijin et Lin Youyan sont tous les deux rentrés chez eux.

Un pratiquant du Liaoning est libéré grâce aux efforts de son avocat et au soutien du public

Un résident du canton de Jianping a récemment été libéré après que son avocat a exhorté le parquet local et le tribunal à abandonner la poursuite en justice contre lui.

M. Wang Huaxue, âgé de 55 ans, a été arrêté chez lui le 5 juillet 2016 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Un mandat d’arrestation a été lancé contre lui une semaine plus tard.

L’avocat de M. Wang l’a rencontré le 18 juillet et a remarqué qu’il avait beaucoup d’égratignures sur le corps. M. Wang a expliqué que les policiers l’avaient malmené lors de son arrestation.

Un total de 373 habitants ont signé une pétition demandant la libération de M. Wang. Les signatures ont été remises à la police locale, au parquet, au tribunal et au centre de détention.

M. Wang a été jugé le 17 novembre, après quoi son affaire est demeurée en suspens.

Son avocat a récemment posté des documents supplémentaires au parquet et au tribunal. Il a exhorté le parquet à abandonner les accusations contre son client et le tribunal à abandonner l’affaire.

L’avocat a dit aux deux instances que la persécution du Falun Gong par le Parti communiste n’avait pas de fondement juridique depuis le début et que son client ne devrait pas être poursuivi en justice pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance.

M. Wang a été remis en liberté quelques jours plus tard.

Une femme du Hebei libérée de sa détention illégale suite aux efforts de sa famille et de son avocat

Une résidente de la ville de Langfang a été libérée le 1er février 2017 après près de deux mois de détention.

Mme Chao Dongmei a été arrêtée le 5 décembre 2016 après avoir été signalée pour avoir parlé aux gens du Falun Gong. Le parquet local a lancé un mandat d’arrêt officiel onze jours plus tard.

La famille de Mme Chao a écrit des lettres à la police, leur rappelant l’illégalité de la persécution du Falun Gong et les pressant de la libérer.

L’avocat de Mme Chao a aussi dit à la police qu’elle n’avait enfreint aucune loi en diffusant de l’information sur le Falun Gong. La police a finalement décidé de la libérer.

Un homme du Hebei libéré après que le Parquet retire l’accusation portée contre lui

Un résident de la ville de Wu'an, province du Hebei, a été libéré le 8 janvier 2017 quand le parquet a retiré l’accusation portée contre lui.

M. Bai Jingjie a été arrêté le 13 août 2016 pour avoir peint à la bombe aérosol des messages disant « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Le parquet local a délivré aussitôt un mandat d’arrestation officiel.

Les sympathisants de M. Bai ont passé de nombreux appels téléphoniques à la police, au parquet et à d’autres départements importants, leur rappelant l’illégalité de la persécution du Falun Gong (appelé aussi Falun Dafa).

Le parquet a finalement décidé de rejeter la cause le 8 janvier. M. Bai est devenu le second pratiquant de Falun Gong local à être libéré après avoir été arrêté pour sa croyance. En février 2013, un autre pratiquant, M. Wang Hongliang, avait été libéré après que sa cause avait été rejetée.

Le parquet de Jizhou retire l’accusation contre un pratiquant de Falun Gong

Le parquet du district de Jizhou dans la ville-préfecture de Hengzhi a retiré, le 10 février 2017, son accusation contre le pratiquant de Falun Gong M. Jiu Changying. M. Jiu a été libéré sans aucune accusation. Le parquet a néanmoins requis que M. Jiu se soumette chaque trois mois à un contrôle au poste de police de la municipalité de Jizhou.

M. Jiu, âgé de plus de 70 ans, et un autre pratiquant ont été dénoncés le 20 octobre 2016, pour avoir accroché des banderoles avec de l’information à propos du Falun Gong. Ils ont été arrêtés par des policiers du poste de police de la municipalité de Jizhou et leurs domiciles ont été saccagés. Ils ont été emmenés au centre de détention de Jizhou.

Le tribunal du district de Jizhou a jugé les pratiquants le 17 janvier 2017. Les deux avocats de la défense ont plaidé non coupable en leur nom.

Lors de sa détention, M. Jiu a été contraint à se soumettre aux travaux forcés pendant dix heures chaque jour.

M. Jiu vit dans le village de Jiuyang, ville de Jizhou. Il a été arrêté plusieurs fois et envoyé dans des camps de travaux forcés à deux reprises depuis que le régime communiste a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999. M. Jiu a été brutalement torturé lors d’une incarcération et a presque perdu la capacité de travailler.

Les accusations contre des pratiquantes de Falun Gong ont été retirées, car aucun crime n’avait été commis

Deux femmes de la ville de Dandong ont été arrêtées en octobre 2016 pour avoir parlé aux gens de la persécution du Falun Gong. Les policiers de Jinshan ont soumis leurs dossiers au parquet local.

Le procureur du parquet du district de Yuanbao a rejeté le dossier de Mme Ji Lijun un mois plus tard pour insuffisance de preuves de tout acte répréhensible et l’a libérée sous caution.

En février de cette année, le ministère public a rejeté l’affaire contre Mme Ren Ping et lui a accordé une libération inconditionnelle.

La police a remboursé l’argent de la caution à Mme Ji et l’a disculpée.

La Constitution de Chine promet aux citoyens la liberté de croyance. La pratique du Falun Gong fait donc partie des droits constitutionnels de chacun. Il n’y a aucune loi en Chine disant que la pratique du Falun Gong est illégale, bien que le Parti ait tout de même une politique de persécuter ceux qui la pratiquent.

Une mère et sa fille remises en liberté après que le parquet ait classé l’affaire

Une jeune femme et sa mère détenues pour leur croyance ont été remises en liberté après que le parquet de la localité ait deux fois retourné leur dossier à la police mentionnant des preuves insuffisantes.

Mme Jing Huan a été arrêtée le 1er juin 2016, alors qu’elle distribuait de l’information à propos du Falun Gong. Sa mère, Mme Zhou Xiaoli et son oncle, M. Zhou Faming, tous deux également pratiquants de Falun Gong, sont allés à son domicile pour prendre de ses nouvelles, mais ils ont été appréhendés par des policiers en train de fouiller le domicile.

Mme Zhou et Mme Jing ont été envoyées au centre de détention de Mianyang le lendemain, tandis que M. Zhou a été transféré au centre de détention de Dantai. Le mari de Mme Jing a dû s’absenter de son travail pour prendre soin de son enfant d’un an.

M. Zhou, enseignant dans une école secondaire, a été remis en liberté sous caution le 6 juillet. Avant sa dernière arrestation, il avait été condamné deux fois pour sa croyance et avait purgé en tout dix ans en prison. Sa sœur, Mme Zhou, avait été détenue dans un camp de travail pendant un an et demi.

Après sa libération, M. Zhou a travaillé avec d’autres pratiquants de la localité pour obtenir la mise en liberté de sa sœur et de sa nièce. Ils ont téléphoné et écrit aux instances appropriées faisant valoir qu’aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong.

Le mari de Mme Jing et le mari de Mme Zhou sont aussi allés au poste de police pour demander la mise en liberté des deux femmes. Entre temps, ils ont aussi engagé un avocat en droit civil pour défendre l’innocence des deux femmes.

Le parquet a retourné le dossier à la police fin septembre après avoir entendu les arguments de l’avocat de la défense. La police, cependant, a soumis à nouveau le dossier au parquet deux mois plus tard.

M. Zhou et les pratiquants de la localité ont continué à parler aux fonctionnaires du parquet et les ont pressés de mettre en liberté Mme Zhou et Mme Jing.

Le parquet a retourné le dossier pour la deuxième fois en janvier 2017. Le 25 février, la police a classé l’affaire et rendu la liberté à Mme Zhou et Mme Jing.

Le procureur laisse tomber les charges contre une pratiquante de Falun Gong de la province du Jiangsu

Une habitante de la ville de Suzhou détenue pour sa croyance a été libérée le 14 février 2017 après qu’un tribunal local ait annoncé que les accusations portées contre elle avaient été abandonnées.

Mme Xuan Xiaomei et quatre amis ont été arrêtés le 30 mars 2016 en attendant de passer un péage routier alors qu’ils partaient de la ville de Zhangjiagang (une subdivision administrative de Suzhou) pour se rendre dans la ville de Suzhou.

Ils ont été suivis pour avoir chacun refusé de renoncer au Falun Gong.

Alors que ses amis ont été relâchés les uns après les autres, Mme Xuan est restée détenue pendant plus de dix mois.

Le procureur de la ville de Zhangjiagang a inculpé Mme Xuan le 18 octobre, lui reprochant d’avoir « utilisé une secte pour miner l’application de la loi », un prétexte standard utilisé par le régime communiste chinois dans sa tentative de diffamer et emprisonner les pratiquants de Falun Gong.

La famille de Mme Xuan a engagé un avocat pour défendre son droit constitutionnel à la liberté de croyance, car aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong. Sa famille ainsi que les pratiquants de Falun Gong locaux ont fréquemment visité le poste de police, le parquet et le tribunal pour les exhorter à cesser de participer à la persécution du Falun Gong.

Le procureur a rapidement renvoyé l’affaire en invoquant des preuves insuffisantes. Chen Zheng et He Xiaodi, tous deux des policiers de Zhangjiagang, ont cependant menacé de porter l’affaire devant les tribunaux.

Le parquet a cédé et a transmis son dossier au tribunal de la ville de Zhangjiagang. La famille de Mme Xuan et les pratiquants locaux ont continué d’utiliser divers moyens pour demander au parquet et au tribunal de ne pas poursuivre en justice des innocents pour leur croyance.

Le parquet a finalement décidé de retirer son acte d’accusation contre Mme Xuan. Le tribunal a rapidement rendu sa décision de libérer Mme Xuan à la mi-février de cette année.

Traduit de l’anglais en Europe