Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

M. Zhang Bingwu est persécuté à mort

3 mars 2017 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Gansu, Chine

(Minghui.org) Un pratiquant de Falun Gong, M. Zhang Bingwu du canton de Jingyuan, province du Gansu, est mort huit mois après avoir été arrêté. M. Zhang a été détenu pendant six mois au centre de détention de Jingyuan.

M. Zhang a été arrêté le 17 mai 2016 et il est décédé le 26 janvier 2017 avec une tumeur au cerveau. Il a été arrêté pour avoir accroché des affiches avec des informations sur le Falun Gong le 13 mai 2016.

Arrestation

Au milieu de la nuit du 17 mai 2016, des officiers du département de police on grimpé le mur de la cour et sont allés chez M. Zhang. Les officiers ont menacé sa famille et ont saccagé sa maison avant de l'emmener au centre de détention.

Ce n'est pas la première fois que M. Zhang était arrêté. Il a été détenu et persécuté à plusieurs reprises depuis que la persécution envers le Falun Gong a commencé en 1999.

Au moment de l'arrestation, l'épouse de M. Zhang ainsi que sa plus jeune fille qui était enceinte de cinq mois, avec l'enfant de cinq ans de la fille, étaient présents chez lui. L'enfant était terrifié par la scène qui se déroulait devant lui.

Troublé par l'arrestation, l'épouse de M. Zhang n'arrive pas à bien dormir et elle est toujours aux aguets. Elle a développé de l'hypertension artérielle et a beaucoup vieilli depuis son arrestation, bien qu'elle n'ait que 50 ans.

Libération pour raison médicale et décès

Le 22 novembre 2016, le chef du centre de détention et deux officiers de police sont allés chez M. Zhang et ont informé sa famille qu'il avait une tumeur au cerveau. Il a été libéré pour raison médicale après que sa famille a complété et soumis les documents nécessaires.

Trois jours plus tard, le 25 novembre, le chef du centre de détention et l'officier de police ont renvoyé M. Zhang chez lui.

En revenant à la maison, la famille de M. Zhang a remarqué que son expression était sombre et sans réaction. Il était aussi incontinent. Il a donné des réponses sans lien lorsqu'ils lui ont posé des questions. Si quelqu'un levait le poing devant lui, il devenait très apeuré et s'empressait de l'éviter. Il ne pouvait pas répondre lorsqu'on lui demandait s'il avait été battu en détention.

La famille a entendu dire qu'un policier avait dit aux autres que M. Zhang allait mourir en un mois, car il était gravement malade.

La famille a emmené M. Zhang à l'hôpital le 31 novembre. Le médecin a demandé à la famille si M. Zhang était dépendant des drogues, car il y avait des marques d'aiguilles partout sur son corps.

Lorsque M. Zhang était détenu, le département de police a fabriqué des preuves de son « crime » et les a envoyées au parquet. Un procès était initialement prévu pour le 28 décembre 2016 et il a plus tard été reporté au 4 janvier 2017.

Avant le procès en janvier, le juge a visité le domicile de M. Zhang pour vérifier s'il était vraiment en mauvaise condition physique pour y assister. Il a commenté que M. Zhang avait l'air bien avant de partir.

Puisque M. Zhang n'était pas dans un bon état d'esprit, il n'a pas assisté au procès le 4 janvier.

Le 17 janvier 2017, la famille l'a envoyé en vitesse à l'hôpital lorsqu'ils ont remarqué qu'il souffrait et qu'il se convulsait. Il a été transféré à un autre hôpital car il était dans un état critique.

Différents symptômes ont commencé à apparaître : de la rougeur, des pustules, des éruptions et de petites cloques. Dans les deux jours qui ont suivi, une série de tests a démontré qu'il avait une tumeur maligne au cerveau et son cerveau a montré un haut niveau d'accumulation de fluide, ce qui aurait pu être causé par un traumatisme. Il est tombé dans le coma le jour suivant son admission à l'hôpital.

La famille l'a ramené à la maison le 22 janvier 2017, car ils avaient décidé de ne pas entreprendre d'opération ce jour-là.

Une fois réveillé alors qu'il était chez lui, la famille a tenté de lui poser des questions, mais il ne pouvait décrire ce qui s'était produit pendant qu'il était détenu. M. Zhang est décédé le 26 janvier 2017.

Après sa mort, le juge a encore harcelé la famille le 6 février 2017 par des appels téléphoniques.

Deux autres pratiquants sont aussi persécutés

M. Liu Sicai et M. Song Guoli étaient avec M. Zhang le 13 mai 2016. M. Liu affichait aussi des posters.

M. Liu a été arrêté le 19 mai 2016 et envoyé au même centre de détention.

Le 4 janvier 2017, M. Liu a été en procès et condamné à six ans de prison. Sa famille n'a pas eu l'autorisation d'assister au procès.

Pendant ce temps, les proches de M. Song ont été harcelés par la police depuis la mi-janvier 2017. Les policiers ont fouillé les domiciles de ses proches dans la tentative de l'arrêter. Il n'avait pas d'autre choix que de quitter son domicile pour éviter d'autres persécutions.

Liste des gens responsables pour la mort de M. Zhang :

Su Benlu, juge en charge du cas : +86-153-39890253

Hao Jun, chef de police au Bureau 610 : +86-151-09438616

Zhong Lianrong, chef adjoint de police au Bureau 610 : +86-151-09438539

(Plus d'information de contact de responsables de persécution sont disponibles dans l'article original en chinois)

Voir aussi en chinois :

http://www.minghui.org/mh/articles/2017/2/3/甘肃靖远县张秉武被迫害致死

Traduit de l'anglais au Canada