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De la compassion pour un agent du Bureau 610

10 juin 2017 |   Écrit par une pratiquante en Chine

(Minghui.org) Mon mari et moi sommes des pratiquants de Falun Gong et nous possédons un magasin de détail. Un jour, vers la fin de l'année dernière, plus de trente personnes du Bureau provincial 610 et du poste de police local sont venues nous arrêter. Ils ont également confisqué nos biens personnels de notre domicile et de notre magasin.

Dans la camionnette de police, un officier du Bureau 610 m'a très mal traitée. « Vous n'avez pas à faire ça », lui ai-je dit. « On récolte ce que l'on sème. » Surpris, son ton s'est adouci.

Après notre arrivée au service de police, il s'est excusé pour sa mauvaise attitude plus tôt et m'a demandé de lui parler de ma situation. J'ai parlé de la façon dont le Falun Gong m'a changée physiquement et spirituellement. Je lui ai également dit que ma sœur avait été détenue et torturée jusqu'à la mort parce qu'elle pratiquait le Falun Gong. Il a écouté attentivement et m'a donné une orange.

À la fin, il a dit que ni mon mari ni moi n'avions besoin de rester au département de police. « Qu'en pensez-vous ? » m'a-t-il demandé.

« Laissez-le rentrer à la maison d'abord », lui ai-je dit, « ensuite je rentrerai chez moi aussi, alors notre enfant aura ses deux parents. »

« Vous pensez que c'est possible ? » a-t-il demandé.

« Oui, bien sûr » ai-je dit, parce que dans mon esprit, je demandais de l'aide à Maître Li. « Et vous m'aiderez aussi », ai-je ajouté.

« Moi ? Vous aider ? » Il a été surpris.

« Oui, j'ai confiance en votre conscience », lui ai-je répondu. « Après tout, je n'ai rien fait de mal. »

Nous avons continué à parler. Il m'a alors dit : « Vous êtes une bonne personne. Je vais vous aider. » Plus tard, mon mari a été libéré et « assigné à résidence» et j'ai été remise en liberté conditionnelle.

Après mon arrivée à la maison, j'ai vu que la police avait confisqué tous nos livres de Dafa. Bien que je pouvais continuer l'étude du Fa avec l'aide des autres pratiquants, j'ai eu des sentiments négatifs envers les agents du Bureau 610 et de la police.

À la mi-janvier de cette année, des agents du Bureau 610 sont entrés chez-moi. Je n'étais pas à la maison ce jour-là et ils ont arrêté mon mari.

Je suis allée au service de police pour secourir mon mari. Un agent de la sécurité m'a dit d'attendre dans le hall, alors je suis restée là pour émettre la pensée droite. Environ une demi-heure plus tard, l'agent du Bureau 610 et d'autres personnes sont sortis d'une réunion. Je l'ai salué, mais il m'a ignorée, faisant semblant de ne pas me voir.

Je n'ai pas abandonné et finalement je l'ai arrêté. Nous avons discuté pendant un moment et je lui ai demandé son numéro de téléphone. Il a refusé de me le donner en disant que c'était contre leur politique de donner des numéros de téléphone. « Mais je vous rappellerai bientôt », a-t-il dit.

Environ dix jours plus tard, il m'a appelée et nous avons parlé. Il pouvait sentir que je n'avais pas de sentiments négatifs envers lui. Il a été impliqué dans la persécution du Falun Gong pendant plus de dix ans et, en raison de la propagande diffamatoire du Parti, il ne connaissait toujours pas les faits concernant le Falun Gong.

Je pense que nous, les disciples de Dafa, devons être compatissants, c'est-à-dire donner à ces personnes une chance et essayer de les sauver.

Traduit de l'anglais au Canada