(Minghui.org) Au cours des mois de mai et juin 2015, des pratiquants de mon canton ont appris par le site Minghui qu'on intentait un procès contre Jiang Zemin, l'ancien chef du Parti communiste chinois, pour qu'il soit jugé pour avoir initié la persécution contre le Falun Dafa. Nous avons alors soumis nos plaintes par courrier spécial au bureau de poste.

Certaines plaintes ont été interceptées par la Division de la sécurité intérieure, mais le reste a été reçu par le Tribunal populaire suprême et par le Parquet populaire suprême.

J'ai envoyé ma lettre de plainte le 2 juin et j'ai été notifié officiellement que les documents avaient été reçus le 4 juin.

À la mi-juillet, je me suis rendu compte que mon téléphone était sur écoute et j'ai commencé à sentir une pression extrême.

Je n'étais pas chez moi au moment où j'ai été contacté par le chef de la Division de la sécurité intérieure, qui demandait qu'à mon retour je passe par son bureau pour bavarder. Pendant mon chemin du retour j'ai commencé à me sentir très mal à l'aise et je n'arrivais pas à m'empêcher de penser à la torture que j'avais vécue dans un camp de travaux forcés.

Soudain le Fa du Maître est entré dans mon esprit.

« J'ai dit qu'un cœur imperturbable domine dix mille agitations. »

(« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi au Canada 2005 », Enseignement de Fa dans les conférences (V))

J'ai pris conscience que cette peur m'avait été imposée par les forces anciennes, mais que j'étais un pratiquant de Falun Dafa, que je devais la nier et rester calme et imperturbable.

Le directeur de la Division de la sécurité intérieure du canton m'a téléphoné le 28 juillet et m'a dit de me présenter à son bureau le lendemain matin à 8 h. À 8 h précises.

Quand j'ai ouvert ma porte d'entrée le lendemain matin, un fonctionnaire de la sécurité intérieure rodait dehors et regardait les versets affichés sur ma porte.

Les versets disaient :

« Avec une vue électrique pour comprendre ce qui est incompréhensible

Avec un cœur droit pour rectifier les gens du monde sans droiture. »

Au dessus des versets il y avait une banderole sur laquelle était inscrit : « Le Fa rectifie le Cosmos ».

Il m'a regardé et ensuite il est parti.

J'avais avec moi cinq séries de documents de clarification de la vérité que j'avais préparés en vue de ma rencontre avec le directeur.

Un des documents contenait des renseignements sur les conséquences dévastatrices des actions de Jiang Zemin en tant que chef du régime communiste, les fausses auto-immolations place Tiananmen, et le crime des prélèvements des organes des pratiquants de Falun Dafa vivants. Le deuxième document contenait des témoignages personnels sur le Falun Dafa et comment moi et ma famille en avons bénéficié.

Le troisième série détaillait les leçons apprises à travers les procès de Nuremberg après la fin de la Deuxième guerre mondiale, les arrestations des gardes d'Allemagne de l'Est avant la chute du mur de Berlin et le versement massif de sang innocent lors des dix années de la Grande révolution culturelle.

La quatrième concernait la corruption à grande échelle des fonctionnaires du PCC et la rétribution karmique vécue par certains d'entre eux.

La cinquième concernait les lois et règlements chinois en cours.

J'ai émis la pensée droite sans discontinuer lorsque j'étais en route pour la Division de la sécurité intérieure.

En entrant dans la cour, un agent m'a dit « Je sais que le Parti communiste approche de sa fin, mais déposer plainte contre Jiang Zemin et essayer de le faire tomber ? Vous ne faîtes que vous créer des problèmes pour vous même. »

On m'a emmené dans un bâtiment où plus d'une demi-douzaine de personnes attendaient. Ils ont dit qu'il y avait eu un ordre venant d'en haut stipulant que toutes les personnes qui avaient déposé une plainte au criminel devaient avoir une prise de sang afin d'enregistrer leur ADN.

Je leur ai dit « Qu'importe d'où vient l'ordre, il ne compte pas. Prendre des spécimens sanguins est quelque chose qui touche de près aux crimes de prélèvement d'organes sur les pratiquants de Falun Dafa vivants. Je prend des notes sur chacun d'entre vous. Si rien ne m'arrive, tout ira bien pour vous. Si quelque chose m'arrive, vous serez tous tenus pour responsables. »

Le directeur de la Division de la sécurité intérieure a brandi la main et dit « Oubliez tout ça alors. » Depuis ce jour là, il n'y a plus jamais eu question de faire des prises de sang sur les pratiquants de notre canton. Je savais que c'était parce que mes pensées étaient droites et que mon cœur était en ligne avec Dafa, donc le Maître pouvait m'aider.

Le Maître a dit :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin II)

Mon attachement à la combativité

Plusieurs jours plus tard, j'ai reçu un mot de la Division de la sécurité intérieure disant que j'allais être détenu pendant quinze jours et j'aurai à payer une amende de 1000 yuans pour avoir envoyé une plainte au criminel contre Jiang. Mon allocation mensuelle de 700 yuans a été aussitôt retenue.

J'ai cherché à rencontrer le directeur de la Division, mais on m'a dit qu'il s'agissait d'un ordre venu de plus haut. Je suis allé alors parler avec le secrétaire du comité des affaires politiques et judiciaires du canton, et il m'a envoyé au Bureau 610.

J'ai essayé de mon mieux de contrôler mes émotions afin de sauver ces vies qui ne comprenaient pas la vérité sur le Falun Dafa, mais le directeur du Bureau 610 ne m'a pas laissé parler. L'impasse dans laquelle nous étions a fait venir tout le personnel du bureau, qui ont essayé de justifier leurs actions.

J'ai répondu à leurs arguments et leur ai dit : « Vous êtes censés faire respecter la loi, non pas l’enfreindre. »

Un à un, sans se faire remarquer, ils ont quitté le bureau.

Le directeur s'est rendu compte qu'il n'allait pas pouvoir me convaincre et a dit « Cet ordre ne vient pas de notre bureau. Il émane du département de la police du canton. »

Je suis allé directement au département de la police du canton pour parler avec le directeur. Un adjoint à la direction m'a dit que la décision venait du sommet et que la détention ne serait pas de seulement quinze jours.

Je suis allé au département des affaires législatives pour demander un contrôle judiciaire. Un responsable sur place a été très compréhensif et m'a conseillé ainsi : « Je pense qu'il vaudrait mieux pour vous de ne pas demander de revoir votre cas. La décision est venue d'en haut. Qui oserait s'y opposer ou la changer. Personne ne peut se permettre de perdre son travail à cause de ce cas. »

J'ai réfléchi sérieusement à ce qu'il avait dit, mais je n'avais pas la moindre intention de renoncer ou de faire des compromis.

Bien que j'avais essayé de mon mieux de rester calme, je savais que j'avais eu l'air assez énervé. Ma mentalité combative était mélangée avec mon attachement à la rancœur. Il y avait également ma notion humaine à vouloir faire entendre mes doléances. Une fois rentré chez moi, les larmes aux yeux, j'ai dit au Maître : « Je n'ai pas bien fait aujourd'hui. Avec des attachements et notions humaines si fortes, comment pourrais-je espérer sauver les gens ? »

Parler aux fonctionnaires du gouvernement municipal et provincial

Au moment où j'étais détenu illégalement, j'avais l'enseignement récent du Maître avec moi, « À propos de Dafa ». Avec d'autres pratiquants nous récitions « À propos de Dafa » et nous émettions la pensée droite ensemble.

Les gardiens ont essayé de nous faire écrire des déclarations de garantie pour dire que nous renoncions à notre foi en Falun Dafa, mais nous avons refusé. Je leur ai dit : « Vous nous détenez illégalement parce que nous avons déposé nos plaintes légales contre Jiang Zemin. »

On m'a séparé des autres pratiquants. Un soi-disant expert venu de la province et un supérieur hiérarchique du comité municipal ont été engagés pour s'occuper de moi.

Le supérieur m'a expliqué qu'il était là pour s'assurer de ma ruine, et que j'avais été désigné pour être isolé et attaqué.

Les documents qu'il avait avec lui avaient été publiés par différents ministères et commissions. J'ai dit : « Ces documents datent du pire moment de la persécution du Falun Gong par Jiang Zemin. C'est de l'histoire ancienne. »

J'ai continué d'une voix calme à citer les dispositions qui existent dans la Constitution concernant la liberté de croyance, et les nouveaux règlements et régulations concernant l'enregistrement des cadres supérieurs et des fonctionnaires de la sécurité publique qui participent aux procédures judiciaires, ainsi que les magistrats qui traitent ces dossiers, faisant remarquer qu'ils auront tous à répondre de leurs actions.

Je l'ai assuré que le Falun Dafa serait bientôt prouvé juste et j'ai suggéré qu'il se souvienne des leçons apprises à travers les procès de Nuremberg, la condamnation des gardes du mur de Berlin et l'histoire de la Révolution culturelle.

Je lui ai dit : « Nous avons l'un et l'autre vécu ce dernier demi-siècle. Pourquoi ne pas nous laisser une sortie ? »

Son attitude a changé visiblement lorsqu'il a souri en disant : « Tenons-nous en là pour aujourd'hui. »

Avec un grand soupir je me suis détendu. Les larmes aux yeux, j'ai remercié le Maître encore et encore. Dans mon cœur, je savais que quand mon xinxing est au bon niveau par rapport au Fa, notre Maître bienveillant allait dissoudre toutes les épreuves sur mon chemin.

Mon employeur a mis en place un groupe spécial de sept personnes avec à sa tête le proviseur lui-même. Un ordre venant d'en haut a stipulé que l'école devait me retirer toutes mes responsabilités professorales et qu'on me confie les travaux les plus bas et les plus salissants.

J'avais déjà parlé du Falun Dafa aux autorités de l'établissement scolaire, ils ont donc compris ma situation. Bien qu'ils n'avaient d'autre choix que d'obéir aux ordres, ils ont fini par me donner des travaux plus légers et plus faciles. Le résultat était que je disposais de davantage de temps pour me consacrer aux trois choses que le Maître nous demande de faire.

Le « groupe spécial » a tenu de nombreuses réunions pour me parler, donc, chaque fois j'avais l'occasion de leur parler de la bonté et de la beauté du Falun Dafa .

La femme du principal adjoint est revenue d'un voyage à Taïwan et a dit a tout le monde au bureau de l'école : « Il y a tellement de monde qui pratique le Falun Gong à Taiwan. »

Au fur et à mesure que davantage de personnes vont à l'étranger, ils sont d'autant plus exposés à la vérité, et mon environnement de travail devient de plus en plus détendu.

Les autorités de l'école me traitent de mieux en mieux, et je continue à m'assurer de toujours bien faire mon travail et ceci sans la moindre plainte, comme on s'y attend de la part d'un pratiquant de Falun Dafa.

En me souvenant du passé, je comprend que tous ces mois et années difficiles avaient tous été arrangés par le Maître afin de me forger, d'établir ma vertu majestueuse et de sauver les gens.

Auparavant quand je voyais quelqu'un de la Sécurité publique, un sentiment instinctif de haine montait dans mon cœur, mais maintenant, je regarde chacun d'entre eux comme un être à sauver et je vais vers eux pour les saluer. Le changement dans mon cœur est véritable et vient du fin fond de moi.

Ce qui précède est ce que j'ai appris et vécu lors du processus de déposer une plainte contre Jiang Zemin. Veuillez m'indiquer s'il y a quelque chose d'inapproprié.

Merci, Maître ! Merci compagnons de cultivation !

Heshi

Traduit de l'anglais en France