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« Je veux mettre un like à votre message une centaine de fois ! »

25 juin 2017 |   Écrit par Chuchen, une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Quand j'étais jeune, j'étais très gâtée. Ça ne s'est pas amélioré en grandissant. Je voulais toujours faire à ma façon, je voulais toujours gagner. Si je souffrais même le moindre soupçon d'une perte, j'allais être absolument malheureuse. Malgré le fait que je faisais toujours les choses à ma façon, je pensais que la vie était injuste et je me plaignais sans cesse.

C'était ainsi, jusqu'à ce qu'on me présente le Falun Dafa.

Après que je suis devenue une pratiquante, j'ai appris le respect et suis devenue prévenante envers les autres. Je cherchais mes propres défauts chaque fois que des conflits surgissaient – seulement alors ai-je éprouvé la beauté d'un esprit ouvert et le sentiment d'être vraiment à l'aise avec moi-même. Mes amis m'ont même dit que j'étais devenue plus gaie, plus tolérante et plus compréhensive.

Avec l'élévation de mon état mental, j’ai eu des améliorations concernant ma santé en correspondance. Je me sentais comme la personne la plus chanceuse sur terre !

Il y a deux ans, j'ai été renversée par un camion de benne à ordures alors que je conduisais. Tout le côté droit et l'avant de ma voiture ont été déformés. L'autre conducteur était terrifié et m'a dit qu'il aimerait que quelqu'un vienne pour aider.

À ce moment-là, je savais que je n'allais pas le traiter comme je l'aurais fait si je n'étais pas une pratiquante de Falun Gong. Je me suis souvenue que le Maître nous demande de toujours mettre les autres en premier. Je l'ai consolé et lui ai dit que ce serait ma compagnie d'assurance qui allait réparer ma voiture. Cependant, quand j'ai appelé mon agent, il m'a dit que j'avais seulement la couverture de responsabilité civile.

Le chauffeur semblait être un honnête jeune homme qui essayait juste de gagner sa vie. Notre accident a bloqué la route et quelques voitures attendaient. Je lui ai dit que nous devions déplacer les véhicules, car nous bloquions le trafic. Il a insisté pour que nous attendions de l'aide et qu'avec un peu de chance nous pourrions trouver un arrangement.

Une femme d'âge moyen est venue et a voulu comprendre ce qui s'était passé et qui était responsable. L’un des conducteurs dans les voitures que nous avions bloquées était l’un de mes amis. Il a essayé de lui expliquer que ce n'était pas ma faute.

J'ai dit à la femme : « Je sais que le jeune homme travaille dur et qu'il ne voulait pas que cela arrive. Je suis une pratiquante de Falun Gong ; s'il vous plaît, soyez assurée que je ne profiterai pas de lui. Si cela coûte beaucoup pour réparer la voiture, il devra partager une partie des frais, mais si ce n'est pas beaucoup, je vais m'en occuper. »

La femme semblait émue.

« Vous êtes très aimable. Le conducteur est mon neveu », a-t-elle dit. « S'il vous plaît, dites-moi combien vous dépenserez pour la voiture. »

Les spectateurs ont aussi été émus par ma générosité. Je leur ai dit que c'était seulement parce que j'étais une pratiquante de Falun Gong.

J'ai amené la voiture à un garage et le devis était de plusieurs milliers de dollars. Le propriétaire du garage a été choqué d'apprendre que j'avais laissé l'autre conducteur partir après qu'il ait presque détruit ma voiture.

Le lendemain, la tante du conducteur a appelé. J'ai appris que le conducteur était orphelin et que c'est elle qui l'avait élevé et lui avait trouvé le travail de conduire le camion. J'ai dit à la tante que je me sentais désolée pour le jeune homme terrifié.

« Le montant qu'il pourrait payer m'aiderait beaucoup, mais il semble que ce soit un fardeau pour lui. Je vais m'occuper de la facture », ai-je dit.

Elle a insisté pour tout payer elle-même. J'ai refusé, parce qu'elle n'avait rien fait. Elle m'a dit qu'elle avait discuté de cela avec son mari et qu'ils ont tous les deux réalisé que les pratiquants de Falun Gong étaient vraiment de bonnes personnes, malgré ce que d'autres ont dit dans la persécution.

« Nous vous respectons vraiment, vous et votre croyance », a-t-elle dit.

La vérité est que je ne pouvais pas vraiment me permettre de réparer la voiture. Mon mari est mort il y a des années et j'ai dû élever mes deux enfants toute seule. Le plus jeune était encore à l'école et je pouvais à peine faire face à toutes ses dépenses. Je n'ai parlé à aucun de mes fils de l'accident, parce que je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent.

Mon fils aîné était à l'armée et ne rentrait à la maison que quelques fois par an. Il m'a appelée pour que j'aille le chercher à la gare alors que ma voiture était encore au garage. J'ai dû lui dire ce qui s'était passé. Il était très inquiet et n'arrêtait pas de poser des questions.

« Je vais bien. Le pauvre jeune homme était terrifié et je ne pouvais pas lui demander de l'argent », ai-je dit.

Mon fils est devenu silencieux.

Plus tard, j'ai vu que mon fils avait posté un message avec ma photo sur son flux de WeChat. Il y avait un message : « Une mère comme ça est la fierté de ma vie. »

Mes larmes ont coulé.

J'ai aussi vu que ma nièce a répondu au message en disant : « Je veux mettre un like [« j'aime » en français] à ce message une centaine de fois ! »

Elle m'a aussi envoyé un message : « Tu es notre modèle ! Nous voulons tous devenir de bonnes personnes comme toi ! »

La voiture a fini par ne pas coûter autant que prévu, environ quatre cents dollars. Je crois que le mécanicien a été ému par mon attitude et a essayé de m'aider.

Traduit de l’anglais au Canada