(Minghui.org) Quatre pratiquants de ma région et moi-même avons été arrêtés en 2009, parce que nous parlions aux gens du Falun Dafa ou avions des informations au sujet de Dafa en notre possession. Tous les cinq avons écopé respectivement de cinq ans et demi à huit ans de prison.

Après que mon arrestation a été approuvée, mon dossier a été présenté au parquet du canton. Dès que j’ai été mise en liberté conditionnelle pour raison médicale, j’ai quitté mon domicile et ne me suis pas présentée aux convocations. Cela m’a valu d’être inscrite sur la liste des « personnes recherchées » du département de police local.

Je suis passée par une période très difficile lorsque j’étais en fuite, en raison de la peur. Mais petit à petit, en ayant davantage confiance en le Maître et le Fa, j’ai pu m’élever et dépasser cela. Je n’avais plus peur et traitais chaque chose comme une opportunité de clarifier la vérité. Ma pensée droite est devenue plus forte et ma peur a diminué. Mon nom a finalement été effacé de la liste des personnes recherchées.

Dépression

Je ne peux même pas commencer à décrire à quel point il m’a été difficile de quitter mon domicile pour la première fois. Je portais un masque et un chapeau partout où j’allais et je ne passais que par des ruelles ou de petites routes mal entretenues afin d’éviter la police. Je ne parlais pas aux gens que je connaissais lorsque je croisais leur chemin, de peur qu’ils me reconnaissent. Je me sentais inférieure, toujours à me cacher comme un rat.

Même si je continuais à faire les trois choses qu’un pratiquant de Dafa doit faire, mon cœur était lourd et j’étais déprimée. J’étais très passive et pessimiste vis-à-vis de l’avenir. J’étais souvent touchée par les pensées des gens ordinaires et laissais mes attachements et conceptions prendre le dessus. Mon état de cultivation était loin des exigences du Fa et je n’avais pas une attitude droite.

Je voulais faire face à ma peur et faire une percée, mais il m’était vraiment difficile de sortir de cette dépression. Comme le temps passait, j’avais du mal à progresser et ne pouvais pas rester diligente et maintenir ma croyance en le Maître et le Fa. Mes conceptions humaines et mes attachements me dominaient et m’empêchaient de progresser dans ma cultivation.

Les autorités locales menaçaient et harcelaient constamment ma famille, en particulier durant les sessions plénières de l’Assemblée nationale populaire et de la Conférence consultative politique du peuple chinois.

J’étais constamment en mouvement et je restais avec des proches, des amis, et des compagnons de cultivation. Je veux leur demander pardon pour les problèmes que je leur ai occasionnés et aussi les remercier pour leur aide.

Se cacher de nouveau après la première occurrence

Chaque année, le département de police local faisait son maximum pour retrouver les gens inscrits sur la liste des personnes recherchées. En 2014, ils m’ont arrêtée chez moi. Huit agents ont débarqué et la tension était palpable. Ils m’ont encerclée, bloquant toutes les issues et me lançant des regards furieux.

Ma première pensée a été : « Maître, aidez-moi. » Je savais que je devais les sauver. Tout en émettant la pensée droite pour éliminer les facteurs pervers derrière eux, je leur ai demandé de s’asseoir et leur ai offert de l’eau. Je voulais leur montrer la gentillesse d’un pratiquant de Dafa. L’expression sur leur visage s’est adoucie et l’atmosphère s’est détendue.

Au lieu de les suivre, je leur ai clarifié la vérité. Après plus d’une heure, l’un d’entre eux a appelé leur chef et ils sont tous partis. De peur qu’ils ne reviennent, je suis partie sitôt leur voiture disparue et je suis allée me cacher de nouveau.

Je me suis échappée, mais la peur ne m’a pas quittée

La même chose s’est produite à nouveau en 2015. Six agents du poste de police de Chengguan m’ont encerclée à la maison. J’étais assez calme, parce que j’avais déjà été dans la même situation l’année précédente. Je savais que j’avais besoin du Maître pour me renforcer et pour éliminer les facteurs pervers présents derrière eux. J’ai commencé à leur clarifier la vérité et à leur dire qu’il ne valait pas la peine d’être les hommes serviles de Jiang Zemin. J’ai pris l’exemple de Zhou Yongkang, qui a été condamné à vie pour corruption, et les ai avisés d’apprendre la vérité au sujet de Dafa et de ne pas se ranger du mauvais côté. Je leur ai dit que le Falun Dafa n’était pas sur la liste des 14 sectes identifiées par le Bureau général du Parti communiste chinois, le Bureau général du Conseil d’État et le ministère de la Sécurité publique en 2014.

L’un d’entre eux a demandé : « Pourquoi ne le savions-nous pas ? » Je leur ai dit d’aller vérifier sur Internet. J’ai dit : « C’est pour votre bien que je ne vous suis pas. » Après avoir parlé de Dafa pendant plus d’une heure, ils sont finalement partis. J’ai quitté la maison après eux.

Se débarrasser de la peur

Ma peur de rencontrer la même situation est devenue un fort attachement en 2016. Peu importe mes efforts, je n’arrivais pas à m’en débarrasser. J’ai étudié le Fa et émis la pensée droite. J’ai décidé que je ne partirais plus de chez moi. J’étais déterminée à rester.

Une pratiquante locale m’a envoyé un message quelques jours plus tard et m’a dit qu’un autre pratiquant condamné une première fois en 2009 avait été récemment arrêté de nouveau. Il était aussi sur la liste des personnes recherchées. Elle m’a demandé ce que je prévoyais de faire. Même si je lui ai dit que je n’avais pas peur et que cela ne me perturbait pas, mon cœur commençait à cogner et ma poitrine à se serrer.

C’était la peur. J’en avais assez et j’étais déterminée à ne plus me cacher de nouveau. Il était temps de faire face à la peur et de l’éliminer. Les choses sont sur le point de changer lorsqu’elles atteignent leur paroxysme. J’ai émis la pensée droite jusqu’à ce que je puisse ressentir que la peur avait complètement disparu de mon champ.

Le Maître a dit :

« Le Fa peut briser tous les attachements, le Fa peut briser toutes les perversités, le Fa peut briser tous les mensonges, le Fa peut affermir la pensée droite » (« Éliminer les interférences », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

« Que vous soyez bouddha, tao, dieu ou démon, n’espérez pas ébranler mon cœur » (« Les démons engendrés par son propre esprit », Zhuan Falun)

« J’ai dit qu’un cœur sans agitation peut maîtriser dix mille agitations. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin (II))

« Si la volonté n’est pas ferme

Les épreuves sont comme des montagnes

Comment sortir du monde profane ? »

(« Couper », Hong Yin (II))

« … mais n’accordez pas trop d’importance à la chose elle-même. Plus vous grossissez la difficulté, plus cette affaire devient difficile, puisque l’apparence naît du cœur, donc cette affaire devient plus compliquée. “L’apparence naît du cœur”, il y a là un autre niveau de signification, c’est que vous lui donnez une position élevée en vous considérant vous-mêmes tout petit. Ne considérez pas ces choses elles-mêmes comme extraordinaires, sauver les gens est une affaire tellement grande, faites ce que vous devez faire, ayez l’esprit tranquille, ne vous en faites pas si vous rencontrez ou entendez des choses qui ne vont pas selon vos souhaits et qui ne vont pas comme vous voulez, faites bien ce que vous avez à faire ouvertement et dignement. Quand vous n’êtes ni perturbés, ni entraînés par ce qui est pervers, il ne naîtra chez vous aucun facteur mauvais, la perversité deviendra alors insignifiante, vous-mêmes deviendrez hauts et grands, la pensée droite sera puissante. C’est vraiment comme ça. » (« Enseignement de la Loi lors d’une réunion de The Epoch Times »)

« Si tu as peur elle t’attrapera

Quand les pensées sont droites la perversité s’écroule »

(« Qu’y a-t-il à craindre ? », Hong Yin (II))

La police se manifeste à nouveau

Alors que mon mari passait la porte pour sortir un après-midi de décembre 2016, il est tombé sur quatre agents en civil. Ils ont dit qu’ils venaient du département de police et voulaient entrer. Mon mari a essayé de les en empêcher. Je les ai entendus se disputer bruyamment dans le hall et j’ai réalisé que l’épreuve était arrivée.

Cette fois-ci, je n’avais pas la moindre peur et j’étais très calme. J’ai ouvert la porte, j’ai souri et j’ai dit : « Entrez. Entrez, s’il vous plaît. Il fait froid dehors. » Tout le monde s’est immédiatement calmé, comme si la perversité avait perdu le contrôle de la situation. Chacun a commencé à parler plus calmement et l’atmosphère s’est allégée.

Les policiers m’ont montré leurs cartes d’identité et ont dit qu’ils étaient du département de police de la ville. J’ai dit : « Ouah. Mon dossier est arrivé jusqu’à la ville ? » L’un d’entre eux a sorti un morceau de papier avec une petite photo de moi et m’a demandé : « Est-ce vous ? Le papier indique “fugitive”. » J’ai répondu : « Ça ne semble pas très bon. Quel crime ai-je commis ? »

L’un d’entre eux a dit : « C’est une affaire qui date de 2009. Le département de police du canton n’a pas pu s’en charger, c’est pourquoi nous sommes ici. S’il vous plaît, veuillez nous suivre. » Tout en émettant la pensée droite, je leur ai expliqué que je ne pouvais pas les suivre.

Je leur ai clarifié la vérité et leur ai dit : « Je ne peux pas aller avec vous : cela vous porterait préjudice si je le faisais. Puisque vous êtes tous là, je vais vous expliquer pourquoi je ne peux pas venir. Ce que vous faites est erroné et illégal. Vous violez la loi alors que vous êtes des agents d’application de la loi. Vous violez mon droit constitutionnel de liberté de croyance et d’expression. Cela ne vous apportera rien de bon. »

Un membre de ma famille, qui est aussi un pratiquant, m’a aidée à leur clarifier la vérité et leur a dit de ne pas commettre de crimes contre les pratiquants de Dafa. Je suis alors allée dans une autre pièce pour émettre la pensée droite et demander l’aide du Maître. J’ai émis la pensée droite pendant plus d’une heure pendant que mon parent leur expliquait les faits dans le salon.

Le Maître a dit :

« La compassion peut faire fondre Ciel et Terre en printemps »

(« La Loi rectifie l’Univers », Hong Yin (II))

« … si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. »

(« Les caractéristiques du Falun Dafa », Zhuan Falun)

Cette fois-ci, je suis restée imperturbable comme un roc, indestructible. Personne n’aurait pu me faire bouger.

La grosse épreuve

Les agents sont entrés dans la pièce où je me trouvais et ont dit : « Tante, nous ne sommes pas contre les pratiquants de Falun Gong. Nous poursuivons les criminels. » J’ai répondu : « Je ne suis pas une criminelle. Je n’ai violé aucune loi. » Ils ont vu tous les livres de Dafa et les dépliants dans ma chambre, mais n’ont rien dit.

Je m’examinais moi-même tout en parlant avec eux et j’ai réalisé que ma cultivation n’était pas à la hauteur. Ma pensée droite n’était pas adéquate et mes attachements me limitaient. Il n’était pas suffisant de juste s’asseoir ici et d’émettre la pensée droite pour faire une percée, je devais élever mon niveau de cultivation et éliminer ma peur jusqu’à la racine.

La police est arrivée aux environs de 15 h et est restée pendant plus de deux heures. Peu importe comment nous leur expliquions les choses, ils ne partaient pas. Ils ont dit : « Tante, vous êtes vraiment une bonne personne et c’est pourquoi nous avons attendu si longtemps. S’il s’agissait de quelqu’un d’autre, nous l’aurions déjà menottée et emmenée. »

J’ai pensé en moi-même : « Je crois en le Maître et le Fa. C’est une grosse épreuve et je vais prendre un risque et voir si cela marche. » J’ai dit au Maître : « Maître, je vais partir avec eux. Je n’ai pas peur de la mort. » Si c’était la grosse épreuve comme je le pensais, je voulais prouver que j’étais de l’or et pas du sable. J’ai changé mes vêtements et j’ai suivi la police aux alentours de 17 h 30 ce jour-là.

Relâchée en l’espace de deux jours

Il y avait une tempête de sable ce jour-là et la visibilité était très mauvaise. Nous ne pouvions pas voir à plus de 30 mètres devant nous. Personne ne parlait dans la voiture ; l’attention de chacun était fixée sur la route. J’ai émis la pensée droite tout du long jusqu’au centre de détention de la ville. Lorsque nous sommes arrivés à 20 h, on m’a dit que j’allais passer un examen médical. Je me suis rappelé les paroles du Maître :

« Un Bouddha, d’un seul geste de la main, pourrait faire disparaitre toutes les maladies de l’humanité́ entière » (« Le pouvoir de connaître la destinée », Zhuan Falun)

J’ai agité la main pour éliminer tous les facteurs pervers derrière la police et les gardiens. J’ai pensé : « Maître, renforcez-moi. Ce n’est pas un endroit pour moi. J’ai encore beaucoup de choses à faire. Je ne peux pas perdre mon temps ici. Je dois rentrer chez moi. » Lorsque j’ai entendu que ma pression sanguine était très élevée, j’ai immédiatement eu les larmes aux yeux : notre Maître compatissant m’avait sauvée.

Les policiers ne s’attendaient pas à cela et se sont regardés entre eux en silence. Ils ont appelé mon mari sur-le-champ et lui ont dit que je serais libérée le lendemain. Ils m’ont aussi dit de ne pas m’inquiéter, car je n’allais pas être admise au centre de détention ni dans aucun centre de détention de la province, étant donné ce problème.

Nous sommes restés à l’hôtel cette nuit-là. L’un des trois agents de police était une femme qui m’a posé beaucoup de questions au sujet de Dafa. Je leur ai dit ce que Dafa était vraiment et pourquoi la persécution était mauvaise. Finalement, tous les trois ont appris comment méditer avec les jambes croisées et comment faire les mouvements de main.

Le lendemain, nous avons attendu toute la journée, mais comme les papiers n’étaient pas en règle, nous avons dû rester une nuit supplémentaire. Le troisième jour, j’ai réalisé que le fait de ne pas avoir clarifié la vérité en profondeur était la cause de ce délai, alors je suis allée dans le hall de l’hôtel et j’ai parlé à quelques jeunes agents. Ils ont tous écouté attentivement et acquiesçaient de la tête de temps en temps, en disant des choses comme : « Cela semble tout à fait censé. Vous [les pratiquants de Dafa] devez tous être de bonnes personnes. »

J’ai demandé à un agent dans l’après-midi : « Qu’est-ce que nous attendons ? » Il a répondu : « Je ne suis pas sûr. Le parquet du canton n’a pas dit grand-chose. Ils nous ont demandé de vous emmener au centre de détention et de présenter votre dossier au département de police de la ville. »

J’ai dit : « Le Parti est vraiment fini. Tous ces allers-retours entre responsables, essayant d’échapper à leurs responsabilités. Pourquoi ne démissionneriez-vous pas du Parti ? » Lorsqu’il a accepté, j’ai ajouté : « J’imagine que nous allons devoir faire ce que la ville nous demande. » Il a appelé mon mari et lui a demandé de venir me chercher.

Clarifier la vérité aux personnes impliquées

Trois agents du poste de police de Chengguan se sont présentés chez moi peu après que je sois retournée à mon domicile. Ils m’ont expliqué que c’était la décision du parquet que je sois surveillée et que j’écrive mon adresse. Lorsqu’ils m’ont demandé mes empreintes digitales, j’ai refusé.

« Jeunes hommes, ce que vous faites est contraire à la loi. Si je ne signe pas les papiers et que je ne donne pas mes empreintes digitales, tout ira bien pour vous. Mais si je fais cela, votre avenir sera compromis. » Les trois agents sont partis en moins de cinq minutes. Le lendemain, j’ai reçu un appel m’informant que je n’étais plus sous surveillance.

J’ai été convoquée par le tribunal au début du mois de juin 2017. La jeune femme qui présidait en tant que juge m’a dit que, selon le parquet, j’avais commis un crime et elle m’a demandé ce que j’avais à dire à ce sujet.

J’ai dit : « Dafa est innocent. Nous, les pratiquants, vivons nos vies selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance de Dafa et essayons de maintenir une bonne moralité. Cela est bénéfique de bien des façons et ne cause aucun mal. »

Je n’ai pas obéi lorsqu’on m’a demandé de signer mon nom et de donner mes empreintes digitales, parce que les papiers disaient que j’avais commis un crime, alors que je n’avais rien fait de mal. La juge a rapporté cela à son superviseur et on lui a dit que je n’avais pas besoin de signer et que je pouvais partir librement.

J’ai dit à la jeune juge : « Nous nous sommes rencontrées, c’est parce que nous avons une affinité prédestinée. S’il vous plaît, rappelez-vous que le Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Elle a souri et a dit : « D’accord. D’accord. »

J’ai réalisé à partir de cette expérience que si nous ne voyons pas les choses comme les grosses affaires qu’elles peuvent sembler être et les considérons d’une perspective plus élevée, elles ne sont plus rien. Lorsque j’ai été vraiment capable de parvenir à cela, il a soudainement été facile de passer l’épreuve. À présent, je sens que mon champ est propre, clair et lumineux. Je me sens très à l’aise et tranquille.

Clarifier la vérité à l’avocat

Mon fils a engagé un avocat de la défense pour me représenter au tribunal. Un pratiquant avait une autre compréhension au sujet des avocats et m’a suggéré de ne pas en prendre un. J’ai demandé à mon fils ce qu’il en pensait. Il m’a demandé : « Maman, es-tu attachée au fait d’avoir un avocat ? »

Sa question m’a fait comprendre qu’en tant que pratiquante de Dafa, j’étais le personnage principal de ce spectacle et qu’avoir un avocat ou non était sans importance. Comment le personnage principal pourrait-il être attaché au fait d’avoir un avocat ? Mais après en avoir parlé avec une autre pratiquante, j’ai décidé de prendre un avocat, parce que lui aussi avait besoin d’être sauvé.

Avec l’autre pratiquant condamné en 2009, j’ai été convoquée au tribunal le 25 janvier. Une fois que les juges ont fait leurs propres déclarations liminaires, ils ont demandé ce que les avocats avaient à dire. L’avocat de l’autre pratiquant a dit : « Le procureur qui était originellement responsable de ce dossier est mort dans un accident de voiture. Les deux jeunes agents qui l’ont remplacé en 2014 ne sont entrés au parquet qu’un an après que le dossier a été établi. Ils ne savent rien du dossier et ne sont pas qualifiés. Je demande que le tribunal les dispense d’être davantage impliqués. » La session a pris fin en une demi-heure.

Nous avons de nouveau été jugés le 22 mars. Mon avocat m’a défendu en citant les articles 35 et 36 de la Constitution et a plaidé non coupable. Je me suis aussi défendue moi-même et j’ai plaidé non coupable.

J’ai dit : « En vivant selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, j’essaie d’être une bonne personne avec un bon caractère moral. Ce que font les pratiquants de Dafa est légal et devrait être protégé par la loi. Arrêter des pratiquants innocents est contre la loi et est une violation de la Constitution chinoise. »

Mon avocat a conclu : « Les accusations contre ma cliente ne sont pas constitutionnelles et n’ont pas de base légale. Tout ce que ma cliente a fait devrait être protégé par la loi. »

Mon avocat et moi avons bien travaillé ensemble à l’intérieur et à l’extérieur de la salle d’audience, et j’ai pu lui clarifier la vérité en profondeur. J’étais vraiment heureuse qu’il se soit bien positionné et qu’il ait choisi de se ranger du côté de la droiture.

Mon nom est effacé de la liste des personnes recherchées

Ma condamnation a été repoussée indéfiniment et on m’a effacée de la liste des personnes recherchées. Je n’ai plus à me cacher ni à avoir peur lorsque j’entends quelqu’un frapper à la porte. Je n’ai plus besoin de porter un chapeau ni un masque partout où je vais. Je peux marcher dans la rue, et me rendre aux réunions avec dignité et parler à qui je veux.

Ceux qui m’ont aidée, y compris mes amis, ma famille et mes compagnons de cultivation, ne sont plus confrontés aux harcèlements et aux menaces, et ils n’ont plus à s’inquiéter pour moi. En gardant la pensée droite et en ayant plus confiance en le Maître et le Fa, je me suis extirpée d’une situation difficile qui durait depuis longtemps.

Comment ai-je été capable de passer l’épreuve ? J’ai essayé et j’ai découvert que c’était vraiment comme ce qu’a dit le Maître :

« Après être passé́ sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon » (« Une personne de grande prédisposition spirituelle », Zhuan Falun)

J’exprime mes sincères remerciements à notre Maître compatissant. Maître, je ne vous laisserai pas tomber.

    Veuillez par compassion indiquer toute chose qui n’est pas conforme au Fa.

Traduit de l’anglais en Europe