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Dehui, province du Jilin : 10 personnes condamnées à de la prison pour avoir résisté à la persécution du Falun Gong

5 août 2017 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Dix habitants de la ville de Dehui, province de Jilin, ont été condamnés à de la prison parce qu'ils ont refusé d’arrêter de parler aux gens de la persécution par le régime communiste chinois du Falun Gong, une discipline spirituelle basée sur le principe de Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

La police avait surveillé les dix pratiquants de Falun Gong pendant des mois avant de tous les arrêter en l'espace de douze heures, entre le 21 et le 22 septembre 2016. Aucun des pratiquants n'a été autorisé à engager un avocat pour défendre son droit constitutionnel à la liberté de croyance. Les avocats nommés par le tribunal ont été chargés de déposer des plaidoyers de culpabilité en leur nom.

Les pratiquants ont comparu la première fois devant le tribunal le 24 mars 2017. Lorsque l'audience a repris ,le 18 juillet, le juge Wang Rongfu les a déclaré coupables et a prononcé les peines suivantes.

Mme Li Ruifeng : 7 ans

M. Wang Chengshun : 5 ans

M. Cui Tao : 4 ans

Mme Li Shaozhen et Mme Hao Jie : 3,5 ans chacune

Mme Yang Jinyu, Mme Ma Baofang et Mme Zhang Fengqiu : 3 ans chacune

Mme Hu Bo : 2 ans

Mme Yang Jinfeng (soeur de Mme Yang Jinyu) : 1 an

Mme Yang Jinfeng a également été condamnée à une amende de 5 000 yuans, et les autres, 10 000 yuans chacun.

Tous les pratiquants se sont engagés à faire appel de leur peine.

Des parents âgés ont été sortis de la salle d'audience

Au cours de la deuxième audience, le 18 juillet, le procureur Sun Yongchao a diffamé le Falun Gong comme il l'avait fait lors de la première audience. La mère des soeurs Yang, Mme Wang Xiuqin, a répondu : « Mes filles sont toutes deux de bonnes personnes ! Je suis très heureuse d'avoir de si bons enfants. Le Falun Gong est bon ! Le parti communiste chinois est maléfique et ça ne va pas durer longtemps ! »

Environ cinq huissiers de justice ont traîné Mme Wang, meurtrissant son bras gauche et sa main droite en le faisant.

Le mari de Mme Wang, septuagénaire, a été sorti de la salle d'audience peu de temps après.

Les familles déposent des plaintes contre les auteurs

La veille de la deuxième audience, Mme Wang et son mari, ainsi que les neuf autres familles des pratiquants, ont déposé une plainte contre le parquet de la ville de Dehui et le tribunal de la ville de Dehui auprès du parquet intermédiaire de la ville de Changchun.

Ils ont accusé le parquet et le tribunal de la ville de Dehui d'inculper et de juger leurs proches sans aucune base juridique. Parce qu'il n'y a aucune loi en Chine contre le Falun Gong, les pratiquants n'auraient jamais dû être arrêtés.

Les familles ont également accusé le procureur Sun et la police locale d'intimider et de maltraiter les membres de la famille des pratiquants. Le procureur Sun a ordonné à la police de détenir la mère des soeurs Yang, Mme Wang, lorsqu'elle a demandé la libération de ses filles. Elle a été détenue pendant dix jours.

La femme de M. Cui Tao, sexagénaire, a été giflée par la police quand elle a posé des questions à propos de son mari.

Un chef de section auprès du parquet intermédiaire de la ville de Changchun a reçu les membres de la famille. Il a reconnu que la police avait eu tort de battre quelqu'un et leur a demandé de le signaler au Bureau des appels au sein du parquet intermédiaire.

Zhao Yongliang du bureau des appels a fait remplir un formulaire aux familles, mais a refusé de faire part de leurs plaintes.

Les familles ont ensuite rendu visite au bureau d'appel du parquet de la province de Jilin. Le réceptionniste a déclaré qu'il n'osait pas prendre leur cas par crainte de perdre son emploi. Il leur a demandé de faire appel au Bureau 610, une agence extrajudiciaire chargée d'éradiquer le Falun Gong et qui a reçu le pouvoir de passer outre le système juridique.

Les parents des sœurs Yang ont déposé une autre plainte contre le procureur Sun après l’audience du 18 juillet, cette fois auprès du Parquet populaire suprême.

Traduit de l'anglais en Europe