(Minghui.org) J'ai été arrêté pour avoir parlé aux gens de la persécution du Falun Dafa au marché. J'ai alors été emmené à un centre de détention.

J'ai regardé à l'intérieur et j'ai réalisé que je n'avais pas été concentré pendant l'étude du Fa et quand j'émettais la pensée droite. J'avais également un fort attachement à la peur et je prenais le fait de clarifier la vérité comme un emploi et non comme faisant partie de mon xiulian. La perversité avait alors profité de mes lacunes et attachements. J'ai demandé l'aide du Maître afin de pouvoir sortir du centre de détention et de me fournir une autre occasion pour mieux cultiver.

La peur

Ma première pensée a été d'étudier le Fa et d'émettre la pensée droite. Cependant, je ne pouvais me souvenir d'aucun des enseignements du Maître ni émettre la pensée droite, car mes pensées erronées interféraient avec mon esprit.

J'ai essayé d'expliquer les faits à propos du Falun Dafa aux autres détenus, mais ils ont refusé d'écouter. Ils ont au contraire commencé à calomnier Dafa et le Maître.

Après cela, j'ai souvent entendu la musique des exercices de Dafa et j'ai réalisé que le Maître m'encourageait à faire les exercices. Je ne pouvais pas éliminer la pression et la peur, et je n'osais pas les faire.

Une nuit, il y avait un orage qui a duré une demi-heure. Un coup de tonnerre était tellement assourdissant que cela semblait se trouver juste au-dessus du centre de détention. Tous les autres détenus dans ma cellule ont eu peur et sont restés debout, mais je ne pouvais pas bouger ni ouvrir les yeux.

J'ai entendu un détenu dire : « Votre Maître est ici pour vous sauver. » J'ai senti la même chose dans mon cœur. Le Maître a vu que je ne pouvais pas percer les forces anciennes qui me persécutaient et m'a aidé à éliminer la perversité dans les autres dimensions. J'ai versé des larmes, sachant que je n'avais pas répondu aux attentes du Maître.

À travers ma vision troublée, je voyais des objets en rotation comme des Falun qui volaient autour de mon corps. J'étais surpris et j'ai pensé : « Le Maître m'a-t-il abandonné et a-t-il enlevé les choses qui m'avaient été données ? » Je me suis calmé et j'ai éliminé cette pensée négative.

Évidemment, le Maître était encore avec moi, sinon il ne m'aurait pas montré ces choses. Le Maître m'encourageait à faire le premier pas. J'ai demandé de la force au Maître.

Je me suis assis et j'ai commencé à faire l'exercice de méditation, mais les détenus à côté de moi m'ont poussé vers le bas et ont dit : « Ne le fais pas ! Ils vont te frapper. » J'ai essayé de faire la méditation encore deux fois, mais sans succès.

Refuser l'uniforme de détenu et les travaux forcés

Je pouvais uniquement faire les exercices de Dafa quand j'étais à l'extérieur et que je ne travaillais pas. Cependant, je n'avais pas le temps d'émettre la pensée droite.

C'est alors que je me suis souvenu d'un article de partage d'expériences d'un pratiquant qui disait qu'il refusait de mettre l'uniforme de détenu, d'effectuer des travaux forcés et de suivre les commandements des gardiens. J'étais déterminé à franchir cette épreuve et j'ai demandé au Maître de renforcer ma pensée droite. Cela m'a pris deux jours avant d'y réussir.

J'étais souvent battu, mais je restais ferme et déterminé. J'ai dit aux gardiens : « Je n'ai violé aucune loi ni commis de crime. » Quand il était dur d'endurer la torture, je demandais l'aide du Maître. Les coups s'arrêtaient très vite alors et j'avais toute la journée pour émettre la pensée droite.

Émettre la pensée droite toute la journée

Les détenus me surveillaient dans la soirée et ne m'autorisaient pas à dormir, à faire les exercices et à émettre la pensée droite. Plus tard, je me suis rappelé une phrase d'un poème du Maître :

« À un pas de là on monte au Ciel » (« Le temple des sources du dragon », Hong Yin III)

J'ai fixé le sol de mes yeux et ce que je voyais, c'était que j'étais juste à un pas de sortir de mon lit. Quoi qu'il arrive, je voulais faire ce pas. J'ai demandé au Maître de m'aider pour que ni les gardiens ni les autres détenus ne m'empêchent de faire ce pas.

J'ai sauté du lit et je me suis assis à terre pour émettre la pensée droite. Plusieurs détenus ont commencé à me frapper, à crier et à m'injurier. Ils ont essayé de me remettre sur le lit, mais sans succès. Un gardien a demandé à l'interphone ce qui se passait et a dit : « Laissez-le faire. »

Même si j'ai pu émettre la pensée droite, les détenus ne m'ont pas permis de dormir pendant quatre nuits consécutives par la suite, me battant et m'injuriant continuellement. J'avais deux côtes cassées et j'ai perdu connaissance deux fois.

Détermination

Dans le passé, je criais simplement : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » quand j'étais battu. Ensuite, j'ai appris que d'autres pratiquants criaient cela chaque jour.

J'ai commencé à faire de même chaque matin et après-midi pendant la pause dehors. Graduellement, plusieurs détenus dans d'autres cellules ont exprimé leur soutien.

Un jour, pendant la pause, les autres détenus ont commencé à crier afin de me soutenir, pendant que quelqu'un criait également : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

Les gardiens ont marché autour de nous, mais ne nous ont pas empêchés de le faire. Quelques détenus ont continué à crier : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » pendant qu'ils rentraient dans leur cellule.

Ce soir-là, après le dîner, les trois chefs de cellule ont dit qu'ils voulaient démissionner de la Ligue de la jeunesse et des Jeunes Pionniers. Un d'eux a demandé aux autres de démissionner du Parti communiste et de ses organisations affiliées.

Grèves de la faim

La persécution au centre de détention avait fortement diminué après quelque temps, mais j'étais toujours détenu. J'ai regardé à l'intérieur pour trouver pourquoi je n'avais pas été remis en liberté. La seule chose qui m'est venue à l'esprit était que je devrais entamer une grève de la faim afin de protester contre la persécution et d'éliminer complètement l'attachement à la peur.

J'avais fait une grève de la faim auparavant, mais j'avais arrêté au deuxième jour après qu'un gardien avait menacé de me gaver. J'avais vu comment d'autres pratiquants avaient été gavés et comment leur santé avait empiré et cela m'effrayait.

J'étais déterminé à réussir cette fois-ci. Il n'y avait pas d'interférence les sept premiers jours de ma grève de la faim. Le soir du septième jour, le chef du centre de détention a appris que je faisais une grève de la faim et il a commandé aux gardiens de me transférer dans une autre cellule. Là, ils m'ont attaché à un lit en métal et ont essayé de me gaver.

J'étais très faible, mais mon esprit était encore lucide. J'ai émis la pensée droite, ainsi les deux médecins qui essayaient de me gaver ont échoué à cinq reprises de me gaver.

Les pratiquants de la localité ont appris que je faisais une grève de la faim et ils sont venus au centre de détention avec ma famille pour exiger ma remise en liberté le lendemain soir. Après quelques négociations, j'ai été remis en liberté.

Grâce à la protection et le renfort du Maître, cette épreuve s'est dissoute et j'ai été sauvé.

Merci Maître ! Merci à tous les pratiquants qui m'ont aidé.

Traduit de l'anglais en Belgique