Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Un retraité de Gansu est condamné à la prison pour avoir déposer une plainte pénale contre l'ancien dictateur chinois

12 janvier 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province de Gansu en Chine
(Minghui.org) Un retraité de 62 ans de la ville de Baiyin a été récemment condamné à une peine de un an et deux mois car il a déposé une plainte pénale contre l'ancien dictateur Jiang Zemin pour avoir initié la persécution contre la Falun Gong.

M. Chen Fanghua attribue au Falun Gong, une pratique spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, le rétablissement de sa santé. Peu après qu'il ait commencé la pratique, il a expectoré une tumeur du poumon de la taille d'une amende. Étant donnée son expérience personnelle concernant le Falun Gong, il n'a jamais vacillé dans sa croyance, malgré l'incessante persécution.

La détermination de M. Chen pour pratiquer quelque chose qui le garde en bonne santé l'a conduit en garde à vue plusieurs fois. Il a équopé de trois ans de prison en 2008. En Juin 2015, il s'est joint à de nombreux pratiquants de Falun Gong pour déposer des plaintes pénales contre Jiang pour avoir lancé la persécution contre le Falun Gong ce qui a mené à son emprisonnement.

La police locale a commencé à le harceler dès qu'ils ont appris son dépôt de plainte. Il était chez lui le 15 octobre 2015, quand le policier Liu Yongqing et d'autres sont venus l'arrêter. Ils l'ont relâché sous caution en réponse aux requêtes fermes de sa femme.

Le policier Liu a soumis le cas de M. Chen au parquet local le 21 janvier 2016. Afin d'éviter de comparaître en justice M. Chen a quitté son domicile et a déménagé à maintes reprises. La police a continué à harceler sa femme, pour essayer de savoir où il était.

M. Chen est rentré chez lui une dizaine de mois plus tard et a été attrapé aux obsèques d'un père, le 14 novembre. La police l'a relâché plus tard cette nuit là.

La même chose est arrivée le 25 novembre, quand la police l'a arrêté pour le relâcher plusieurs heures plus tard.

M. Chen a reçu une lettre du tribunal l'informant que sa convocation devant le tribunal était le 1er mars. Il a une fois de plus quitté son domicile pour éviter le procés.

La police est venue chez lui le lendemain et a menacé sa femme, lui ordonnant de signer un document qu'elle ne comprenait pas. Elle a signé son nom par peur.

M. Chen est rentré chez lui plusieurs semaines plus tard. Le policier Zhang et deux personnes du tribunal local sont venus le 22 mars pour essayer de lui faire signer le même document que sa femme avait été forcée de signer. Il a refusé.

La police l'a arrêté le 15 juin et l'a emmené au centre de détention du districte de Pingchuan.

Le tribunal a appelé la femme de M. Chen récemment pour lui dire qu'il avait été condamné. Il n'est pas certain qu'un procès ait eu lieu.

Précédentes arrestations de M. Chen

Après que la persécution ait commencé en juillet 1999, M. Chen a été constamment harcelé par le secrétaire du Parti de son employeur de l'époque, le groupe des mines de charbon de Jingyuan. Son entreprises l'a détenu, le 21 janvier 2001, et lui a donné plus tard une amende de 200 yuans, bien qu'ils n'aient aucun droit de conduire une telle arrestation.

Sun Jie, un chef de section du poste de police de Pingchuan, s'est introduit par effraction au domicile de Mr. Chen le 22 février 2002 et a tout mis sans dessus dessous. Ses agents de police ont cassé des meubles et ont confisqué des livres du Falun Gong, environ 5000 yuans en argent liquide, des boucles d'oreille, des bagues, des vêtements et d'autres effets personnels.

Ils ont emmené M. Chen au poste de police de Pingchuan et l'ont attaché avec des menottes a un tuyau de chauffage. Quelques heures plus tard, Sun et cinq policiers ont interrogé M. Chen. Ils l'ont frappé tellement fort qu'il a perdu une dent. Ils ont frappé son dos et l'ont gravement blessé.

M. Chen a été envoyé au centre de détention de Pingchuan trois jours plus tard. La police avait planifié de le transférer au premier camp de travail de la province de Gansu le 27 mars 2002, mais le camp de travail a refusé de le prendre après avoir remarqué ses blessures.

La police a dû relâcher M. Chen, mais ils ont continué à le harceler chez lui. Son entreprise a suspendu son salaire les quinze mois qui ont suivi.

Liu Junrui, un autre chef de section du poste de police de Pingchuan, a mené ses policiers à s'introduire par effraction au domicile de M. Chen le 22 avril 2008. Ils ont confisqué deux ordinateurs, une imprimante, un tout nouveau téléphone portable, deux lecteurs mp3, un carton de papier photo et plusieurs cartons de papier à imprimer.

M. Chen a été jugé le 26 août 2008 et condamné à trois ans de prison. Son appel a été rejeté et il a été transféré à la prison de Lanzhou, le 25 mai 2009.

Il a été brutalement torturé.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des dix-huit dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Dans ses « avis sur la réforme du système d'enregistrement », la Cour populaire suprême de Chine a affirmé qu'elle garantirait l'enregistrement et le traitement de toutes les plaintes déposées. Cette nouvelle politique devait entrer en vigueur le 1er mai 2015.

Traduit de l'anglais en France