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Aider les pratiquants de Falun Gong

20 janvier 2018 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong en Chine

(Minghui.org) Depuis le début de la persécution du Falun Gong en 1999 en Chine, d'innombrables pratiquants de Falun Gong ont été persécutés, incarcérés et soumis à des tortures brutales ; des milliers ont été torturés à mort.

Parmi ceux qui sont directement impliqués dans la persécution, beaucoup connaissent l'illégalité de la persécution et ont choisi d'assister secrètement les pratiquants. Ce qui suit sont les récits de deux pratiquants de Falun Gong.

Le chef de la police aide secrètement un pratiquant à s'échapper

Je connaissais un chef de police dont la mère pratiquait le Falun Gong avant la persécution. Il savait que les pratiquants de Falun Gong étaient des gens respectueux des lois qui cultivaient leur esprit et leur corps pour être bons et en bonne santé.

J'ai été arrêté peu après le début de la persécution et emmené au département de police, où je l'ai vu dans le couloir. Quand il n'y avait personne autour, il a dit doucement : « Vous avez vu la situation maintenant ; les autorités gouvernementales nous pressent de persécuter les pratiquants de Falun Gong. Vous devez vous protéger et pratiquer à la maison quand vous le voulez. » Je pouvais dire qu'il s'inquiétait pour moi.

Un autre pratiquant m'a dit que lorsqu'il a été arrêté et emmené dans la salle d'interrogatoire, ce chef de police était là pour l'interroger. Il y avait beaucoup d'instruments de torture dans la pièce.

Le chef de la police avait un regard féroce quand il a demandé : « Est-ce que tu vas tout nous dire, ou est-ce qu'on va te les faire dire ? »

Ce compagnon de pratique a répondu : « Avez-vous plus d'outils de torture ? Apportez-les. »

Puis le chef de la police a dit : « Réfléchis bien avant de répondre. Ça va être dur pour toi de supporter ça. » Alors qu'il marchait vers la porte, il a dit : « Je dois aller aux toilettes, mais ne penses même pas à t'enfuir ! »

Le pratiquant a pensé que le chef de la police était effectivement allé aux toilettes, mais il s'est vite rendu compte qu'il n'y avait pas de garde à la porte. À ce moment-là, il a soudainement réalisé que le chef de la police lui avait en fait suggéré de s'enfuir et il est sorti sain et sauf.

J'ai retrouvé mon travail

J'ai été arrêté pour être allé à Pékin faire appel pour le Falun Gong en l'an 2000, et j'ai perdu mon travail à cause de cela.

Après avoir été viré, j'ai reçu un appel téléphonique anonyme, qui me disait de montrer à mon entreprise la loi chinoise sur le travail pour récupérer mon travail.

Quand je suis allé chez le directeur de la section du travail, il a dit : « Nous vous avons congédié parce que vous pratiquez le Falun Gong. »

Je lui ai demandé de regarder dans la loi pour voir s'il pouvait trouver quelque chose pour légitimer qu'ils me licencient pour avoir pratiqué le Falun Gong. Comme il n'y avait pas de loi pour étayer leur conduite, je lui ai demandé de signer une déclaration selon laquelle j'avais été congédié pour ma croyance.

Il ne voulait pas signer. J'ai alors dit que s'il ne signait pas, il devait rétablir ma position. Il n'a rien dit, mais j'ai repris mon travail fin 2001. Mon salaire m'a été rendu, y compris le montant qui avait été retenu.

Traduit de l'anglais au Canada