(Minghui.org) La rime populaire chinoise ci-dessous décrit bien le rôle du département de la publicité du Parti communiste chinois (DPPCC) dans la promotion de l'idéologie du Parti :

« Je suis un chien du PCC (Parti communiste chinois)

montant la garde à la porte du Parti,

Je mords qui le Parti me dit

Et autant de fois qu'on me le dit. »

Le DPPCC ne fait pas partie du gouvernement central, mais il a le pouvoir d'imposer la censure et le contrôle médiatique en Chine. Il a des branches à tous les niveaux du gouvernement, contrôlant directement l'octroi des licences aux médias et émettant des instructions pour les médias sur ce qui doit être publié ou diffusé.

Depuis que l'ancien dirigeant du Parti communiste, Jiang Zemin, a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, le DPPCC a travaillé d'arrache-pied pour diaboliser la pratique spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il a dirigé plus de 2000 journaux et des centaines de chaînes de télévision et de radio appartenant à l'État pour diffuser des mensonges sur le Falun Gong. Plus de 300 000 articles calomniant le Falun Gong ont été publiés au cours des six premiers mois de la persécution.

Entre-temps, le DPPCC a exporté de la désinformation sur le Falun Gong via Xinhua News (l'agence de presse officielle du Parti) et les médias contrôlés par le Parti à l'extérieur de la Chine.

Les pratiquants de Falun Gong du monde entier ont travaillé dur pour réfuter les mensonges au sujet de leur croyance. Ils ont aussi fait tout leur possible pour essayer d'empêcher les responsables de la propagande d'exporter les politiques de persécution à l'extérieur [de la Chine]. Alors que certains ont cessé de participer à la persécution, d'autres continuent de répandre une propagande de haine.

Selon les dernières informations compilées par Minghui.org, il est confirmé que 97 personnes, travaillant dans des départements de propagande à divers niveaux du gouvernement chinois, ont été condamnées, sont mortes de causes non naturelles, ou ont souffert de maladies ou de blessures entre 2001 et 2017.

La culture traditionnelle chinoise soutient que le bien est récompensé tandis que le mal est puni. Nous espérons sincèrement que ce rapport dissuadera les responsables de la propagande chinoise de continuer à persécuter les pratiquants de Falun Gong.

Un ancien chef du Bureau 610 et le vice-ministre de la Sécurité publique emprisonné

Li Dongsheng

Li Dongsheng a pris le poste de chef adjoint de l'Administration nationale de la Presse, Publication, Radio, Film et Télévision ,en juillet 2000. Il a facilité la publication de nombreux articles de propagande attaquant le Falun Gong et il a été promu directeur adjoint du Département de la propagande du PCC en mai 2002. Il a été impliqué dans la mise en scène et la réalisation de la fausse histoire des auto-immolations de Tiananmen en 2001, laquelle a été l'élément de propagande le plus influent utilisé pour inciter à la haine contre le Falun Gong.

Li a continué de promouvoir la propagande contre le Falun Gong et plus tard il a été promu vice-ministre de la Sécurité publique. Il a aussi été à la tête du « Bureau 610 », une agence sous la direction du Parti communiste central créée spécifiquement pour mener à bien la répression du Falun Gong. Il a supervisé la campagne d'État et a continué d'être responsable de la publication de la propagande nationale anti-Falun Gong.

Li a été condamné à quinze ans de prison et, le 12 janvier 2016, des avoirs personnels évalués à 1 million de yuans ont été confisqués.

L'ancien directeur de l’administration du Cyberespace sanctionné

Lu Wei

Le 21 novembre 2017, l'ancien tsar de l'Internet, Lu Wei, a fait l'objet d'une enquête car « soupçonné de violations graves dans cette spécialité ».

Lu a commencé sa carrière en tant que journaliste et a rapidement gravi les échelons à l'agence de presse officielle Xinhua News à la fin des années 1990. Entre janvier 2000 et octobre 2003, Xinhua a publié plus de 520 articles diffamatoires contre le Falun Gong. Pendant le mandat de Lu en tant que vice-président de Xinhua, qui a débuté en octobre 2001, la publication de tels articles a considérablement augmenté. Entre janvier et mars 2002, l'agence de presse a publié chaque mois plus d'une douzaine d'articles de propagande attaquant le Falun Gong.

En plus de son implication dans la fausse histoire des auto-immolations de Tiananmen mentionnée ci-dessus, Lu a aussi été derrière plusieurs autres articles de propagande influents décrivant les pratiquants comme des tueurs. Ces campagnes ont induit en erreur un grand nombre de personnes pour nuire au Falun Gong et intensifier la persécution à un niveau sans précédent.

Lu a ensuite été promu au poste de maire adjoint de Pékin avant de devenir chef adjoint du Département central de la propagande et directeur de l'administration de l'Internet. Il a été le principal instigateur derrière le « grand pare-feu » de la Chine, qui censure strictement l'information défavorable au régime communiste.

Selon le rapport de Freedom House intitulé «  Freedom on the Net 2017» : « La Chine a été le pire détracteur de la liberté en ligne au monde pour la troisième année consécutive ».

Dans une autre étude de Freedom House publiée en février 2017 : « de nombreux pratiquants de Falun Gong ont été emprisonnés pour avoir publié des messages sur le groupe spirituel ou sur les violations des droits de l'homme sur WeChat ou QQ, accédant à des sites Web interdits et possédant une technologie VPN. »

Veuillez consulter l'annexe 1 pour une sélection de cas de responsables de la propagande chinoise poursuivis, licenciés ou rétrogradés.

Le chef adjoint du département des commentaires du journal de CCTV meurt d'un cancer

Chen Meng était l'un des producteurs de la fausse histoire des auto-immolations de Tiananmen. Il était aussi responsable du programme de télévision en circuit fermé « Oriental Horizon ». À l'étranger, il a admis que la fausse histoire était une mise en scène et il a déclaré : « Je falsifie des histoires pour quiconque m'a payé. »

Il a développé un cancer de l'estomac et un cancer du foie au début de l'année 2008 et il est mort le 23 décembre 2008, après neuf mois de souffrance. Il était âgé de 47 ans.

Un responsable de la propagande municipale meurt dans un accident de voiture

Shi Guiping était la chef du département de la propagande de la ville de Fengcheng dans la province du Liaoning. Elle est allée à la télévision pour calomnier le Falun Gong. Quand la ville a tenu des sessions de lavage de cerveau, elle a donné des conférences pour diffamer le Falun Gong. Un jour, en avril 2001, elle a été heurtée par une voiture alors qu'elle se rendait au centre de lavage de cerveau local et elle est morte peu de temps après. Elle n'avait que 32 ans.

Veuillez consulter l'annexe 2 pour les autres décès de responsables de la propagande chinoise.

Le chef des journaux souffre d'un cancer du poumon

Liang Guobiao a écrit un grand nombre d'articles diffamant le Falun Gong alors qu'il était chef du département de la propagande de la ville de Zhaoqing, dans la province du Guangdong. Il est devenu chef du Yangcheng Evening News en 2002 et a continué à publier des articles anti-Falun Gong dans son journal.

Sa femme et sa fille, qui pratiquent toutes deux le Falun Gong, l'ont exhorté à cesser de suivre la politique de la persécution. Il a refusé d'écouter et les a souvent battues. Plus tard, il a divorcé et a épousé sa maîtresse. Il disait aux autres que le Falun Gong avait ruiné son premier mariage.

On vient d'apprendre qu'il a été diagnostiqué comme ayant un cancer du poumon.

Veuillez consulter l'annexe 3 pour plus de cas de responsables de la propagande chinoise souffrant de maladies ou de blessures.

Annexe 1 : Cases of Propaganda Officials Prosecuted

Annexe 2 : Cases of Propaganda Officials' Deaths

Annexe 3 : Cases of Propaganda Officials Suffering Illness or Injury

Télécharger la liste complète des 97 responsables de la propagande chinois qui ont rencontré des destins de maladies

Traduit de l'anglais au Canada