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Tout s’est amélioré après avoir réussi à regarder à l’intérieur

9 janvier 2018 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J’ai lu des articles sur le site Internet Minghui au sujet de pratiquants qui cultivaient depuis quelques années seulement, mais qui ont pourtant regardé régulièrement à l’intérieur et élevé leur xinxing. Bien que je pratique depuis vingt ans, je peinais à aller voir à l’intérieur, ni n’étais claire sur la manière de le faire.

Je tombais endormie en étudiant le Fa et j’avais de la difficulté à garder ma paume dressée pendant l’émission de la pensée droite. Mon état de cultivation montait et descendait. J’étais contrariée au point de me sentir désespérée. J’ai alors décidé d’aller voir à l’intérieur pour améliorer mon état de cultivation.

J’ai commencé en examinant ma croyance dans le Maître et Dafa. Pendant longtemps, je n’ai jamais eu de doute. Par exemple, je suis allée à Pékin pour faire appel auprès du gouvernement central pour demander justice pour le Falun Fong et j’ai par conséquent été persécutée et emprisonnée. Quand mon mari a vu que je n’abandonnerais pas la cultivation, il n'arrivait pas à supporter la persécution et a failli divorcé.

En regardant à l’intérieur, j’ai été déconcertée : Ma vie est totalement arrangée autour des trois choses. Alors pourquoi étais-je persécutée ? J’ai alors réalisé que je pensais que faire les trois choses représentait ma croyance dans le Maître et Dafa. Cependant, au plus profond, mes efforts étaient basés sur la validation de moi-même et le renforcement de mon égo.

Le Maître a dit :

« Qu'est-ce que la vraie croyance ? Vous ne faites que dire que vous croyez avec la bouche, tandis que vous ne croyez pas réellement dans votre cœur. Pourquoi ? Parce que, quand vous croyez véritablement, vos paroles doivent correspondre à vos actes. » (Enseignement de Fa à la Conférence de Fa en Europe)

J’ai alors commencé à réaliser que mon sentiment de « désespoir » était aussi venu de ne pas croire réellement dans le Maître et Dafa, car mes pensées et actions n’étaient pas à la hauteur. Je pensais à mon élévation ; cependant, je n’étais pas vraiment fidèle, respectueuse ou reconnaissante envers le Maître et Dafa. Mes actions n’étaient pas basées sur le Fa. Par conséquent, quand j’étudiais les livres de Dafa, j’étais souvent dominée par la somnolence. Je n’étais pas immergée dans le Fa, ni assimilée au Fa.

Quand j’ai commencé à regardé à l’intérieur les caractéristiques de l’ancien univers, qui est égoïste, j’ai réalisé que je n’avais pas abandonné mes attachements fondamentaux. Je n’avais pas porté attention aux sentiments des autres, mais seulement à moi-même. Je considérais mes propres activités comme la première priorité. Je poursuivais seulement ma propre vertu majestueuse pour ma propre réalisation. Comment pouvais-je éventuellement m’assimiler au Fa avec cette sorte de cœur égoïste ?

« Un disciple : Pourquoi certaines personnes comprennent-elles toujours le Fa de travers ou comprennent-elles le Fa d’une façon extrême ?

Le Maître : C’est en réalité très simple, cela n’est rien qu’une question de point de départ de la pensée d’une personne. Autrement dit, quand tu veux comprendre le Fa, quelle est la base de ta pensée et quel est ton angle de vue. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa des assistants à Changchun)

Le Maître a dit :

« Je veux encore vous dire, en fait votre nature du passé était fondée sur la base de l’ego et de l’égoïsme. Désormais, quoi que vous fassiez vous devez penser d’abord aux autres, arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego. » (« La nature de Bouddha sans écoulement », Points essentiels pour avancer avec diligence)

J’ai réalisé que je devais abandonner mon égoïsme et baser mes pensées sur les besoins des autres. Quand il s’agit de sauver les êtres, je dois être désintéressée et altruiste et bien me cultiver.

C’est ce que j’ai essayé de faire : utiliser mon cœur pour clarifier les faits aux autres, plutôt que rechercher combien de gens j’ai aidé à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations de jeunesse, afin de ne pas développer de fanatisme ni de mentalité à me faire valoir. Quand j’avais un conflit avec d’autres pratiquants, je me rappelais les mots du Maître :

« C'est lui qui a raison

C'est moi qui ai tort

Qu’y a-t-il à débattre »

(« Qui a raison, qui a tort », Hong Yin III)

Parfois, quand j’avais un malentendu avec un autre pratiquant, je réalisais que c’était un arrangement pour m’aider à m’améliorer. Quand j’avais des conflits avec mon mari, je me rappelais les mots du Maître :

« Pour qui cultive et pratique

On cherche toujours ses propres fautes »

(« Qui a raison, qui a tort », Hong Yin III)

Quand mon mari a commencé à m’invectiver, je ne l’ai pas pris à cœur. Je savais qu’il n’avait pas eu une vie facile car il était affecté par la persécution. Je devais le remercier pour ce qu’il avait fait pour moi. Il s’est plus tard excusé.

Une fois, alors que je clarifiais les faits avec une autre pratiquante, j’étais sur le point de parler de démissionner du PCC, mais elle m’a soudainement coupée et a demandé à la personne à quelle organisation du PCC elle appartenait. Elle est alors devenue celle qui a aidé cette personne à démissionner du PCC. Son raisonnement était que nous sommes un seul corps, alors peu importe qui aidait cette personne à démissionner.

Au fil du temps, j’ai développé une aversion à travailler avec elle et j’ai commencé à argumenter avec elle. Afin de m’assurer que j’étais celle qui aidait les gens à démissionner, je monopolisais la conversation quand je parlais aux autres. Après avoir regardé à l’intérieur, j’ai découvert mon attachement à la perte et au gain, au ressentiment, à la compétition et à la jalousie. Après avoir éliminé ces failles, j’ai cessé de la détester.

Chaque fois que je rencontrais des gens qui avaient moins de notions, je la laissais leur parler de démissionner du PCC afin qu’elle puisse avoir un sentiment d’accomplissement. Je portais aussi attention à l’environnement autour pendant qu’elle parlait aux gens et je la renforçais avec ma pensée droite. Maintenant, elle fait bien et a aidé quelques autres pratiquants à aller de l’avant pour clarifier les faits avec elle.

Alors que je parlais aux gens au sujet de Dafa avec une autre pratiquante, sa peur a éclaté pendant deux jours. Je ne l’ai pas aidée à renforcer sa pensée droite, mais j’ai plutôt crié après elle : « De quoi as-tu peur ? »

Elle ne s’est pas fâchée, mais a plutôt promis qu’elle n’aurait plus peur. Biens sûr, elle a surmonté sa peur après avoir parlé à seulement une personne de la vérité du Falun Gong. Après cela, j’ai réalisé que j’avais un attachement à regarder les autres de haut. J’étais encore compétitive et je n’étais pas aimable avec les autres. Je devais au moins la respecter parce qu’elle est plus âgée. Je me suis excusée auprès d’elle et silencieusement auprès du Maître. Il s’est avéré qu’elle n’avait même pas pris ma rudesse à cœur. Quelle merveilleuse pratiquante !

Les efforts pour sauver les autres se sont améliorés quand mon xinxing s’est élevé. Peu de temps après, nous avons aussi formé un cercle plus sain. À travers ce processus, je suis devenue plus paisible et plus tolérante envers les autres ; et je veux faire les choses pour les autres plutôt que pour moi-même.

Sur mon chemin de cultivation, à cause de ma faible qualité d’éveil, le Maître a faire beaucoup d’effort pour m’aider. Bien que je n’ai jamais vu le Maître en personne, j’ai toujours senti qu’IL était à mes côtés pour me protéger et m’éveiller. Merci Maître de m’avoir prise comme disciple. Je me sens vraiment honorée de marcher sur le chemin vers la divinité et d’assister le Maître à sauver des vies pendant la rectification de Fa.

Traduit de l’anglais au Canada