(Minghui.org) J’ai 75 ans et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Avant de pratiquer le Falun Dafa, j’ai eu de nombreuses maladies, dont une hypotension artérielle, une infection fongique aux deux pieds et des vertiges. Aucun des hôpitaux que j’ai consultés n’a pu m’aider à guérir de ces maladies. Vivre était pire que la mort. Cependant, après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, j’ai recouvré la santé.

Délaisser les mauvaises habitudes

Après avoir commencé mon chemin de cultivation, j’ai pensé à tort que, tant que j’étudiais quotidiennement une ou deux leçons du Zhuan Falun, persévérais dans la pratique des exercices, émettais la pensée droite, clarifiais fréquemment la vérité face à face, distribuais des documents de clarification de la vérité et que je faisais des appels téléphoniques clarifiant la vérité, j'étais une pratiquante diligente.

Le Maître a dit :

« Pour vous, les disciples de Dafa, plus on approche de la fin, plus vous devez bien marcher sur votre chemin, saisir chaque instant pour bien vous cultiver vous-mêmes. Après avoir fait un tas de choses, en regardant en arrière, on découvre qu’on a tout fait avec un cœur humain. Si c’est l’homme qui est en train de faire une affaire humaine, et que c’est fait sans utiliser la pensée droite, dans ce cas il n’y aura là aucune vertu majestueuse des disciples de Dafa. Autrement dit, aux yeux des divinités, vous avez bâclé les choses, il ne s’agit pas de vertu majestueuse ni de Xiulian, même si vous l’avez fait. Ne diriez-vous pas que cela a été fait en vain  ? » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa  », Enseignement de Fa dans les conférences [XI])

Après avoir étudié le Fa, j’ai compris que faire des choses n’est pas la même chose que cultiver. Si je ne change pas ma nature égoïste centrée sur moi-même, si je ne délaisse pas les pensées humaines et attachements, je ne cultive pas réellement.

Avant, j’étais une perfectionniste et je me rendais dans les boutiques pour comparer la qualité et les prix avant d’acheter un article. Après avoir commencé la pratique de Dafa, j’ai réussi à me contrôler en adhérant aux critères de Dafa et en modifiant mon comportement, mais il était difficile d’abandonner l’habitude qui s’était formée au cours des dernières décennies.

Je vais quand même marchander le prix avec un vendeur. Cependant, je regrette mon incapacité à abandonner cet attachement, car après le marchandage, je suis incapable de dire la vérité sur Dafa, car je crains que mon comportement ne ternisse la réputation de Dafa.

Il y a eu plusieurs fois où j’ai été capable de me restreindre, puis de parler de la vérité de Dafa et de leur demander de partager ce que je leur avais dit avec les membres de leur famille. Avant de partir, je demande alors au vendeur de se souvenir que : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon  » et je leur explique également pourquoi ils ont besoin de démissionner du Parti communiste chinois (PCC).

Les vendeurs de légumes sont d’accord sur le fait que les pratiquants de Dafa sont de bonnes personnes

Les pratiquants de mon groupe d’étude du Fa ont échangé des idées sur le fait de marchander lors de leurs achats. Une jeune pratiquante a dit que lors de l’achat de légumes ou de fruits, elle ne demandait pas le prix et acceptait simplement ce que le vendeur lui donnait. Ensuite, elle jetait tout article pourri à son retour à la maison et ne gardait pas de rancune.

Cependant, cette pratiquante pensait que le marchandage n’était pas un problème lors de l’achat de vêtements, car les gens avaient une faible valeur morale et faisaient grimper les prix jusqu’à deux ou trois fois le prix initial. Si nous ne négocions pas, nous encourageons la cupidité des propriétaires de stands.

Le Maître a dit :

«  Il est difficile pour un homme d’enlever d’un seul coup les conceptions et les mauvaises choses qu’il a accumulées au cours de la vie, pour enlever les choses issues des habitudes on doit commencer par enlever les habitudes.  » (« Enseignement de la Loi lors d’une réunion de The Epoch Times », Enseignement de Fa dans les conférences [X])

Après avoir lu le Fa du Maître, je me suis souvenue de délaisser la mauvaise habitude de marchander et de choisir les choses.

Une fois, j’ai rencontré un vendeur de choux en bord de route et je lui ai dit de m’en donner un petit. Il a pris un chou et a commencé à enlever les feuilles extérieures. Je lui ai dit que ce n’était pas nécessaire, puisqu’il allait vendre le chou à perte. Il a dit : « Cela fait plus de dix ans que je vends des légumes, et je n’ai jamais rencontré une si bonne personne. »

Je lui ai dit que j’étais une pratiquante de Dafa et que notre Maître nous a dit de penser aux autres en premier lorsque nous faisons des choses. En entendant cela, le vendeur a dit à voix haute : « Jiang Zemin (l’ancien chef du Parti communiste) persécute de si bonnes gens, il est vraiment horrible.  » Il m’a dit qu’il avait déjà démissionné du PCC il y a longtemps. Deux autres vendeurs de légumes ont aussi dit : « Les gens du Falun Dafa sont vraiment des gens bien.  »

Délaisser l’attachement à avoir peur des inconvénients

Le Maître a dit :

«  En résumé, c’est que vous ne voulez pas vous donner cette peine, vous voulez juste être tranquilles, autrement dit, vous ne voulez tout simplement pas accomplir ce que vous avez à faire, ça ne va pas du tout, c’est très dangereux.  » (« Vingt ans d’enseignement du Fa  », Enseignement de Fa dans les conférences [XI])

Après avoir lu un autre texte du Fa du Maître, je me suis rendu compte qu’avoir peur des inconvénients n’était pas une mince affaire pour un pratiquant. Le Maître a utilisé le mot «  dangereux  » pour nous avertir, nous les pratiquants, de l’importance de se débarrasser de cet attachement.

Regarder à l’intérieur m’a montré que j’avais l’attachement de ne pas vouloir me déranger et de vouloir choisir la facilité.

Notre équipe utilise des téléphones portables pour effectuer des appels automatiques afin de clarifier la vérité sur Dafa. Cependant, je ne souhaitais pas acquérir les compétences techniques et affirmais que c’était parce que j’avais plus de 70 ans, me considérant trop âgée pour apprendre et même si je l’apprenais, je croyais ne pas pouvoir m’en souvenir. Je comptais donc sur une autre pratiquante, Jing, pour prendre soin de mon téléphone et m’en prêter un autre jusqu’à ce que le mien soit réparé. Je ne veux pas me créer des difficultés, mais pourquoi n’ai-je pas peur d’en créer aux autres ?

Jing a aussi plus de 60 ans et doit s’occuper d’une personne âgée paralysée à la maison, faire des travaux ménagers et aller chercher son petit-fils à l’école. Pourquoi ne puis-je pas penser aux besoins des autres  ? J’ai trouvé mon attachement égoïste à craindre les inconvénients et à vouloir chercher la facilité. J’ai décidé d’apprendre ce que j’avais besoin de savoir et de ne plus déranger les autres.

Une autre pratiquante avait besoin de mon aide, mais a oublié d’apporter son téléphone. Elle a dit qu’elle reviendrait une autre fois et j’ai dit que ça irait. Après son départ, je me suis rendu compte que j’aurais dû lui proposer d’aller chez elle. J’ai décidé d’aller chez elle chaque fois qu’elle avait besoin de mon aide.

Cette nuit-là, alors que j’étais à moitié endormie, j’ai senti deux mains tordre et corriger mon os de la hanche. Quand je me suis réveillée le lendemain matin et que je me suis regardée dans le miroir, mon dos était redressé et ne me faisait plus mal. J’ai bénéficié de l’abandon d’un attachement.

Le Maître a dit :

«  Lorsque votre xinxing se sera élevé, votre corps connaîtra une grande transformation  ; lorsque votre xinxing se sera élevé, la matière de votre corps se transformera, c’est sûr.  » (Zhuan Falun)

Mes compagnons de cultivation sont les miroirs de mes attachements

Une pratiquante de presque 80 ans s’est interrogée sur la différence de prix entre les cartes d’appel. J’ai expliqué que cela dépendait de la quantité achetée moyennant un rabais. Cela m’a agacée puisque la différence n’était que de 1 $. Après avoir réfléchi davantage, j’ai réalisé que ce n’était pas la bonne façon de voir les choses, car cette pratiquante n’était pas avare lorsqu’il s’agissait de donner de l’argent au site de production de documents.

J’ai pensé qu’elle se débrouillait beaucoup mieux que moi sur son chemin de cultivation. Comment pouvais-je être aveugle à toutes ses qualités pour une si petite chose  ? Puis j’ai compris que le Maître utilisait la situation pour me faire voir mon attachement à mépriser les autres. Je ne sais pas comment regarder les points positifs d’un pratiquant et je ne suis pas tolérante. Je ne suis pas non plus gentille quand je parle aux autres. Tout cela a dévoilé les mauvaises habitudes que j’avais formées après avoir été endoctrinée par le PCC. J’ai décidé d’abandonner mes attachements et d’être plus tolérante et compréhensive envers les autres pratiquants.

Que cette pratiquante chicane pour un dollar, n’est-ce pas un miroir pour me montrer que j’ai toujours l’attachement de gagner des bénéfices  ? J’aime encore marchander et être difficile lorsque j’achète des choses. Je dois laisser tomber cet attachement.

Le Maître a dit :

«  (…) vous devez cultiver votre cœur, vous devez travailler dur sur votre propre cœur et trouver vos propres faiblesses et lacunes et les éradiquer. Vous ne pourrez jamais atteindre la plénitude parfaite si votre xinxing n’atteint pas le critère requis. Alors, pourquoi ne pas travailler dur sur le cœur ? » (« Enseignement de Fa à la conférence de Fa à Singapour »)

Merci, Maître, de me permettre de voir mes faiblesses et mes défauts pour que je puisse me défaire de ces attachements et me corriger en me basant sur le Fa.

Traduit de l’anglais au Canada