Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Rapport annuel du CECC 2018 : La persécution du Falun Gong se poursuit en Chine

13 octobre 2018 |   Écrit par Wang Ying, représentante de Minghui

(Minghui.org) La Commission exécutive du Congrès sur la Chine (CECC) a publié son rapport annuel 2018 le 10 octobre, soulignant la détérioration de la situation des droits de l'homme en Chine. En particulier, le régime communiste continue de réprimer les pratiquants de Falun Gong, les avocats des droits de l'homme tels que Gao Zhisheng, et les minorités ethniques.

Les prélèvements forcés d'organes ont également été mentionnés. « Plusieurs organisations internationales se sont déclarées préoccupées par les informations selon lesquelles de nombreuses transplantations d'organes en Chine auraient utilisé les organes de prisonniers détenus, y compris des pratiquants de Falun Gong », a indiqué le rapport de 324 pages, qui est disponible sur le site Internet du CECC.

« Audacieusement répressif »

Le sénateur américain Marco Rubio (à droite) et le représentant américain Chris Smith (à gauche), président et coprésident du CECC, ont présenté le rapport annuel 2018 du CECC le 10 octobre 2018.

Le sénateur américain Marco Rubio et le représentant américain Chris Smith, président et coprésident du CECC, ont présenté le rapport lors d'une conférence de presse le jour même. « Le Parti communiste a considérablement accru son contrôle sur le gouvernement, la société et les affaires et utilise impitoyablement la technologie pour atteindre ses objectifs. Alors que les décideurs politiques américains réexaminent de plus en plus les hypothèses malavisées qui ont inspiré les relations américano-chinoises, nous devons être lucides sur les implications mondiales de la répression intérieure chinoise », a fait remarquer M. Rubio.

Il a déclaré que la répression des groupes religieux par le Parti communiste compromettait également les relations entre la Chine et les États-Unis. Le Parti communiste doit adhérer à des valeurs universelles, non seulement pour la sécurité des États-Unis, les intérêts nationaux et les valeurs morales, mais aussi pour être cohérent avec les espoirs des citoyens chinois qui cherchent la protection de leurs droits fondamentaux et de véritables réformes politiques.

Il a demandé des sanctions contre les responsables communistes. Il a dit que la censure du comité visait le Parti communiste chinois, et non le peuple chinois. En fait, le peuple chinois et la culture chinoise ont apporté de grandes contributions à la civilisation humaine.

« Ce rapport met en lumière le non-respect des normes universelles par le gouvernement chinois ; il met en lumière les cas de prisonniers politiques torturés et maltraités », a expliqué M. Smith. « Même si les normes du Parti communiste chinois sont faibles, cette année il a été audacieusement répressif. » Il a déclaré que c'était la répression la plus sévère de groupes religieux, minorités ethniques et d'avocats des droits de l'homme depuis la Révolution culturelle.

Il a dit qu'inclure les prélèvements d'organes dans le rapport annuel signifiait qu'il fallait prendre des mesures contre cette pratique déplorable.

La persécution du Falun Gong

Citation tirée du rapport : « Comme les années précédentes, les autorités ont continué à détenir les pratiquants de Falun Gong et à les soumettre à des traitements sévères. Les organisations de défense des droits de l'homme et les pratiquants de Falun Gong ont documenté des pratiques coercitives et violentes contre les pratiquants pendant leur détention, notamment la violence physique, l'administration forcée de drogues, le manque de sommeil et autres formes de torture. »

L'organisation à but non lucratif américaine Dui Hua Foundation, basée aux États-Unis, a constaté que les pratiquants de Falun Gong représentaient la majorité des 800 personnes condamnées en vertu de l'article 300 du Code pénal chinois. Ces dossiers, à partir de 2017, sont disponibles dans les bases de données juridiques.

Parmi eux, Deng Cuiping, de la ville de Yuxi, province du Yunnan, est actuellement en prison pour une peine de six ans. Bian Lichao, de la ville de Tangshan, province du Hebei, a été condamné à douze ans de prison. Zhang Ming et Li Quanchen, de la ville de Dandong, province du Liaoning, ont également été arrêtés fin juin.

Même des citoyens d'autres nationalités ont été touchés. Le 5 janvier 2018, le tribunal intermédiaire de Shenzhen, province du Guangdong, a confirmé la condamnation de Miew Cheu Siang (un an et six mois), un citoyen malaisien, et de sa femme Yu Linglan (cinq ans). Ils sont accusés de possession et de distribution de documents de Falun Gong.

En décembre 2017, The Epoch Times, une organisation de presse basée aux États-Unis, a rapporté 29 décès confirmés de pratiquants de Falun Gong en 2017, dus à des abus commis par des responsables.

Appel à une enquête du FBI

Le rapport a également constaté que le Parti communiste « s'immisçait à nouveau dans la vie privée des citoyens chinois en élargissant la collecte de données biométriques, en développant les réseaux de surveillance et par le développement continu du système de crédit social. »

M. Rubio et M. Smith ont également publié une lettre demandant au FBI de faire un rapport sur la façon dont il traite les menaces et intimidations « inacceptables » visant les communautés de la diaspora chinoise, ouïghoure et tibétaine vivant aux États-Unis.

« L'autoritarisme de la Chine chez nous menace directement nos libertés ainsi que nos valeurs et nos intérêts nationaux les plus profonds », a mentionné le rapport dans son résumé.

Traduit de l'anglais au Canada