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Une nouvelle sensation de liberté et de bonheur

15 octobre 2018 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa à New York

(Minghui.org) Vénérable Maître et compagnons de cultivation, bonjour !

Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous quelques bribes de mon chemin de cultivation des dernières années, dans l’espoir que mes expériences puissent aider ou bénéficier à certains d’entre vous. En même temps, cela me fait réfléchir et chérir davantage cette magnifique opportunité de cultiver dans Dafa.

Trouver le chemin, puis le perdre

La première partie de ma cultivation fut, malheureusement, remplie d’échecs et de « secondes chances ». Ma cultivation a commencé il y a presque quatorze ans, lorsque j’ai obtenu le Fa d’un pratiquant de longue date sur Internet. À l’époque, j’avais quatorze ou quinze ans. J’ai très vite reconnu que le Falun Dafa est la seule et la plus grande voie de cultivation.

Mais malheureusement, je n’étais pas très diligent et ma compréhension était très limitée. Il n’y avait pas d’autres pratiquants à proximité. De plus, je n’avais pas été capable de me débarrasser de certaines mauvaises pensées que j’avais acquises avant d’obtenir Dafa. J’avais essayé de faire des activités de clarification de la vérité à petite échelle, comme parler aux professeurs et aux étudiants de mon école secondaire ou à mes amis en ligne.

Je viens d’Europe de l’Est. Beaucoup de gens là-bas ont encore des pensées positives par rapport au communisme. En tant qu’adolescent de quinze ans, il n’était pas toujours facile de débattre des droits de l’homme en Chine communiste avec des personnes âgées. Mais avec une pensée droite assez forte, les gens qui avaient initialement des opinions fortes étaient finalement prêts à aider et à signer une pétition contre la persécution.

Après un an et demi de pratique, je n’arrivais toujours pas à me débarrasser de certaines pensées et habitudes très sombres. Je n’arrivais pas à me considérer comme un pratiquant de Falun Dafa. Je pensais qu’une pratique si pure et majestueuse était trop bonne pour quelqu’un comme moi, que je n’étais tout simplement pas digne du titre de disciple de Falun Dafa. Avec beaucoup de larmes, j’ai arrêté de pratiquer.

Bien que j’eusse abandonné la pratique, je n’avais en aucun cas abandonné l’idée de la cultivation. J’ai essayé de me persuader que j’avais juste besoin de trouver une pratique qui me conviendrait mieux — une pratique qui me permettrait de garder mes désirs et mes attachements dans ce monde.

Après cela, ma vie est devenue une montagne russe. J’ai recherché tous les extrêmes du monde moderne, en essayant de combler le vide. Pendant ces années-là, je me souvenais clairement d’un passage du Zhuan Falun et j’y pensais souvent.

Le Maître a écrit :

« Si vous êtes incapable de cultiver, vous n’aurez plus besoin désormais de penser à la cultivation et à la pratique. Excepté les démons qui pourraient vous duper, il n’y aura plus personne pour vous donner l’enseignement, vous n’aurez plus la possibilité de cultiver dans le futur. Si je n’arrive pas à vous donner le salut, personne ne pourra le faire. »

En effet, les démons m’ont dupé. Cela m’a pris dix longues années à me faire du mal et à faire du mal aux autres jusqu’à ce que je fasse finalement une promesse à l’univers et au Maître que j’allais à nouveau cultiver, quoi qu’il arrive.

Peu de temps après que j’ai recommencé à pratiquer, j’ai rapidement réalisé que j’avais un souhait et le sentiment très forts que j’étais censé rejoindre The Epoch Times et travailler à plein temps pour clarifier la vérité aux gens du monde entier. Les seuls mots pour le décrire seraient : « Je suis né pour cela. »

Mais j’étais confronté à un dilemme, car je vivais en République tchèque et je dirigeais ma propre entreprise, qui était juste en train de démarrer. J’ai lutté pendant plusieurs mois pour trouver un moyen de parler à mes associés et leur expliquer que j’allais quitter le pays et déménager à New York — essentiellement pour couper tous les ponts. Mais peu importe combien il m’était difficile d’expliquer ma décision, au fond de mon cœur, il était très clair pour moi qu’il n’y avait pas d’autre moyen pour moi que de consacrer le maximum de temps et d’efforts à aider le Maître à sauver les êtres.

Même après avoir pris la décision, je me suis remis en question. « Vais-je aux extrêmes ? J’ai signé des engagements avec deux entreprises. L’entreprise va bien et les progrès sont très prometteurs. Dois-je vraiment tout laisser derrière moi ? Peut-être que je devrais simplement suivre le cours naturel des choses et d’abord passer un peu de temps sur mon affaire, puisqu’elle est déjà sur pied et que d’autres personnes dépendent de moi. C’est ce qu’une personne rationnelle et ordinaire ferait, non ? »

Mais la vérité était que j’avais peur que mes associés aient des pensées négatives envers Dafa. Cette crainte de créer de mauvaises impressions a vraiment fait que certaines personnes avaient des sentiments bizarres envers Dafa. La cause n’était pas attribuable à ma décision de partir, mais plutôt à ma façon inappropriée de communiquer et à mon incapacité à leur clarifier rationnellement la vérité. Tout cela à cause de mon attachement à la peur, qui limitait ma pensée. Je ne pouvais donc pas aborder cette situation ouvertement et dignement.

La décision de venir à New York était si monumentale pour moi que je pensais que dès mon arrivée à New York, j’atteindrais la fin de mon chemin et que j’accomplirais immédiatement ce que j’étais censé accomplir. Pour moi, c’était presque comme si la fin de ma cultivation était proche.

Mais en vérité, je n’aurais pas pu me tromper plus.

Au bon endroit, mais toujours perdu

Je suis arrivé à New York fin 2015. Ce que je ne savais pas, c’est que je portais de lourds bagages.

Dès mon arrivée, j’ai commencé à travailler dur : j’y consacrais 80 à 90 heures par semaine et je dormais souvent au bureau. Malgré tout ce travail acharné, les résultats étaient presque nuls. Cela a duré des mois. En surface, j’avais un impact positif quasiment nul sur le développement de The Epoch Times.

Aujourd’hui, je peux voir qu’en fait c’était causé par mon très mauvais état de cultivation. Initialement, mes pensées à propos de mon déménagement à New York étaient : « J’abandonne tout dans la société ordinaire et maintenant je me concentrerai seulement à sauver autant d’êtres que possible. »

En apparence, c’est une pensée très droite et je n’aurais qu’à travailler aussi dur que possible pour y parvenir. Ce que je n’avais pas réalisé, c’est que j’avais un attachement extrême à l’exaltation. J’essayais inconsciemment de travailler suffisamment dur pour compenser les pertes de ces dix années où j’avais abandonné la cultivation. C’était un attachement très fort à la recherche.

Bien sûr que je ne pouvais pas avoir d’impact réel. Seuls les vrais pratiquants de Falun Dafa qui cultivent vraiment peuvent travailler à sauver les êtres et avoir un impact positif. Si mon niveau n’est pas assez élevé, je ne peux pas vraiment contribuer. Peu importe les compétences que j’ai, peu importe les efforts que je fais, je dois quand même vraiment cultiver.

Après un an de travail pour The Epoch Times en langue anglaise, les départements anglais et chinois ont fusionné et on m’a demandé de travailler pour NTD.

Pour être honnête, cela représentait pour moi un énorme test de cultivation. J’avais des pensées négatives, des conceptions et de la colère, surtout envers moi-même parce que je n’étais pas capable de mieux faire. J’étais totalement incapable de comprendre le nouvel environnement et de me connecter avec lui. De mon point de vue limité, tout me semblait irrationnel et chaotique. Je me trouvais à l’extrémité de la corne de buffle et je ne pouvais pas voir comment en sortir. La négativité en moi s’accumulait jusqu’à un point extrême.

J’en suis arrivé au point où je ne voyais vraiment plus comment avancer. Je ne pouvais plus y participer. À l’extrémité de la corne de buffle, je ne pouvais que poser une dernière question : « Que font ces gens ? Pourquoi sont-ils ici ? Qui sont-ils ? Quel est leur point de départ ? »

Plus j’y pensais, plus il devenait clair pour moi que les personnes autour de moi étaient là parce qu’elles avaient le cœur à sauver les gens. Et tout ce qu’elles faisaient venait de leur cœur. Faute de ressources, de main-d’œuvre et d’expérience, elles faisaient tout de même tout ce qu’elles pouvaient pour sauver plus d’êtres, quelles que soient les circonstances. Après cette prise de conscience, je me suis dit : « Peu importe comment les choses fonctionnent ici, je veux aider ces compagnons de cultivation à sauver plus de gens et je ne regarderai que leur bon cœur. »

Peu de temps après l’avoir accepté, j’ai réalisé que c’était en fait moi qui avais totalement tort et que la négativité n’était que dans ma tête. C’était comme si après mon réveil le matin, je mettais une cage faite de pensées négatives sur ma tête et que je courais partout en hurlant que nous étions coincés dans une prison. Je me demandais encore pourquoi les autres ne paniquaient pas. En fait, l’entreprise allait de mieux en mieux. Bien qu’il y eût beaucoup de problèmes, nous allions de l’avant très rapidement et atteignions de plus en plus de gens en ligne. J’ai été lentement capable de m’impliquer et de participer davantage.

À la recherche de l’impact

Après dix-huit mois de travail quasi ininterrompu, j’ai décidé de prendre trois semaines de congé et de retourner dans mon pays natal. Ce n’est qu’après m’être calmé, en montant à cheval dans les montagnes, que j’ai réalisé mon énorme lacune. Je me suis rendu compte que j’avais tout laissé derrière moi et j’avais déménagé à New York dans un état d’esprit vraiment extrême. Avec un énorme attachement à rechercher des résultats dans mon travail, je ne m’étais pas cultivé et je n’avais pas abandonné les pensées ordinaires.

J’ai aussi trouvé que monter à cheval dans les montagnes était plutôt sympa. J’ai commencé à imaginer avoir une famille dans un petit village, avec une petite maison près de la rivière. C’était vraiment bien dans les montagnes par rapport à la vie dans le sud du Bronx avec un travail de quatre-vingt-dix heures par semaine.

Pendant quelques jours, je me suis vraiment interrogé : « Qu’est-ce que je fais en fait à New York ? Est-ce que je veux vraiment y retourner ? La vie n’est-elle pas belle ici ? Je pourrais peut-être distribuer des dépliants dans les villages aux alentours au lieu de travailler à New York. Est-ce que je veux y retourner ? »

Après avoir considéré le fait de « vivre une vie confortable, insouciante et ordinaire » pendant quelques jours, j’ai finalement réalisé que ce n’était pas pour moi, que je voulais cultiver. Je voulais être un disciple de Falun Dafa et rompre avec le qing. Je voulais regarder à l’intérieur et suivre le chemin de la perfection spirituelle. Je ne voulais plus être une personne ordinaire. Je ne recherchais pas une vie confortable ou insouciante.

Étonnamment, après mon retour à New York, tout a changé. La négativité avait presque disparu. J’étais prêt à regarder à l’intérieur et à simplement suivre les arrangements du Maître. J’ai décidé de faire confiance aux arrangements du Maître et de faire confiance aux personnes avec qui je travaillais. C’était leur destin d’être à leur place et je le respectais pleinement.

Des conceptions sur les autres

L’une des plus grandes sources de pensées négatives pour moi pendant que je travaillais pour l’entreprise de médias était les changements constants. À maintes reprises, il m’avait semblé que les choses étaient décidées au coup par coup, sans planification et de façon non professionnelle.

Pendant plusieurs mois, j’ai accepté ces pensées négatives sur la gestion de l’entreprise. Je me souviens d’avoir flippé un jour après avoir réglé des problèmes de longue date avec une autre équipe. Je n’ai pas dit un mot au bureau et je ne me suis plaint à personne. J’ai même fait une promenade à l’extérieur juste pour avoir le temps de me plaindre et de jurer dans mon esprit.

Je l’ai fait pendant environ une heure. Je m’étais dit que je voulais soulager ma colère, du moins dans mon esprit. Après cette séance d’une heure, je me sentais épuisé, comme si mon esprit s’était brisé en éclats. Je n’ai rien pu faire d’autre que dormir.

Cette nuit-là, j’ai fait un rêve très réel. Dans ce rêve, j’avais une petite amie. Quand je l’ai rencontrée, j’ai remarqué qu’elle avait été sauvagement battue. Quand je lui ai demandé ce qui s’était passé, elle m’a dit très directement que c’était moi qui l’avais sauvagement battue. J’étais sous le choc. Je me suis dit : « Comment aurais-je pu te battre ? Je ne ferais jamais cela ! » J’ai essayé de rejeter la faute sur un autre.

Elle a commencé à m’expliquer comment je l’avais battue. Je lui ai dit que ce n’était pas vrai, parce qu’à ce moment-là, j’étais ailleurs en train de faire autre chose. Elle m’a répondu très calmement, mais résolument : « Bien sûr, tu ne m’as pas battue dans ce monde, mais tu étais en colère et tu avais des pensées négatives envers moi et celles-ci ont le même effet que de me battre dans la vraie vie. »

Je me souviendrai de ce rêve pour le reste de ma vie.

J’ai aussi réalisé que la plupart du temps, quand je pensais que les choses se faisaient sans planification ou de façon irrationnelle, je ne voyais qu’une toute petite partie de la situation, peut-être cinq pour cent de celle-ci. C’est mon étroitesse d’esprit qui décidait de ce qu’il y avait de mieux et qui pensait que les autres qui pensaient différemment de moi avaient tort. La vérité, c’est que je ne faisais tout simplement pas assez d’efforts pour essayer de penser à partir du point de vue des autres.

Je pourrais peut-être mieux comprendre pourquoi les gens prennent les décisions qu’ils prennent. Au lieu d’argumenter avec eux dans mon esprit, je pourrais en fait les aider à avoir un plus grand impact pour sauver les êtres.

Une forme sans forme

Pendant près de deux ans, j’avais secrètement jugé les gens en fonction de leurs compétences, de leur expérience et de leur comportement superficiel. Cela avait créé des conceptions subtiles qui avaient eu un impact sur ma coopération avec les autres.

Cela ne veut pas dire que je n’avais pas fait des efforts ni eu une pensée droite en coopérant avec les autres. Je l’avais fait. J’avais vraiment essayé de mettre tout mon cœur à aider les autres à atteindre notre but commun. Mais je ne peux pas dire que je leur avais fait confiance à cent pour cent, ce que je vois maintenant comme une lacune.

J’avais apporté beaucoup de conceptions de la société ordinaire, où l’on choisit son travail en fonction de ses compétences, de ses préférences et de son expérience. En raison de ma compréhension limitée, je m’attendais à la même chose dans nos entreprises médiatiques. Mais bien sûr, ce n’est pas le cas ici. Les gens viennent travailler pour les entreprises de médias parce qu’ils ont le désir dans leur cœur d’aider à sauver plus d’êtres.

Le Maître a dit :

« Disciples ! Je vous propose d’être d’abord un simple élève pendant un certain temps, et de ne faire le travail que quand vous aurez retrouvé un esprit clair. Quelle que soit la quantité du travail que les responsables ont fait parmi les gens ordinaires, c’est toujours travailler volontairement pour Dafa, le succès du travail n’est que la forme de manifestation parmi les gens ordinaires, tandis que pouvoir faire obtenir la Loi aux gens et populariser Dafa est la puissance de Dafa lui-même et l’arrangement concret du Fashen. S’il n’y avait pas mon Fashen pour faire tout cela, sans parler de la popularisation de la Loi, même la sécurité de ces responsables eux-mêmes serait difficile à garantir, c’est pourquoi vous ne devez pas toujours penser combien vous-même êtes formidable. Dafa n’a ni renom, ni intérêt, ni dirigeant, c’est seulement le Xiulian. » (« Frapper un grand coup », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Récemment, j’ai essayé de me débarrasser de l’idée d’avoir des compétences ou du talent. J’ai été témoin à maintes reprises de pratiquants capables d’obtenir des résultats étonnants même dans des domaines où ils n’ont aucune expérience. En fait, ils ont fait bien mieux que les gens ordinaires.

Tout cela grâce à la puissance de Dafa. Si nous croyons fermement et agissons selon le Fa, « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », nous sommes capables de tout faire. Cela dépasse de loin les limites des compétences acquises dans la société ordinaire. Nous n’avons pas besoin de nous laisser limiter par ces concepts rigides dans notre esprit. Au contraire, nous pouvons élargir nos possibilités en mettant notre cœur dans ce que nous avons promis au Maître de faire.

Depuis récemment, je fais l’expérience d’une nouvelle liberté et d’un nouveau bonheur qui viennent de la prise de conscience qu’« Authenticité-Bienveillance-Tolérance » peut tout créer, que je suis capable de tout si c’est aligné avec le Fa. Je ne m’inquiète plus si l’entreprise change de modèle d’entreprise ou si je change de département. Si mon cœur est bien placé, le Maître et le Fa me guideront sur mon chemin. Au lieu de m’inquiéter, je suis maintenant très reconnaissant de faire partie de ce moment précieux dans l’univers. Je me sens aussi très humble, parce que je ne suis qu’un tout petit engrenage dans un mécanisme majestueux de l’univers, qui fonctionne selon la règle « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».

Merci Maître. Merci compagnons de cultivation.

(Présenté à la conférence de partage d’expériences en langue anglaise à New York de 2018)

Traduit de l’anglais en Suisse