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Une femme du Liaoning défend son innocence en pratiquant le Falun Gong

5 octobre 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Une pratiquante de Falun Gong et son avocat ont défendu son droit constitutionnel à la liberté de croyance lors de sa comparution au Tribunal du Canton de Chaoyang, le 31 août 2018, pour répondre des accusations concernant sa croyance.

Mme Liu Yonglan a dit n’avoir enfreint aucune loi ni causé de tort à qui que ce soit en pratiquant le Falun Gong pour améliorer sa santé et en suivant son principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance afin d’être une meilleure personne.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique du corps et de l’esprit persécutée par le régime communiste depuis 1999.

Mme Liu est devenue émotive quand elle a témoigné de comment le Falun Gong l’avait tirée hors de l’abime du désespoir. Son mari et sa fille étaient décédés de maladies en phase terminale. Comme elle était aussi gravement malade, elle était incapable de travailler et comptait sur la maigre retraite de sa mère pour s’en sortir. C’est le Falun Gong qui lui a rendu la santé et lui a donné l’espoir de continuer.

Le procureur, cependant, n’a cessé de lui demander la provenance de ses livres du Falun Gong et des autres documents.

Son avocat a répondu que ses livres du Falun Gong étaient des supports d’étude nécessaires pour la pratique de cette discipline spirituelle et sa liberté de croyance, laquelle est protégée par la loi.

L’avocat a également mentionné l’annonce faite par l’Administration chinoise de la presse et des publications qui abrogeait l’interdiction de publier des livres de Falun Gong en Chine.

Dans l’incapacité de réfuter l’annonce à laquelle l’avocat faisait référence, le procureur a alors accusé Mme Liu de « saboter l’application de la loi », un prétexte standard visant à criminaliser le Falun Gong. Lui, par contre, a échoué à fournir des preuves démontrant que Mme Liu avait causé un quelconque préjudice à la société ou à quiconque spécifiquement du fait de sa pratique du Falun Gong.


L’avocat a aussi questionné la police pour avoir falsifié la signature du secrétaire du Parti du village sur la liste des objets confisqués, alors qu’il n’était pas présent lors de la fouille de la maison.

Le juge a ajourné le procès sans avoir prononcé de verdict. Son avocat a demandé son acquittement.

Le procès de Mme Liu est survenu trois mois après son arrestation le 12 mai 2018. La police avait fouillé sa maison et confisqué son ordinateur, son imprimante et des documents du Falun Gong. Elle avait été envoyée dans un centre de détention le jour de son arrestation et elle y est détenue depuis.

Traduit de l’anglais en Europe