(Minghui.org) Le documentaire primé Letter from Masanjia a été chaleureusement reçu par les spectateurs du Festival international du film de Calgary les 22 et 23 septembre 2018.

Le documentaire décrit ce qui s'est passé dans le camp de travaux forcés de Masanjia situé dans le nord-est de la Chine. Sun Yi, protagoniste du film et pratiquant de Falun Gong, y a été détenu pendant deux ans et demi, de 2008 à 2010. Les détenus étaient forcés de travailler 15 h par jour, 7 jours par semaine et ils étaient torturés et injuriés.

Leon Lee, le réalisateur du film, répond aux questions du public après la projection.

Le film commence avec une lettre d'appel au secours écrite par Sun et trouvée par Julie Keith en 2012. La lettre était cachée dans l'emballage d'une décoration d'Halloween qu'elle avait achetée dans un supermarché Kmart dans l'État d’Oregon aux États-Unis.

La publication de cette lettre par Mme Keith a attiré une vive attention mondiale sur les excès flagrants du système de « rééducation par le travail » de la Chine qui sévit depuis plusieurs décennies.

Le réalisateur du film, Leon Lee, a dit que Masanjia était le camp de travail le plus tristement célèbre en Chine. Lee a réussi à localiser Sun après trois ans de recherche. Il se trouvait que Sun avait vu les précédents films de Lee sur la question des droits de l'homme en Chine. Il croyait en Lee et il a pensé que c'était une opportunité de raconter l'intégralité de son histoire, « pour révéler la perversité du camp de travail de Masanjia. »

Mme Qiu et son mari, tous deux originaires de Pékin, ont été choqués par la persécution décrite dans le documentaire. Elle a pleuré tout au long de la séance.

« Le personnage principal a l'air si doux et gentil, pourtant il a le courage de maintenir sa croyance face une torture si sévère. C'est vraiment remarquable. Seule une personne qui a une forte croyance peut faire cela, » a-t-elle dit. « Je veux en savoir plus sur le Falun Gong. »

Rocco Ciancio, un autre spectateur, a vraiment apprécié le film. Il a aussi applaudi Mme Keith pour avoir publié la lettre. Il a dit que tant que les gens ont de l'espoir et des convictions, la situation va changer.

Tom Kmiec, député canadien (au centre), Leon Lee (à gauche) et la productrice Caylan Ford (à droite)

Le député canadien, Tom Kmiec, a assisté à la projection et a invité l'auditoire à écrire à leurs représentants pour les sensibiliser à la crise des droits de l'homme en Chine.

M. Kmiec, représentant le district de Calgary Shepard, fait partie d'un effort commun pour essayer de secourir Sun Qian, une pratiquante de Falun Gong qui est aussi citoyenne canadienne, emprisonnée en Chine. Il a souligné que le film aidera les gens à comprendre ce qu'est vraiment le système des camps de travaux forcés chinois et montrera une facette de la Chine que peu de gens connaissent.

Le film a aussi profondément marqué d'autres spectateurs. Une Canadienne a déclaré que le film fait réfléchir les gens sur la nature humaine, le socialisme, la croyance, et la guerre entre le bien et le mal. « Le film m'a beaucoup apporté et j'en suis très reconnaissante », a-t-elle dit.

Traduit de l'anglais en France