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Sans attachement, la tribulation n'existe pas

10 novembre 2018

(Minghui.org) J'ai reçu un exemplaire du Zhuan Falun en 1997. J'ai beaucoup aimé le livre, mais je n'ai pas réalisé qu'il guidait les gens dans la cultivation jusqu'à ce que je commence ma propre cultivation en 2011.

Je suis profondément reconnaissant des conseils et de la protection du Maître pendant ces huit dernières années. Je voudrais partager mes expériences avec les autres pratiquants.

Je travaille dans un bureau du gouvernement et j'ai beaucoup de collègues avec qui je m'entends bien. Je leur parle souvent du Falun Gong, ils savent que je suis un pratiquant. Ceux qui comprennent la persécution ont déjà démissionné du Parti communiste et de ses organisations pour la jeunesse.

Avant les vacances du Nouvel An, j'ai découvert que certains de mes collègues m’espionnaient. Il m'était très difficile d'accepter cela. Comme ils savaient que le Falun Gong était bon, je me demandais pourquoi ils se tenaient du mauvais côté et participaient à la persécution. Mon ressentiment a fait surface et j'ai eu du mal à l'éliminer.

Il y a quelques mois, les membres du Parti communiste chinois (PCC) de notre bureau ont regardé une vidéo qui calomniait le Falun Gong. L'attitude de mes collègues a changé après avoir regardé la vidéo. Ils fuyaient mon regard et ne me parlaient plus. Assis au bureau, je sentais la perversité se regrouper et m'étouffer. Tout le monde avait l'air occupé et personne ne parlait. Dès ce jour, j'ai intensifié l'émission de la pensée droite pour éliminer la perversité.

Plusieurs jours plus tard, j'ai remarqué un collègue qui se comportait de façon plutôt étrange : quand j'allais aux toilettes, il y allait aussi. Quand je restais au bureau, il partait. Quand j'avais des visiteurs, il nous tournait autour et me demandait même qui étaient ces gens. Quelques jours plus tard, j'ai compris qu'il était là pour me surveiller. C'était la seule raison qui pouvait expliquer son comportement bizarre.

Quand j'ai compris ce qu'il faisait, mon cœur s'est agité. Le ressentiment, la combativité et la peur ont fait surface. Et puis j'ai remarqué que le collègue avec qui j'étais le plus proche avait changé aussi. L'un après l'autre, y compris le responsable, tout le monde a changé d'attitude et de comportement, ce qui m'a fait comprendre qu'ils me surveillaient. Je me suis senti comme encerclé par la perversité dont les yeux étaient partout. J'avais complètement perdu ma liberté.

Je savais que ça n'allait pas, alors j'ai intensifié mon étude du Fa et l'émission de la pensée droite. Mais mon cœur n'était pas tranquille. J'éprouvais du ressentiment, mais aussi de la pitié pour eux. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai trouvé beaucoup d'attachements : la peur, la réputation et le ressentiment. Mais je ne pouvais pas m'en débarrasser, alors j'ai demandé au Maître de m'aider et de m'éclairer. L’enseignement du Fa du Maître m'est venu en tête :

« Votre corps se trouve en prison, ne soyez pas tristes

Avec des pensées droites et des comportements droits, la Loi est là Réfléchissez calmement, combien d’attachements avez-vous encore

En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement. »

(« Ne soyez pas triste », Hong Yin II)

Je me suis rendu compte qu'être surveillé de la sorte me donnait l'impression d'être en prison. Mais que devais-je faire ? Les enseignements du Fa ont continué de m'inspirer :

« J'ai dit auparavant, j'ai dit qu'en fait tout ce qui se passe dans la société des gens ordinaires, est favorisé aujourd'hui par les cœurs des disciples de Dafa. Bien que les forces anciennes existent, si vous n'aviez pas ces cœurs, alors elles n'y pourraient rien. Quand vos pensées droites sont bien suffisantes, les forces anciennes ne peuvent rien faire. » (Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002)

Le Maître a aussi enseigné :

« Vous savez, pour les pratiquants on dit souvent ce qui suit : Si tu as ce cœur-là, ton cœur s'agitera ; si tu n'as pas ce cœur, ce sera comme une brise qui passe, tu ne sentiras rien. Si tu entends quelqu’un dire que tu veux commettre un meurtre ou un incendie criminel, tu l'as entendu et penses que c'est vraiment amusant, (le Maître rit) comment cela serait-il possible ? Un sourire et c’est passé. » (Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014)

J'ai continué à lire :

« Si tu n’avais pas ce cœur, les mauvaises personnes ne pourraient pas apparaître, les forces anciennes n’arrangeraient pas cela, c'est évident, si tu n’avais pas ce cœur, à quoi servirait qu’elles arrangent cela ? Ce serait faire quelque chose de totalement inutile, et me donner en plus une raison de les corriger. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016)

Après avoir lu les enseignements du Fa, j'ai compris que c'était mon attachement qui avait amené cette tribulation. Ma peur de la mort était intensifiée à cause de cet évènement. J'avais peur d'être arrêté, condamné et persécuté à mort ou d'avoir mes organes prélevés alors que j'étais encore en vie.

Après avoir finalement réalisé cela, j'ai commencé à nier complètement les arrangements des forces anciennes et à éliminer mes attachements. Mais ce n'était pas facile : ces tribulations venaient toujours me déranger régulièrement. D'autres pratiquants m'ont précisé qu'elles étaient toutes de fausses impressions et m'ont dit de simplement les nier. Ils m'ont aussi rappelé que chaque pratiquant de Dafa est puissant et que le Maître est avec moi, alors pourquoi devrais-je encore être effrayé ?

J'ai commencé à réciter le Fa du Maître et à émettre la pensée droite chaque fois que ma peur refaisait surface. Petit à petit, ma peur s'est estompée et mon cœur est redevenu tranquille.

J'ai aussi trouvé un autre attachement : je regardais mes collègues de haut. Je les évaluais avec les enseignements du Fa que j'avais appris. Comment cela pouvait-il être correct ? Les enseignements du Fa étaient pour que je les suive et que je m'y conforme.

J'ai découvert que j'étais seulement bienveillant en surface. Je devais cultiver la bienveillance et ne pas avoir de ressentiment. J'ai finalement compris que c'est la chose la plus puissante, comme le Maître nous l'a enseigné :

« Les bouddhas sont bienveillants, c'est sûr. Mais cette compassion est une manifestation de la grande puissance du Fofa. Peu importe à quel point une chose peut ne pas être bonne ou à quel point une chose peut être mauvaise, des choses aussi solides que le fer et l'acier fondront sous la puissance majestueuse de la compassion de Fofa. C'est pourquoi les démons sont effrayés quand ils le voient — ils ont vraiment peur. Ils fondront et disparaîtront. C'est absolument différent de ce que l'homme imagine. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de l'Ouest des

États-Unis)

J'ai réalisé que j'avais tort : je résistais à la persécution, mais je la reconnaissais toujours. Comment cela pouvait-il être juste ? Mes collègues étaient utilisés et manipulés par les forces anciennes ; ils étaient pitoyables dès le début.

Les forces anciennes voulaient que je les élimine en suscitant mon ressentiment et ma haine, comme c'est pervers ! Je suis un être qui cultive la bienveillance. Les gens autour de moi sont tous liés au Maître et à moi, et je dois les inspirer avec ma bienveillance. Je dois vraiment leur faire sentir la bienveillance et le grand cœur d'un disciple de Dafa dans mes paroles et mes actes.

Quand j'ai vraiment chéri chaque vie autour de moi, j'ai saisi l'occasion de travailler et de passer du temps avec elles. Tout a changé. Ils me traitaient encore mieux qu'avant. Il est vrai que quand je n'ai pas l'attachement, la tribulation n'existe pas.

Merci, Maître de m'avoir éclairé, d'avoir inspiré ma pensée droite et de m'avoir fait nier les forces anciennes complètement. Vous avez éliminé ma persécution et celle des êtres, m'avez autorisé à valider le Fa et à sauver les êtres. Merci, Maître, pour votre protection compatissante.

Traduit de l'anglais en France