(Minghui.org) Plusieurs pratiquants discutent de la « cultivation de la parole », mais certains ne font qu’en parler sans réellement essayer de comprendre la signification plus profonde. Nous sommes tous d’accord que nous devrions cultiver la parole. Mais lorsque vient le temps de faire attention aux mots qui sortent de notre bouche, plusieurs oublient. Il y a des pratiquants qui parlent de tout et de rien, et ne pensent jamais à l’impact de ce qu’ils disent.

Cultiver la parole est très important. Il y a même un dicton chinois qui dit : « Le désastre sort de la bouche. » Durant la persécution, une phrase inappropriée peut directement entraîner la persécution d’un pratiquant ou l’empêcher de valider le Fa.

Certains pratiquants vont divulguer tout ce qui leur est demandé, parce qu’ils ne veulent offenser personne. Ils ne tiennent nullement compte de la sécurité ou du fait que l’affaire n’était pas censée être divulguée, utilisant l’excuse qu’ils ont dit la vérité. Ces mêmes pratiquants trahissent souvent d’autres pratiquants lorsqu’ils sont interrogés pour éviter d’être eux-mêmes persécutés. Ils oublient que l’authenticité dans Dafa requiert la bienveillance et la tolérance, pas l’authenticité qui est égoïste et qui blesse les autres.

Quand elle était torturée, la pratiquante Mei (pseudonyme) divulguait souvent aux agents de police ce qu’ils voulaient savoir. Après sa libération, elle a refusé de changer. Les autorités ont continué à la persécuter. Peu de temps après, elle et son mari, encore jeunes, sont décédés.

Un autre pratiquant qui a subi de mauvais traitements similaires a refusé de coopérer avec la police et ne leur a donné aucune information. Les autorités ne l’ont pas trop harcelé et le pratiquant a pu surmonter d’autres tribulations.

Leçons apprises

Un article sur le site Internet Minghui a expliqué comment un acte non intentionnel commis par une non-pratiquante a entraîné des conséquences négatives. La pratiquante Mme Wang Yanxin travaillait dans un magasin. Un homme est arrivé un jour et a demandé à l’une de ses collègues où elle se trouvait. Sans demander à l’homme de s’identifier ou de dire ce qu’il voulait, la vendeuse a montré Mme Wang du doigt. Le lendemain, Mme Wang a été arrêtée.

Après que Mme Wang a été arrêtée, le magasin n’a effectué aucune vente pendant sept jours consécutifs. Le gérant du magasin est ensuite allé demander conseil à un lama tibétain.

Le lama a déclaré : « Une personne dans votre magasin qui cultivait la bouddhéité a été enlevée. Ceux qui l’ont emmenée ont maintenant un pied en enfer. La vendeuse qui a identifié la pratiquante a également un pied en enfer, même si elle n’avait pas l’intention de [causer du tort à Mme Wang]. Elle a aussi perdu sa vertu. Si vous continuez à la garder, ce ne sera pas bon pour votre entreprise. »

Même un acte involontaire d’identification d’un pratiquant auprès des agents de police a fait perdre de la vertu à cette vendeuse.

Prendre le Fa pour Maître

Nous devons suivre les enseignements du Fa du Maître et harmoniser ce que le Maître nous demande de faire.

Le Maître a dit :

« C’est parce qu’une fois que quelqu’un a nui gravement aux pratiquants, et amené certains pratiquants à chuter — ou même à être placés parmi ceux qui doivent être éliminés — comment une telle dette karmique pourrait-elle être remboursée ? » (« Cribler le sable », Points essentiels pour un avancement diligent [III])

Les pratiquants influents ou en contact constant avec d’autres pratiquants doivent faire attention à ce qu’ils disent. Ils ne doivent pas parler de tout et de rien ni répondre à toutes les questions si certaines choses sont supposées rester confidentielles.

Une pratiquante a déjà été accusée d’être craintive et de se protéger parce qu’elle se taisait sur un certain sujet. Les pratiquants qui l’ont accusée n’ont pas compris qu’elle n’était pas supposée en parler. Les choses négatives qu’ils ont dites ont causé des interférences à cette pratiquante et ont affecté sa cultivation pendant longtemps.

Tous les pratiquants ont de l’énergie. Si nous disons des choses qui causent des problèmes à d’autres personnes, nous serons tenus pour responsables et nous devrons payer pour cela.

Nous devrions rester calmes en tant que pratiquants. Mais si nous voulons toujours tout savoir et même bavarder, comment pouvons-nous rester calmes ? Notre compassion et nos critères moraux devraient être plus élevés que ceux des gens ordinaires.

Les expériences que nous partageons devraient aider à élever le groupe dans son ensemble. Les mots qui pourraient avoir un effet négatif ne doivent pas être prononcés et doivent être éliminés avec la pensée droite.

Le Maître a dit :

« C’est la même chose pour vous présents ici, votre plus grande responsabilité est de garantir que vos centres d’assistance et sites de pratique soient libres d’interférences, et de guider les autres dans le xiulian. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa des assistants à Changchun »)

Traduit de l’anglais au Canada