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Réflexion sur le décès d'une compagne de cultivation

6 novembre 2018 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa dans la province de Hubei, Chine

(Minghui.org) J'ai été très triste d'apprendre le récent décès d'une compagne de cultivation. Je ne la connaissais pas bien, mais elle m'a aidé une fois avec un projet de clarification de la vérité quand le temps pressait. J'ai continué à travailler sur ce projet pendant plusieurs années et je suis vraiment reconnaissant qu'elle m'ait aidé à traverser cette période difficile. Je suis vraiment désolé qu'elle ne soit pas arrivée à la fin de la rectification de Fa avec le Maître.

Je lui ai rendu visite à l'hôpital l'été dernier alors qu'elle était aux prises avec le karma de maladie. Elle m'a donné une liste de personnes qui avaient quitté le Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations pour la jeunesse, et elle voulait que je les enregistre pour elle.

Un matin de l'automne dernier, j'ai eu une vision pendant que je méditais. J'avais l'impression que j'allais lui rendre visite. J'ai vu une autre pratiquante sortir de sa chambre et me dire qu'elle était décédée. Cela m'a alarmé.

Je lui ai rendu visite à nouveau au début de l'été de cette année et je lui ai demandé : « As-tu peur de la mort ? Crois-tu fermement au Maître et laisses-tu le Maître décider de ta voie ? » Elle n'a pas répondu.

J'ai dit : « Tous ceux qui naissent finissent par mourir, il n'y a donc pas lieu d'avoir peur de la mort. Mais en tant qu'êtres créés par Dafa, nous sommes des particules du Fa. Le Maître organise notre chemin de cultivation et nous protège. Donc pour nous, le karma de maladie ou la mort ne sont pas à craindre. Nous avons le Maître. »

Elle n'a toujours rien dit.

Elle était toujours inquiète de ne pas pouvoir sortir pour clarifier les faits et sauver les gens, alors je lui ai dit : « Ne t'inquiète pas pour ça maintenant. Si tu étudies le Fa et fais les exercices, tes symptômes disparaîtront bientôt. C'est la meilleure façon de faire connaître Dafa aux gens ils peuvent voir à quel point c'est miraculeux. »

« Tu n'as qu'à étudier le Fa et faire les exercices. Le Maître peut tout faire pour nous, tant que nous sommes dans le Fa. » Elle a acquiescé d'un signe de tête.

Assumer ses responsabilités

Maintenant que cette pratiquante est partie, elle doit être pleine de regrets. Cependant, l'avons-nous aidée autant que possible ? Sommes-nous aussi en partie responsables de son décès ? Devrions-nous réfléchir sur nous-mêmes pour voir si nous aurions pu faire mieux ?

Je ne connaissais pas bien sa situation et je ne peux pas la commenter ou spéculer sur elle. Mais qu'en est-il de moi ? Puis-je utiliser ma dernière conversation avec elle comme preuve que j'ai « fait mon devoir » ? Est-ce que je peux juste dire « chacun choisit son propre chemin » pour me réconforter ?

Qu'aurait-elle voulu que nous fassions à son dernier instant ?

J'y ai réfléchi et je me suis rendu compte que nous étions peut-être dans un environnement humain sale depuis si longtemps que nous étions graduellement devenus froids et égoïstes sans nous en rendre compte.

Lorsque les pratiquants éprouvent un karma de maladie plus longtemps que prévu, nous ne devons pas perdre notre enthousiasme à les aider. Le Maître chérit chaque pratiquant, mais nous chérissons-nous vraiment nous-mêmes et les autres pratiquants autant que nous le devrions ?

Nous devrions regarder à l'intérieur et traiter les autres pratiquants avec compassion. Nous devrions corriger nos lacunes et faire mieux la fois suivante.

Le Maître a dit :

« En fait, le sens fondamental de ce que je dis est pour vous expliquer que votre vie n’est venue que pour cela ! (Les disciples applaudissent avec enthousiasme) Il n’y a pas d’autre choix, il n’y a vraiment pas d’autre choix ! C’est pour les disciples de Dafa. Quant aux gens ordinaires, peut-être qu’ils se réincarneront dans les six voies du samsara et des règnes différents ; vous, vous ne le pouvez plus, pour vous il n'y a que cette affaire de Dafa. Alors si on ne fait pas bien, ce qu’on se laisse ce sont des regrets. En particulier les disciples de Dafa vétérans, ne vous relâchez pas. Tu es passé par des périodes tellement difficiles, arriver jusqu’à aujourd’hui a été ô combien difficile ! Ne sais-tu pas te chérir ? Même moi je te chéris ! Les divinités te chérissent ! (Les disciples applaudissent avec enthousiasme) Alors il faut à plus forte raison se chérir soi-même. »

« ... tu as déjà obtenu le Fa, ta vie appartient déjà à Dafa, alors tu devrais aller de l'avant sans t’inquiéter de rien, avec des pensées et des actions justes, et faire les choses selon ce que le Maître a dit. » (« Enseignement du Fa à Washington DC 2018 »)

Dès que cela a été publié sur le site Internet Minghui, je l'ai mémorisé et récité. Je m'en souviens aussi souvent pour me rappeler que : « Le Maître me chérit. Les divinités me chérissent. Je devrais me chérir encore plus. Ma vie appartient à Dafa. À chaque moment critique, je dois faire un pas en avant en tant que disciple de Dafa et faire ce que le Maître nous a enseigné. »

Traduit de l'anglais au Canada