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L'importance d'une foi inébranlable en Dafa

16 décembre 2018 |   Écrit par une pratiquante de Dafa en Chine

(Minghui.org) Les pratiquants de Dafa derrière les barreaux en Chine aujourd'hui sont toujours soumis au traitement le plus inhumain. Voyant cela, certains pratiquants cèdent à des pensées négatives, comme le fait que la « transformation » sous la contrainte est inévitable, alors pourquoi ne pas s'épargner la douleur intense et se « transformer » rapidement quand ils sont encore en centre de détention ? J'aimerais dire à mes compagnons de cultivation que ce n'est pas ainsi que cela devrait être. La cultivation n'est pas une affaire ordinaire, c'est extrêmement sérieux.

Le Maître nous dit :

« Tous ceux qui vous font obtenir des avantages dans la société humaine ordinaire sont des démons. Si votre but est d’obtenir des avantages parmi les gens ordinaires et que vous ne réussissez pas à surmonter ces malheurs, vous ne pourrez pas vous élever. En vivant très confortablement parmi les gens ordinaires, comment pourrez-vous cultiver ? Comment votre karma pourra-t-il être transformé ? Où trouverez-vous un environnement pour élever votre xinxing et transformer votre karma ? Tout le monde doit bien retenir cela. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

Nous devons être très lucides sur le fait que nous sommes sur la voie de la divinité. Une foi inébranlable en Dafa est fondamentale pour les pratiquants de Dafa. Nous ne pouvons devenir disciples de Dafa maintenant que parce que nous étions des êtres divins dans le passé qui ont fait un vœu solennel aux divinités. La persécution à laquelle nous sommes confrontés est sévère et sans mesure, mais nous ne devons rien craindre, car le fashen du Maître et de nombreuses divinités veillent sur nous. Tant que nous restons rationnels et avons une pensée et des actions droites, nous devrions être capables de triompher de nos tribulations.

J'aimerais partager avec vous mon expérience derrière les barreaux.

Je pratique Dafa depuis 1996. J'ai déjà été condamnée illégalement et j'ai passé quatre ans dans une prison pour femmes où des mauvais traitements cruels et implacables étaient infligés aux pratiquantes de Dafa.

Mon refus de reconnaître que j'avais commis un crime m'a valu de nombreuses punitions, parmi lesquelles le fait d'avoir été forcée de rester debout ou assise pendant longtemps, d'avoir reçu peu ou pas de nourriture, d'avoir reçu des coups (on m'a mis un chiffon sale dans la bouche et quatre personnes m'ont tenue au sol, puis gravement battue), des insultes (on me criait des insultes personnelles et sur ma famille toute la journée) et autres formes d'humiliation et mauvais traitements. Je devais rester debout pendant seize à dix-sept heures au même endroit tous les jours et ma ration alimentaire a été coupée, et j'ai fondu jusqu'à ne plus avoir que la peau sur les os alors que mes jambes et mes pieds étaient terriblement enflés. Si jamais je relâchais légèrement ma posture en me tenant debout, les prisonnières chargées de me surveiller me donnaient des coups de poing et des coups de pied. Après deux mois de cette torture extrême, je trébuchais sur mes pieds enflés. Je ne pouvais avancer qu'en traînant les pieds avec beaucoup de difficulté. Pourtant, les gardiens de prison ne me laissaient pas m'asseoir, car ils espéraient que je m'effondrerais et que je céderais.

Je me suis maintenue en récitant constamment le Fa dans mon esprit, ce qui m'a aidée à renforcer ma forte foi en Dafa. J'émettais chaque jour la pensée droite pour rediriger la douleur, les blessures, la somnolence et la fatigue de mon corps vers les tortionnaires. Par conséquent, ils se sentaient extrêmement fatigués, alors que je restais éveillée et vigilante. J'ai également appris que je devais élever mon xinxing et porter ma tolérance envers les autres à un nouveau niveau et qu'abandonner mon ressentiment envers les geôliers et les tortionnaires serait en fait une occasion pour moi d'aller de l'avant dans ma cultivation. J'ai donc traité tout le monde avec bienveillance dans cette dimension tout en éliminant impitoyablement toute perversité dans les autres dimensions en émettant la pensée droite. J'ai pu mettre en pratique l'enseignement de Dafa :

« De ne pas rendre les coups quand on le frappe et de ne pas rétorquer quand on l'insulte. » (« Enseignement du Fa à la cérémonie de fondation de l’Association Dafa de Singapour », Enseignement de Fa dans les conférences I)

Mon stoïcisme et mon assurance ont finalement gagné le respect et la sympathie des détenues et des gardiens de prison.

Sous la protection du Maître, il ne m'a pas fallu plus d'une journée pour pouvoir marcher normalement à nouveau. La même chose s'est produite une deuxième fois, alors ils ont cessé de me punir de cette façon. Au lieu de cela, ils m'ont fait m'asseoir toute la journée sur un petit tabouret bas dont le centre était entaillé, et pire encore, je ne pouvais me reposer que sur un tiers du siège. Après de longs moments assise de cette manière, mes fesses étaient devenues très douloureuses à cause du bord surélevé du tabouret. Néanmoins, comme je persévérais à réciter le Fa et à émettre la pensée droite, j'ai toujours senti tout mon corps se réchauffer comme si j'étais dans un cocon d'énergie chaude. Pour cela j'ai été extrêmement reconnaissante envers le Maître de m'avoir fortifiée et à mes compagnons de cultivation à l'extérieur pour leur soutien moral.

En plus des punitions physiques, les persécuteurs ont aussi fait en sorte que ma vie en prison soit un enfer. Les détenues chargées de me surveiller et de me torturer ont eu recours aux moyens les plus méprisables pour briser mon corps et mon esprit. Elles m'ont mis des chiffons pour nettoyer les toilettes dans la bouche ou dans ma tasse, elles ont perturbé mon sommeil en me réveillant toutes les heures, m'ont interdit d'aller aux toilettes pendant la journée, ont refusé de me laisser acheter mes produits de première nécessité ou d'utiliser du papier hygiénique, m'ont obligée à stocker mes propres déchets dans mon placard pour qu'ils y pourrissent, m'interdisaient d'utiliser de l'eau pour mon hygiène personnelle ou pour laver mes vêtements, ne me permettaient parfois pas d'étendre mes vêtements mouillés pour les faire sécher, mettaient des déchets sous ma couverture ou éclaboussaient d'eau mon visage, mon lit ou sous ma couverture etc.

J'ai exigé mes droits humains fondamentaux, pour m'entendre dire : « Vous avez dit que vous n'êtes pas une criminelle. Dans cette prison, les criminelles ont leurs droits, mais vous n'en êtes pas une, donc vous n'avez pas ces droits. » Quelle excuse dépravée ! Les criminels ont des droits, mais pas ceux qui vivent selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ! Il est tragique que ces jeunes gardes instruits soient si moralement corrompus à cause des années de lavage de cerveau du Parti.

Un gardien de prison m'a dit un jour : « Vous, comme les autres, pouvez vous "transformer" ici et annuler votre "transformation" en l'annonçant sur le site de Minghui, n'est-ce pas ? » J'étais horrifiée que ces gardes aient une telle impression de nous, les pratiquants. Je l'ai corrigé sévèrement : « La cultivation est très sacrée, il ne faut pas la prendre à la légère. Toutes les divinités nous observent et nous ne pouvons pas les tromper, nous ne pouvons que nous tromper nous-mêmes. Si nous voulons réussir dans la cultivation, nous devons réussir ce test tôt ou tard. » Le fait d'être enfermée est aussi un test pour les pratiquants afin de voir quel choix ils feront face à une telle adversité. Pour réussir un test aussi sérieux, nous devons renoncer complètement à toute peur.

La persécution des pratiquants de Dafa par le régime chinois en est à sa 19année. Mon expérience personnelle est que si vous avez une foi totale et sans réserve en Dafa, la perversité ne pourra pas vous faire de mal. Notre pensée et nos actions droites peuvent désintégrer tout mal. Notre cultivation est en effet un voyage ardu et nous pouvons facilement prendre du retard si nous ne nous efforçons pas de progresser. Le Maître nous dit :

« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

Le Maître nous a déjà dit :

« La seule chose à craindre, c’est que vous-même vous ne vouliez pas les surmonter ; si vous le voulez, vous serez capable de les passer. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Faisons bien pour le temps qu'il nous reste à cultiver et ne décevons ni le Maître ni nous-mêmes.

Traduit de l'anglais au Canada