(Minghui.org) Mon enfance a été misérable. J'étais maigre, petite et souvent malade, même ma mère m'appelait par un surnom désobligeant. Cela me rendait vraiment triste, alors je ne parlais presque jamais et je me considérais comme le vilain petit canard du conte de fées. Tous les jours, j'étais déprimée et à la nuit tombante, j'avais toujours envie de retrouver ma vraie maison, même si je ne savais pas où elle se trouvait.

Je me suis mariée à 27 ans avec un homme de trois ans plus jeune que moi. En tant que plus jeune fils de sa famille, il était gâté et ne m'aidait jamais à la maison. Après notre mariage, il ne s'occupait pas de notre famille et perdait son temps à jouer au mahjong, aux échecs et au poker. Il sautait souvent le dîner et parfois ne rentrait pas à la maison de toute la nuit.

J'étais très contrariée et je me disputais avec lui tous les jours au sujet de son comportement. Par conséquent, je n'avais pas envie de prendre soin de moi et j'étais souvent malade. N'ayant pas d'argent pour payer les soins médicaux, je devais endurer la douleur jour après jour.

Trouver un chemin

Un jour, au travail, je devais préparer un gros seau de champignons. Mais quand j'ai essayé de soulever le contenant lourd, il n'a même pas bougé. Un collègue m'a vue et a offert son aide. « De quel seau as-tu besoin ? Je peux le déplacer pour toi », a-t-il dit.

Je l'ai remercié et lui ai demandé pourquoi il voulait m'aider puis qu’aucun de mes autres collègues ne le faisait. Il a dit qu'il pratiquait le Falun Dafa et que les enseignements lui avaient appris à être une bonne personne en toutes circonstances. J'étais curieuse et j'ai demandé plus de détails. Il a récité un paragraphe de Lunyu et ça m'a beaucoup plu. C'était comme si je voyais la lumière au bout d'un long tunnel sombre.

Je lui ai demandé s'il pouvait réciter un autre paragraphe de Lunyu et il l'a fait. Réalisant à quel point c'était important, je l'ai supplié de l'écrire pour que je puisse l'apprendre moi-même. « Pourquoi ne te joindrais-tu pas à notre pratique collective après le travail ? Il y a beaucoup de pratiquants comme moi », a-t-il suggéré.

C'est ainsi que j'ai trouvé le chemin du Falun Dafa et que j'ai commencé mon voyage de retour vers ma vraie maison.

Améliorer mon caractère

J'allais au travail pendant la journée et le soir, je lisais les livres du Falun Dafa et faisais les exercices en groupe. Mais je ne comprenais pas l'importance d'élever son xinxing, alors je continuais à me disputer avec mon mari à la maison. « Je ne pense pas que tu aies besoin d'y aller [à la pratique collective], puisque tu n'as pas changé du tout », m'a dit un jour mon mari.

J'ai été surprise, réalisant que cela pourrait être un signe du Maître pour que je regarde à l'intérieur. Cultiver, c'est suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans ma vie quotidienne et abandonner mes attachements, mais je ne le faisais pas. Remplie de regrets, je me suis excusée auprès du Maître et j'ai émis le souhait de faire mieux la prochaine fois.

J'ai rencontré un test quelques jours plus tard. Je préparais le dîner et j'attendais que mon mari rentre à la maison pour que nous puissions manger ensemble. Il avait joué toute la journée, mais je ne le savais pas et je lui ai simplement demandé : « As-tu trouvé du travail à faire aujourd'hui ? » Il s'est mis très en colère, il m'a injuriée et m'a dit qu'il n'avait rien fait ce jour-là. En plus, il a dit qu'il continuerait à ne rien faire et que ce n'était pas mes affaires. Si je voulais divorcer, ça ne le dérangeait pas, a-t-il ajouté.

Le Maître a dit :

« … à travers les épreuves dues aux démons qu’on rencontre soi-même pendant la cultivation et la pratique, est-ce qu’on est capable de s’éveiller au fait qu’on est soi-même un pratiquant, est-ce qu’on est capable de comprendre et d’accepter tout cela, est-ce qu’on est capable d’agir selon cette Loi au cours de la cultivation et de la pratique ? » (Neuvième leçon, Zhuan Falun)

Je me suis rappelé que j'étais une pratiquante et que j'avais besoin d'agir selon le principe de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je me suis dit de ne pas me fâcher. Sans rancœur et sans le disputer intérieurement, je l'ai invité calmement à dîner comme d'habitude. En allant à la pratique collective ce soir-là, j'ai pu faire la méditation assise 20 minutes de plus que d'habitude et il n'y avait pas de douleur. À ce moment-là, j'ai eu une meilleure compréhension de ce que le Maître a dit :

« Telle hauteur de xinxing, telle hauteur de gong, c’est là une vérité absolue. » (Première leçon, Zhuan Falun)

Mon mari change

Après m'avoir vue m'élever, mon mari m'a encouragée à pratiquer et à participer à des activités connexes. Après le début de la persécution en juillet 1999, j'ai décidé de me rendre à Pékin pour faire appel. Mon mari m'a envoyée et m'a dit de prendre tout l'argent que nous avions au cas où quelque chose d'imprévu se produirait pendant le voyage. Plus tard, quand je sortais le soir pour accrocher des banderoles ou des affiches sur le Falun Dafa, il venait toujours avec moi et me disait : « Ne t'inquiète pas. Ton Maître est le plus grand de tous et ce que tu fais est ce qu'il y a de plus juste. »

Lorsque mon mari s'en allait ailleurs pour travailler comme entrepreneur, il apportait parfois du matériel du Falun Dafa pour le distribuer ou il parlait de Dafa aux gens. Une fois, alors que nous rendions visite à un cousin, je lui ai parlé du Falun Dafa. Influencé par la propagande du Parti communiste, il a eu peur et a essayé de m'arrêter, disant qu'il avait déjà pratiqué plusieurs formes de qigong dans le passé. « Peu importe le nombre de formes que tu as apprises dans le passé, elles n'étaient qu'un fondement pour que tu en entendes parler aujourd'hui », lui a dit mon mari. « Le Falun Dafa est maintenant pratiqué dans plus de 100 pays. Tu dois étudier ça de plus près. »

Grâce à sa bonté et à son soutien envers le Falun Dafa, mon mari a aussi connu des bénédictions et des miracles. Un jour, au travail, on lui a demandé de transporter six jeux de vieux tuyaux de chauffage. La barre de métal qui les retenait ensemble s'est brisée sur la route et tous les tuyaux ont atterri sur son pied, lui cassant deux orteils. Il a récité « Falun Dafa est bon » comme je lui avais souvent dit de le faire et il n'a pas ressenti de douleur. Il a eu besoin de six points de suture sur les orteils et le médecin a dit qu'il lui faudrait au moins six mois pour récupérer.

Bien qu'il ne soit pas lui-même un pratiquant, mon mari a appris de moi à être prévenant envers les autres. Il n'a pas demandé de congé d'invalidité payé et n'a pas non plus accepté de compensation monétaire. Après avoir continué à réciter « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », il s'est complètement rétabli en trois semaines et a pu retourner au travail.

Parents et voisins

Ma belle-mère avait un cancer de l'œil et les médecins de l'hôpital ne pouvaient pas le guérir. Elle est rentrée chez elle et mon mari lui a dit de réciter souvent les deux phrases comme il l'avait fait. En deux mois environ, les yeux de ma belle-mère sont devenus tout à fait normaux. Mon mari était ravi et m'a soutenue encore plus.

En voyant ces changements positifs, de nombreux membres de la famille ont également été impressionnés. Ma fille m'a souvent donné de l'argent pour produire du matériel ou acheter des cartes téléphoniques afin que je puisse aider plus de gens à sortir de la propagande haineuse du Parti. Elle a aussi reçu des bénédictions pour cela. Elle gagnait 4000 yuans par mois, mais aujourd'hui son revenu est supérieur à 40 000 yuans par mois.

Mes voisins partagent un vieil ensemble de maisons de ville avec moi. Chaque fois qu'il neigeait en hiver, je pelletais tout l'ensemble. Mes voisins ont été touchés par ma gentillesse et m'ont dit qu'ils savaient que les pratiquants de Falun Dafa étaient de bonnes personnes. Lorsque la police est venue m'arrêter après le début de la persécution, les voisins les ont renvoyés et m'ont immédiatement avertie, ce qui m'a permis de quitter la maison en toute sécurité.

Épilogue

De nombreuses années se sont écoulées depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. Les gens qui me connaissaient quand j'étais jeune ont dit que j'avais beaucoup changé. Lorsque je me suis rendue dans ma ville natale, mes voisins ont été impressionnés par ma jeunesse et par la clarté de mon teint. Mes amis d'enfance m'ont dit que j'étais beaucoup plus belle qu'avant et que le vilain petit canard avait été transformé.

Je sais que tout cela est arrivé grâce au Falun Dafa. Et je ne suis qu'une des dizaines de millions de pratiquants qui en ont bénéficié. Je me sens si chanceuse et reconnaissante parce que, tout comme dans le conte de fées, « je n'avais jamais osé rêver à un tel bonheur, alors que j'étais un vilain petit canard ».

Traduit de l'anglais au Canada