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Nier la persécution avec la pensée droite et un comportement droit

29 décembre 2018 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Dafa qui travaille dans une entreprise d'État en Chine, et ces dernières années, j'ai été arrêtée deux fois.

J'ai lu un article de partage d'expériences sur la façon dont nous devrions nous comporter face à une arrestation illégale. À la lumière de cet article, je voudrais également partager ma compréhension sur la question des arrestations en fonction de mon niveau actuel.

Deux arrestations

Les deux arrestations ont eu lieu alors que j'étais au travail. Les raisons à la surface étaient que j'avais « déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin » et « rejeté leur campagne de frapper à la porte. » Mais à un niveau plus profond, la vraie raison était que je ne cultivais pas avec diligence depuis longtemps. Pendant ce temps, je ne pouvais pas me concentrer quand je faisais les exercices, étudiais le Fa ou émettais la pensée droite. Des facteurs pervers se sont donc développés dans mon champ.

Bien que j'aie dû avoir beaucoup déçu le Maître, il ne m’a pas abandonné et a plutôt utilisé ces tribulations comme une occasion pour moi de faire mieux.

Lorsque j'ai été arrêtée pour avoir intenté une action en justice contre Jiang Zemin, j'ai d'abord été trompée en me faisant me rendre au service de sécurité de mon entreprise. Bien que j’aie deviné ce qui pouvait se passer, je n’ai rien fait pour le nier. En attendant, parce que je manquais de connaissances sur la loi, j'ai été manipulée par les agents de la division de la sécurité nationale. Je ne savais pas comment leur répondre.

Un agent a martelé sur la table et m'a crié : « Dites-le ! Qui écoutez-vous ? Écoutez-vous votre Maître ou la loi ? Dites-le ! » ( J'ai plus tard compris que c'était un indice du Maître. )

Ses hurlements m'ont réveillée. J’ai pensé que je devrais écouter le Maître et me comporter conformément aux exigences du Maître. J'ai ensuite récité le Fa dans mon esprit et je me suis calmée rapidement. C'était une froide journée d'hiver dans le nord de la Chine et, par hasard, le chauffage dans cette pièce était en panne. Les agents répétaient tous à quel point ils avaient froids, même s’ils bougeaient, mais je me sentais bien partout, même si je n’avais pas bougé la moindre. Je savais que le Maître m'encourageait à passer le test avec une pensée droite inébranlable.

Au milieu de la nuit, une nuit que j'étais détenue, j'étais assise dans la position du lotus avec ma paume érigée et j'émettais la pensée droite. J'ai senti une paire de mains remonter légèrement mes bras et tenir ma paume qui tombait sans cesse. Je savais que le Maître corrigeait ma posture et m'encourageait. (D'autres pratiquants détenus dans la même cellule ne faisaient même pas le geste de la main quand ils émettaient la pensée droite.) Le Maître a également purifié mon corps pendant cette période : j'ai uriné du sang noir comme de l'encre pendant des jours, mais je n'ai pas senti que quelque chose n'allait pas.

Lorsque j'ai été arrêtée la première fois, j'ai doucement refusé de donner mes empreintes digitales et mon échantillon de sang. Peu importe à quel point les agents étaient effrénés, je leur ai expliqué que ce n'était pas bon pour eux de faire cela, et je leur ai expliqué la vérité sur Dafa. Peu à peu, les officiers se sont adoucis et ont cessé de me forcer. Ils ont même apporté une chaise et m'ont laissé me reposer.

Je ne savais pas pourquoi, mais le chef de la division de la sécurité nationale continuait à devenir de plus en plus fâché. Il a même commencé à calomnier Dafa. Je l'ai calmement interrompu. « Ne sois pas si en colère », ai-je dit. « S'il te plaît, parle doucement. Crier comme ça est mauvais pour ta santé. » Il a semblé étourdi pendant une minute avant de se retourner et de quitter la pièce. Il ne s'est plus jamais présenté.

Lorsque j'ai été arrêtée la deuxième fois, sept à huit policiers ont fait irruption chez moi. On m'a dit plus tard qu'ils n'avaient laissé que deux agents au poste pour répondre aux appels téléphoniques, tandis que tous les autres étaient venus pour m'arrêter, moi une femme menue. Comme j'avais lu les lois concernées auparavant, j'ai demandé qu'ils montrent leur mandat d'arrestation. Ils ne pouvaient rien montrer, alors j’ai refusé de coopérer avec eux. Puis ils m'ont emmenée par les membres de force dans la voiture de police. « La police enlève une bonne personne ! », ai-je crié. « Le Falun Dafa est lésé ! Quelqu'un aidez-moi s'il vous plaît, en appelant ma famille et en leur disant que la police me kidnappe ! » De nombreuses personnes sont venues voir ce qui se passait.

Au poste de police, je me suis rappelé de ne pas voir cet incident comme étant « mon arrestation », mais plutôt comme une occasion de clarifier la vérité aux policiers.

Quand j'ai été interrogée, j'ai utilisé mes connaissances sur la loi que j'avais apprises sur Minghui.org pour me défendre et j'ai pris les devants pendant tout le processus. Le policier qui prenait des notes avait beaucoup d'expériences avec de nombreux pratiquants de Dafa et admirait la sagesse des pratiquants. Chaque fois qu'il avait fini de prendre des notes pour une question, il continuait d'écouter mon analyse et mes explications avec un sourire. Cependant, en voyant sa réaction j'ai développé l'attachement à l'exaltation. Son attitude est devenue soudainement turbulente. En réalisant mon attachement, je l'ai immédiatement éliminé et ses manières agréables sont revenues.

Le directeur qui nous surveillait par la caméra de surveillance ne pouvait pas le tolérer. Il est entré et a murmuré quelque chose à l'officier, qui a alors cessé de m'interroger, a imprimé le rapport et m'a demandé de le signer. J'ai relevé les parties inappropriées de son rapport, toutes basées sur la loi. Il les a ensuite changées et l'a réimprimé. Après avoir fait cela plusieurs fois, et voyant que je pouvais toujours trouver des erreurs dans le rapport, il a abandonné et a cessé de me demander de le signer, disant qu'il rendrait le rapport et attendrait les résultats.

J'ai été emmenée dans une autre pièce. Beaucoup d'agents étaient là. J'ai discuté avec eux de sujets de loisirs et leur ai donné des informations sur Dafa. L'atmosphère était très détendue. Nous avons bavardé et ri. C'était comme une discussion libre et ouverte dans mon entreprise avec des collègues.

Plus tard, la plupart des agents ont été appelés à partir. J'ai entendu plus tard qu'ils avaient été envoyés pour fouiller mon domicile. Les agents qui sont restés ont discuté entre eux. L'un d'eux a dit en me montrant : « Je l'admire vraiment. Elle peut toujours parler et se comporter de manière détendue. Si c'était moi qui étais arrêté, je serais vraiment en colère. »

Un autre a déclaré : « Je ne savais pas que nous ferions ce genre d’arrestation aujourd’hui. Si je l'avais su plus tôt, j'aurais demandé un jour de congé ! » Sous la protection du Maître, je suis rentrée chez moi le jour-même.

Les êtres font leur choix

J'ai commencé à pratiquer Dafa avant 1999. Le chef de mon entreprise avait une bonne compréhension de Dafa et m'a secrètement protégée à plusieurs reprises. Quand j'ai été arrêtée, il a appelé ma famille pour que celle-ci m'apporte des vêtements. En fait, il a également utilisé ces appels pour demander à ma famille de prendre soin des documents de Dafa avant qu'ils ne puissent être confisqués par la police. Il a ensuite signé en tant que garant de ma libération, me libérant de toute persécution ultérieure dans une classe de lavage de cerveau.

Lorsque j'ai été arrêtée la deuxième fois, il y avait un nouveau chef d'entreprise. Il a été touché lorsqu'un de mes collègues l'a critiqué pour son « assistance à la persécution ». Lorsque j'ai été relâchée et que je suis retournée au travail le lendemain, il m'a expliqué qu'il n'avait pas compris la situation avant mon arrestation et s'est excusé pour avoir été incapable de bien gérer l'urgence. J'ai saisi cette occasion pour lui clarifier la vérité.

Une autre fois, un collègue qui ne me connaissait pas m'a dit : « Nous vous admirons tous beaucoup. Vous pouvez suivre votre croyance ; c'est si bon d'avoir une foi. Je vous admire vraiment. »

Le jour de ma deuxième arrestation, mon mari m'a dit qu'il avait reçu quatre ou cinq appels téléphoniques l'informant de mon arrestation. Un seul de nos interlocuteurs était une de nos connaissances et les autres étaient des personnes qu'il ne connaissait et qui se préoccupaient de moi.

Grâce à l'étude du Fa, j'ai compris que reconnaître la persécution et se sentir incapable de faire quoi que ce soit contre elle est une manifestation de la manipulation de l'athéisme. En tant que disciples de Dafa, personne ne peut rien nous imposer si nous refusons de le reconnaître. Ce « refus » ne signifie pas seulement un refus verbal ; cela signifie que nous devons nier toutes les pensées contraires aux principes de Dafa dès que nous les avons trouvées.

Nous devrions traiter les malfaiteurs avec des pensées vraiment bienveillantes. Nous ne devrions pas coopérer avec eux, mais nous ne devrions pas non plus les craindre ou les haïr. Nous devrions les réveiller avec notre bienveillance et les aider à avoir la chance de choisir un meilleur avenir. Pour ce faire, nous devons bien étudier le Fa, regarder soigneusement à l'intérieur et bien faire les trois choses.

Traduit de l'anglais au Canada