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Une veuve de 63 ans jugée pour sa croyance privée du droit de se défendre

6 décembre 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Mme Li Jing, 63 ans, une habitante de la ville de Changchun, province du Jilin, a été jugée le 8 novembre pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle qui est persécutée par le Parti communiste chinois depuis 1999. Sa famille n'a pas été informée de l'audience.

Lorsque le juge Zhang Yuhui a qualifié le Falun Gong de secte, Mme Li s'est offusquée et a voulu expliquer ce qu'est le Falun Gong. Mais Zhang l'a arrêtée et ne lui a pas permis de se défendre. À la fin de l'audience, le procureur Chen Yaping a menacé de faire condamner Mme Li à sept ans de prison.

Le 14 mars 2018, Mme Li a été arrêtée à l'extérieur de son appartement locatif par des agents du Département de police de la zone de développement économique et technologique de Changchun et du poste de police de la rue Shenzhen. Ils ont saccagé son appartement et confisqué un ordinateur, cinq imprimantes, seize téléphones portables, des livres de Falun Gong et des documents d'information.

Mme Li a été emmenée menottée et entravée au poste de police pour interrogatoire. L'interrogatoire a duré trente-six heures, pendant lesquelles elle a été privée de sommeil et n'a reçu ni nourriture ni eau. Les policiers ont exigé de connaître l'origine des documents d'information sur le Falun Gong confisqués chez elle, mais Mme Li a refusé de fournir la moindre information.

Alors qu'elle était interrogée, Mme Li a appris que la police avait repéré son numéro de téléphone et qu'elle avait géolocalisé son lieu de résidence grâce aux appels qu'elle avait passés de chez elle pour parler du Falun Gong aux gens.

Parce que toutes les voies légales pour faire appel au droit de pratiquer le Falun Gong sont fermées à ses pratiquants, ils doivent trouver des moyens créatifs, tels que faire des appels téléphoniques aux gens, pour sensibiliser le public à la persécution.

À la fin de l'interrogatoire, les jambes et les pieds de Mme Li étaient douloureux. Elle a été emmenée au quatrième centre de détention de Changchun et il lui a fallu plus d'un mois pour récupérer.

D'autres interrogatoires ont eu lieu au centre de détention, mais Mme Li a insisté sur le fait que les documents d'information sur le Falun Gong confisqués étaient les siens et a refusé de dénoncer d'autres pratiquants. Elle a également parlé aux détenues du Falun Gong et de la persécution.

Après que le parquet a classifié son arrestation comme « détention criminelle » le 28 mars, son dossier a été transmis à la Division des poursuites le 25 mai et remis au tribunal de la zone de développement économique et technologique de Changchun le 16 août.

Mme Li avait déjà été arrêtée en 2000 et avait passé un an dans un camp de travaux forcés, puis de nouveau en 2003 et envoyée dans un camp de travail pendant deux ans. Son mari et son fils étaient déjà décédés et elle vivait seule. Après l'arrestation de Mme Li, le 14 mars 2018, sa mère de 85 ans et d'autres membres de sa famille n'ont appris où elle se trouvait que le 19 mars. À ce moment-là, elle était déjà au centre de détention.

Personnes responsables de la persécution de Mme Li :

Zhang Yuhui, juge président de la division criminelle du tribunal de la zone de développement économique et technologique de Changchun : +86-431-88559811, +86-13596163336

Yao Huaili, chef du Département de police de la zone de développement économique et technologique de Changchun : +86-431-84643943, +86-13354308123

Xu Anhuai, directeur du parquet de la zone de développement économique et technologique de Changchun : +86-13756209999

Wang Xihong, directeur du poste de police de la rue Shenzhen : +86-13354308889, +86-431-84645889

Voir aussi en chinois :

二零一八年十一月十五日大陆综合消息

Traduit de l'anglais en France