(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996, quand j'avais cinq ans. Cette année-là, j'ai eu la chance d'assister à la première conférence internationale de partages d'expériences de cultivation du Falun Dafa. J'ai vu le Maître et je l'ai écouté enseigner le Fa.

Le 25 avril 1999, mes parents et moi nous sommes joints aux milliers de pratiquants qui ont adressé une pétition pacifique à Zhongnanhai, Pékin. Après le début de la persécution, le 20 juillet 1999, mes parents et moi sommes allés sur la place Tiananmen pour défendre la bonne réputation du Falun Dafa. Nous avons tenu des bannières d'information et fait les exercices.

À un moment donné, nous avons été détenus illégalement au poste de police de Tiananmen. Alors que je regardais à travers la clôture de métal qui entourait l'enceinte, un agent s'est dirigé vers moi et a crié avec colère que mes parents me poussaient à faire des choses insensées. J'ai dit que je continuerais à pratiquer même si mes parents arrêtaient de le faire. Il s'est éloigné en silence.

Au cours des années qui ont suivi, ma famille et moi avons été persécutés de diverses façons, mais nous avons réussi à tout surmonter grâce aux soins et à la protection bienveillants du Maître.

Quand j'ai été assez grand pour aller au collège et ensuite au lycée, j'ai lu les conférences du Maître au sujet de sauver des gens. J'ai compris que je devais clarifier la vérité à ma famille et à mes amis. Mais je devais d'abord leur montrer qu'ils comptaient vraiment pour moi afin qu'ils soient prêts à entendre la vérité de ma bouche. Je me suis lié d'amitié avec mes camarades de classe et j'ai cherché des occasions de leur clarifier la vérité.

Pendant que j'étudiais le Fa, j'ai pensé à des façons de leur parler de la persécution. J'ai passé beaucoup de temps à étudier les informations de clarification de la vérité que d'autres pratiquants avaient compilées sur Minghui.org. J'ai pu trouver de bonnes façons d'approcher les gens pour leur parler et les persuader de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Beaucoup de mes camarades de classe ont eu le souhait de démissionner des organisations affiliées au PCC.

Pendant les vacances d'été, j'ai aussi passé beaucoup de temps à lire le Zhuan Falun et les nouvelles conférences du Maître. Cela a posé des bases solides pour ma cultivation.

En 2008, mes parents ont décidé de m'envoyer à l'université dans une ville du Midwest américain. Cette première année, j'ai connu un énorme changement. J'ai grandi dans un environnement de cultivation solide, où les gens autour de moi m'encourageaient à pratiquer.

Cependant, quand j'ai commencé l'université, les jeunes de mon âge se laissaient aller. Ils recherchaient le plaisir et satisfaisaient leurs différents désirs. Je me sentais entouré de toutes sortes de tentations. Beaucoup de mes attachements ont refait surface et je me suis senti lentement entraîné vers le bas. J'ai commencé à me concentrer sur les avantages matériels et les plaisirs des gens ordinaires, ainsi que sur les émotions. Je sentais qu'il était difficile de me détacher de ces attachements et je me suis relâché dans ma cultivation. J'ai même arrêté de participer au groupe local d'étude du Fa.

Un jour, je me tenais devant le portrait du Maître en pensant aux attachements dont je n'arrivais pas à me défaire. J'ai demandé de l'aide au Maître et lui ai dit : « Je ne sais pas comment abandonner ces attachements. Je veux vraiment pratiquer avec diligence. »

Peu de temps après, je me suis soudainement senti très motivé à assister à l'étude du Fa hebdomadaire et à faire partie de l'environnement de cultivation local. J'ai senti que je pouvais prendre mes attachements avec légèreté, ce qui avait été si difficile à abandonner. J'ai réalisé l'importance de croire dans le Maître et de persister dans l'étude du Fa. Je me suis senti merveilleusement bien !

Avant de commencer à aller à l'université, ma cultivation dépendait des rappels et de la supervision de mes parents. Mon expérience à l'université m'a permis de comprendre ce que c'est que de se cultiver soi-même. J'ai clairement vu que je marchais sur un chemin totalement différent des gens ordinaires de mon âge. Je ne devais pas me concentrer sur les choses qu'ils poursuivaient : diplômes, emplois, argent, émotions et renommée. J'ai une mission et des responsabilités.

Des défis se manifestent

Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai rejoint le bureau d'Epoch Times de Washington D.C. en tant que journaliste à plein temps. J'ai senti que j'étais fait pour être journaliste, où je pouvais travailler sur des tâches agréables qui étaient toujours intéressantes.

Après quelques changements, le bureau local a eu besoin de vendeurs. Je me suis souvenu d'un rêve que j'avais fait dans lequel j'étais guidé par le Maître pour devenir vendeur. Je me suis rendu compte que le bureau avait besoin de vendeurs plutôt que de journalistes, alors j'ai décidé que je devais essayer de faire de la vente.

Au début, tout s'est plutôt bien passé. Je passais des appels téléphoniques, j'envoyais des courriels à mes clients et leur rendais visite. Avec l'aide des pratiquants plus expérimentés, j'ai pu faire quelques ventes. Quand ma pensée droite était forte, je pouvais aussi faire des ventes tout seul.

J'ai commencé à penser qu'un poste de vente n'était pas aussi difficile que je l'imaginais. Cette pensée a gonflé mon attachement à être suffisant et à me valider. J'avais inconsciemment nourri ces notions quand j'étais journaliste.

J'ai aussi commencé à mélanger travail et cultivation. Je pensais que tant que mon travail se passait bien, je ne prendrais pas de retard dans la cultivation. J'ai commencé à passer plus de temps à travailler et en surface, je semblais travailler très dur. Je restais souvent tard au bureau et je faisais des heures supplémentaires. Cependant, quand je passais plus de temps au travail, cela raccourcissait mon temps pour faire les trois choses. J'assouplissais mes critères de cultivation et d'élévation du xinxing en m'éloignant des critères de Dafa.

Une nuit, j'ai rêvé que j'escaladais un mur. Au moment où j'allais atteindre le sommet, j'ai soudainement manqué de force et j'ai glissé vers le bas. Puis, j'ai vu le Maître tenir une boule de fil enchevêtrés alors qu'il marchait vers moi. Le Maître a dit sévèrement : « Tu ne penses qu'à grimper vite, mais tu n'as jamais vraiment pensé à ta cultivation ! »

Après mon réveil, je me suis rendu compte que la boule de fil symbolisait les failles et les nœuds non résolus dans mon cœur à cause de mes omissions. Je n'avais pas mis l'accent sur la cultivation de mon xinxing depuis longtemps. J'ai réalisé que j'avais un sérieux problème. Cependant, à cause de mon mauvais état de cultivation, je me sentais impuissant. Je ne savais pas quoi faire.

Tout cela me pesait : les attachements que je n'avais pas abandonnés, les problèmes que j'éprouvais à force de ne pas prêter attention aux petits détails, ainsi que la pression de la vie quotidienne et des finances.

Je me suis découragé et j'ai senti que je ne pouvais pas continuer à travailler dans les médias. Je pensais que si mon état continuait, je ne pourrais rien faire de bien. Au lieu de cela, je serais une interférence pour les projets médiatiques. J'ai quitté le bureau de Washington D.C. Au cours de l'été 2016 et j'ai déménagé à New York où j'ai trouvé un emploi de personne ordinaire.

Des percées à travers les tribulations

Les quelques mois qui ont suivi mon déménagement à New York ont été les plus insupportables de mes vingt années de cultivation. Parfois, je pensais que j'avais déjà arrêté de pratiquer. Les obstacles et les attachements semblaient si difficiles à surmonter, malgré tous mes efforts. J'avais perdu espoir. Je commençais même à me demander si j'étais censé être un pratiquant, si j'étais digne d'être le disciple du Maître et si je pouvais briser les couches d'arrangements faites par les forces anciennes.

Je n'arrêtais pas de me demander : « Mes années de cultivation sont-elles vraiment perdues ? Suis-je incapable de marcher sur ce chemin ? » J'avais l'impression de me noyer dans une mer de désespoir et de noirceur.

Mais, je me rappelais toujours que le Maître veut que chacun de ses disciples réussisse dans leur cultivation. Je savais que tant que je ne lâchais pas et que je ne quittais pas Dafa, le Maître ne m'abandonnerait pas.

Dans « À propos de l'agitation suite à l'article sur le Fuyuanshen », le Maître a dit :

« En fait, tout ce qui ne se conforme pas à Dafa ni à la pensée droite des disciples de Dafa est dû à l'implication des forces anciennes, y compris tous les facteurs de chacun qui ne sont pas droits, c'est pourquoi j’ai fait de l’émission de la pensée droite une des trois choses majeures que les disciples de Dafa doivent faire. »

J'ai souvent répété la phrase suivante de la conférence du Maître « Qu'est-ce qu'un disciple Dafa ? » :

« Plus vous vous sentez sans espoir, plus il est possible que l'espoir soit juste devant vous. » (Enseignement de Fa dans les conférences XI)

J'ai compris qu'en tant que disciple de Dafa, peu importe à quel point je me suis mal comporté en surface, je ne devais pas reconnaître les choses que les forces anciennes avaient arrangées pour moi. Je ne devais pas penser que j'étais un mauvais pratiquant.

Parfois, j'avais peur que les forces anciennes ne m'attendent et ne cherchent toutes les occasions de me persécuter. Alors je me disais : « J'ai le Maître. Les forces anciennes ne sont pas dignes de me persécuter, même si je me suis mal comporté. »

Un moment décisif

J'ai fait un rêve une nuit où le Maître s'est approché de moi et m'a arraché quelque chose du visage, mais pas complètement. Le Maître a vu qu'il restait une couche de substance, et m'a alors questionné au sujet de ma cultivation. J'étais trop gêné pour dire que je m'en sortais très mal, alors j'ai baissé la tête et j'ai dit doucement : « Ça va bien. »

Quand j'ai levé la tête, le Maître ne m'a pas parlé, mais il m'a regardé avec une expression que je n'oublierai jamais, un regard d'une immense compassion, comme un père regardant un enfant qui s'était mal conduit. Le Maître savait tout, mais il n'y avait pas de sévérité dans son regard, ni critique ni reproche, mais plutôt bienveillance, acceptation et croyance. J'ai tellement pleuré. Le Maître m'a demandé : « Sais-tu quoi faire maintenant ? »

Quand je me suis réveillé, je savais que je ne pouvais pas continuer comme ça. Le Maître attendait que je rectifie mon état de cultivation. Je me suis forcé à me concentrer sur l'étude du Fa. Quand j'étudiais le Fa, je sentais une lourde couche de substance devant mes yeux et je sentais que le Fa était incapable d'atteindre mon esprit. Néanmoins, j'ai continué à étudier.

Après quelques mois, j'ai finalement commencé à avoir une pensée droite. Cependant, j'ai ressenti une résistance énorme et mon état de cultivation était en dents de scie. Je me suis de nouveau découragé dans ma cultivation.

J'ai fait un autre rêve, dans lequel le corps de loi du Maître se tenait sur un nuage et me regardait depuis en haut dans le monde humain. J'ai joint les mains en heshi (un geste de respect) et j'ai crié d'excitation : « Maître ! Maître ! » J'ai finalement compris pourquoi dans les peintures occidentales classiques, les gens levaient les yeux vers le ciel, voyaient des êtres divins et avaient des expressions si respectueuses.

Alors que j'accélérais le rythme de faire les trois choses, le Maître m'a aidé à me débarrasser des mauvaises substances. Un jour, j'ai soudainement compris ce qu'il fallait faire et j'ai réussi à surmonter les tribulations.

Pendant les moments les plus difficiles, j'ai maintenu la pensée droite la plus fondamentale - celle de croire dans le Maître et le Fa. Bien que mon état de cultivation était médiocre, je croyais fermement que la puissance du Maître et le Fa sont sans limites.

Je sentais que j'avais brisé un arrangement des forces anciennes et que je renaissais complètement. Je sentais en fait que j'avais traversé une épreuve de vie ou de mort.

Avant cela, je pensais comprendre la nature solennelle de la cultivation, ainsi que l'importance de faire les trois choses, de regarder à l'intérieur et de cultiver solidement. Cependant, après cette tribulation, j'ai vraiment compris du fond du cœur.

J'avais souvent trouvé diverses excuses pour me relâcher. J'ai même pensé que j'avais déjà cultivé depuis si longtemps que je pouvais me détendre à l'occasion.

Le Maître a dit :

« Au moment crucial je vous demande de vous séparer de l'homme, vous ne me suivez pourtant pas, chaque occasion qui passe ne reviendra plus. Le Xiulian est sérieux, la distance devient de plus en plus grande, quelle que soit la chose humaine que vous ajoutiez au Xiulian c'est extrêmement dangereux. » (« Creuser à la racine », Points essentiels pour avancer avec diligence)

J'ai réalisé qu'avant, je faisais tout ce que j'avais envie de faire. Quand je n'arrivais pas à abandonner mes attachements, je n'étais pas prêt à regarder vers l'intérieur. Je trouvais diverses excuses et je repoussais la question à plus tard. Cependant, après cette tribulation, j'ai compris :

« Pour chaque chose

on se réfère à la Loi,

Arriver à faire ainsi,

c'est la cultivation. » (« Cultiver réellement », Hong Yin)

Non seulement je dois être strict envers moi-même pour faire les trois choses tous les jours, mais je dois aussi être très strict envers moi-même au sujet de regarder à l'intérieur et de me cultiver moi-même. Quelles que soient les épreuves, les tribulations ou les difficultés que je rencontre, je dois vraiment m'élever. Je sens que je m'améliore rapidement.

Les médias sont mon chemin

J'ai commencé à travailler à temps partiel pour les médias. Je me suis rendu compte que mon chemin de cultivation est dans les médias, alors j'ai quitté mon emploi ordinaire et j'ai rejoint le bureau de New York en août 2017. Je peux maintenant voir un grand changement dans ma cultivation et mon xinxing s'élève chaque jour.

Au siège social de New York, tout semble changer tous les jours et tout va très vite. Au début, j'étais parfois troublé par mes préférences concernant les tâches. Puis j'ai réalisé que ces changements faisaient partie de mon élévation.

J'ai commencé à comprendre pourquoi je m'étais retrouvé à faire de la vente. Je ne suis peut-être pas tout à fait apte à la vente, mais cela m'a permis d'affronter directement mes insuffisances en matière de cultivation. Tout cela fait partie de mon chemin de cultivation arrangé par le Maître.

J'avais du mal à m'adapter à certains aspects de mon travail lorsque je changeais de poste. Chaque fois que cela se produisait, plusieurs de mes attachements étaient exposés.

Une fois, j'ai pensé avec joie que je m'étais adapté à mon nouveau rôle. Cet après-midi-là, on m'a changé de poste.

Cultiver la compassion

Au cours de l'année où j'ai travaillé dans les médias, j'ai réalisé l'importance de la compassion et de la bienveillance. Comme j'interagissais avec mes compagnons de cultivation tous les jours, j'ai remarqué que la façon dont je traite les pratiquants est parfois différente de la façon dont j'interagis avec les non-pratiquants. Quand il s'agit de mes compagnons de cultivation, je manque souvent de bienveillance, de tolérance, de patience ou de respect.

Je traite les médias comme une grande famille et j'ai l'impression que les autres pratiquants sont « l'un de nous » tout en considérant les autres comme des « étrangers ». Comment cela peut-il être de la vraie compassion ?

Le Maître a dit :

« Quand on pratique le gong, on doit mettre l’accent sur le De, accomplir de bonnes choses et agir avec bienveillance ; c’est ce qu’on doit exiger de soi-même partout et en toutes circonstances. » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)

Le Maître a parlé à maintes reprises de cultiver la compassion. Cependant, je n'y avais pas prêté attention. Je me suis rendu compte que si je ne cultive pas vraiment la compassion et la bienveillance, comment pourrais-je atteindre le niveau d'abnégation complète dans le nouvel univers ?

J'ai aussi réalisé que mon manque de compassion est dû à la jalousie. J'ai aussi trouvé de la combativité, de la prétention et de l'orgueil. En creusant à la racine, j'ai senti plus de compassion émerger de mon cœur et mes pensées sont devenues sereines et humbles.

L'attachement le plus difficile à abandonner, c'est l'émotion, et quand je suis devenu déterminé, c'est devenu douloureux. Je savais que j'étais à un moment décisif, que la mauvaise substance était sur le point d'être éliminée. Je devrais être heureux.

Chaque fois que je sentais que c'était trop difficile à supporter, je récitais encore et encore :

« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves

La volonté taillée dans le diamant

Aucun attachement à la vie ou à la mort

Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi »

(« Pensée droite, comportement droit », Hong Yin II)

Mon attachement à l'émotion s'est progressivement affaibli.

J'ai lu l'enseignement du Maître dans « Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à Vancouver au Canada en 2003 » (Enseignement de Fa dans les conférences II) :

« En tout cas comme pratiquant, élever l’exigence de votre Xinxing, abandonner vos attachements, cela ne peut pas être négligé, on ne peut absolument pas abaisser les critères, car on doit prendre la responsabilité pour le futur, pour l’univers futur, pour les êtres futurs. Beaucoup de disciples de Dafa vont réussir à être des vies très grandes dans le futur, ils doivent englober beaucoup d’êtres, même des êtres incommensurables, donc si votre critère s’abaisse, l’univers de cette couche ne durera pas longtemps, le corps de firmament de cette couche ne durera pas longtemps en conséquence, donc tout doit absolument atteindre le critère. »

J'ai compris que notre cultivation correspond au salut d'un nombre infini d'êtres et à l'harmonie éternelle de l'univers futur. C'est la raison pour laquelle nous cultivons à un très haut niveau.

Je veux aussi dire à tout le monde que les partages de mes compagnons de cultivation m'ont énormément aidé. Cela inclut les articles du site Internet de Minghui.org et de la radio, les diverses conférences et l'étude collective du Fa. Chaque pratiquant m'éclaire, m'inspire et me ramène dans le Fa !

Merci, grand Maître bienveillant ! Merci, compagnons de cultivation !

(Présenté au Fahui de NTD et Epoch Times 2018)

Traduit de l'anglais au Canada