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Deux femmes condamnées à la prison pour leur croyance après un simulacre de procès

14 février 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Deux femmes du canton de Li ont été récemment jugées pour leur croyance en Falun Gong, une discipline spirituelle actuellement persécutée en Chine. Après deux audiences, chacune a reçu une peine d'un an. Les deux ont déposé des appels.

La police a arrêté Mme Zhang Xiaojian et Mme Wu Xinhua le 30 juillet 2017, et après trois semaines de détention, l'arrestation a été officialisée. Les autorités ont interféré avec les avocats pour les empêcher de prendre leur cas.

La première audience des deux pratiquantes a eu lieu au tribunal du canton de Gaoyang le 15 novembre. Les deux pratiquantes ont été menottées à l'entrée de la salle d'audience et pendant le procès. Seules deux personnes de leur famille ont été admises dans la salle d'audience.

Le procureur a interrompu les déclarations des avocats et le juge a refusé de l'en empêcher. L'audience a pris fin après qu'un procureur a insulté les avocats de la défense et est sorti de la salle d'audience.

La deuxième audience a eu lieu le 14 décembre et les façons de faire du juge et du procureur n'étaient pas très différentes. Le procureur a commencé l'audience en insultant ouvertement l'avocat de la défense.

Le juge a demandé au procureur de ne pas parler d’information non pertinente et de contrôler son caractère. La conduite inappropriée a continué, comme le procureur a à maintes reprises frappé son poing sur la table et exigé que les avocats de la défense soient évacués de la salle d'audience.

Le procureur a alors calomnié le Falun Gong et son fondateur. Quand les avocats lui ont demandé de citer des lois qui soutenaient ses déclarations, le procureur a frappé son poing sur la table et dit qu'il n'était pas lié par les lois.

L'avocat de la défense a souligné que la preuve de l'accusation était biaisée, parce que les deux témoins avaient la même signature. Le procureur a admis ouvertement que la preuve était biaisée et dit : « Même comme cela, ça mènera quand même à une condamnation. » Il a ensuite menacé les pratiquantes qu'elles recevraient des peines plus lourdes pour avoir embauché des avocats pour plaider non coupable pour elles.

Le juge n'a pas rendu de verdict au procès.

Voir aussi :

La pétition de 500 villageois pour la libération de deux femmes rencontre de la résistance au tribunal

Traduit de l’anglais au Canada