Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Rien ne peut nous arrêter lorsque nous n'avons aucune peur

22 février 2018 |   Écrit par Qing Jiang, une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Shanxi en Chine

(Minghui.org) Le Parti communiste chinois a interdit le Falun Dafa depuis près de 20 ans. Pendant ce temps, il n'a jamais cessé de diffamer Dafa. En janvier, j'ai trouvé sur les murs d'un quartier résidentiel près de chez moi, trois tableaux d'affichage dont les messages calomniaient le Falun Dafa.

En tant que pratiquante de Falun Dafa, je savais que ces mensonges pouvaient empoisonner les esprits, alors je devais les enlever.

C'était la première fois que je voyais de tels tableaux d'affichage. Plusieurs questions ont alors émergé : « Comment puis-je les enlever ? De quels outils aurais-je besoin ? Y a-t-il une caméra de surveillance ? Où pourrais-je mettre les affiches une fois que je les aurais enlevées ? Si quelqu'un me voit et me signale, je pourrais être arrêtée. »

Je n'ai pas réalisé que ces questions étaient motivées par ma peur. J'ai demandé à quelques pratiquants ce qu'il fallait faire. Ils ont tous suggéré que j'émette la pensée droite et que je cherche une occasion de les retirer.

Une pratiquante âgée est venue avec moi pour regarder les tableaux d'affichage un après-midi. Elle a marché droit sur eux, a regardé de quoi ils étaient faits et comment ils étaient protégés. Je suis restée éloignée pour émettre la pensée droite. Cependant, je pouvais voir l'écart entre elle et moi, elle n'avait aucune crainte.

Elle m'a dit que ce serait difficile d'enlever les affiches et m'a suggéré de demander à un pratiquant de le faire. J'ai dit à un pratiquant où les tableaux d'affichage se trouvaient.

« Ne t'inquiète pas », m'a-t-il dit. « C'est facile. Je vais m'en occuper. »

Il semblait confiant, sans aucune peur.

J'ai vérifié le lendemain matin et j'ai vu que les affiches étaient toujours là. Peut-être que ce pratiquant était occupé ou peut-être qu'il était venu, mais qu'il ne les avait pas vues. Les gens passaient et certains s'arrêtaient pour lire les affiches.

Je me suis dit : « Nous ne pouvons pas laisser ces choses rester là. Ils sont de ma responsabilité puisqu'ils se sont présentés près de chez moi. Je dois les enlever moi-même et ne pas chercher d'aide extérieure. »

Pourquoi étais-je encore si craintive ? J'ai réalisé que je donnais trop de poids aux facteurs pervers et que je ne reconnaissais pas pleinement le pouvoir de la pensée droite et la protection du Maître. Je me suis également rendu compte que j'étais égoïste et attachée au confort, et que j'étais en proie à d'autres sentiments humains.

Les pratiquants m'avaient demandé auparavant : « De quoi as-tu peur ? Le Fashen du Maître est avec nous tout le temps. Il nous donnera des indices et nous guidera quand il y aura un danger. »

Le Maître nous a dit :

« Vous connaissez déjà le principe du Fa d'inter-engendrement et d'inter-inhibition, sans la peur, les facteurs qui vous font peur n'existeraient plus. Il ne s'agit pas de se contraindre à agir, mais on atteint cela parce qu'on lâche vraiment prise avec le cœur tranquille. » (« Éliminer le dernier attachement », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

« La peur peut conduire l’homme à faire des erreurs, la peur peut aussi faire que l’homme perde l’occasion prédestinée, la peur est une passe mortelle sur le chemin d’un être humain vers la divinité. » (« Sortir d’une passe mortelle », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Ce jour-là j'ai continué de réciter le poème du Maître « Qu'y a-t-il à craindre » dans (II) :

« Si tu as peur elle t'attrapera

Quand les pensées sont droites la perversité s'écroule

Ceux qui cultivent et pratiquent sont remplis de la Loi

En émettant la pensée droite les diables pourris explosent

Divinités dans ce monde validez la Loi »

J'ai aussi continué à émettre la pensée droite près des panneaux. J'ai senti ma peur devenir de moins en moins grande.

Après 22 heures, les magasins à proximité ont fermé leur porte et il y avait peu de gens dans la rue. Le réverbère était faible. Je me suis dit : « C'est le bon moment pour enlever les affiches. »

J'ai vérifié les panneaux. Le fil utilisé pour les fixer était mince et je pouvais juste le tordre. J'ai enlevé la première affiche, je l'ai cassée en plusieurs morceaux et je les ai jetés dans une poubelle à proximité. Ce n'était pas difficile du tout.

Ensuite, j'ai pris les deux autres affiches. En les mettant sous mon manteau, je les ai emmenées dans une autre poubelle.

J'ai émis la pensée droite vers cet endroit après mon retour à la maison. Sans peur, j'ai senti que ma pensée droite était très puissante.

Nous avons également détruit des tableaux d'affichage diffamatoires à d'autres endroits durant les jours suivants. La police ne nous a pas arrêtés. Nous avons senti que le Maître nous protégeait. C'était exactement comme le Maître a dit :

« La cultivation dépend de soi-même, le gong dépend du maître. » (Zhuan Falun)

Traduit de l'anglais au Canada