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Culture traditionnelle chinoise : Dai Zhou ferme face au pouvoir pour défendre la Loi

3 février 2018 |   Écrit par Qing Yan

(Minghui.org) Dai Zhou, aussi connu sous le nom de Dai Xuanyin, était un homme d’Anyang, préfecture de Xiangzhou, sous la Dynastie Tang (618–907 après J.C). Parce que Dai Zhou était un fonctionnaire loyal, honnête et capable, libre de toute corruption, l’Empereur Taizhong (626–649 après J.C.) lui assigna des taches importantes. En fait, l’Empereur Taizhong nomma Dai Zhou, ministre de la Justice. Dai Zhou agissait strictement selon les lois et même l’Empereur Taizhong ne pouvait le forcer à faire une exception.

Une fois, Zhangsun Wuji, frère de l’Impératrice, fut convoqué pour voir l’Empereur Taizhong, mais il oublia de déposer ses armes avant d’entrer à la cour royale. Parce que le garde royal responsable de faire retirer les armes des visiteurs avait failli à repérer l’arme de Zhangsun Wuji, un fonctionnaire de la cour suggéra que le garde royal soit exécuté, mais que l’infraction de Zhangsun Wuji soit ignorée pour cette fois-ci. Dans sa lettre à l’Empereur Taizhong, Dai Zhou argua que le garde royal et Zhangsun Wuji avaient commis la même infraction et que ce serait tout à fait injuste qu’ils reçoivent des condamnations différentes. L’Empereur Taizhong répondit : « La loi s’applique à tous dans le pays. Comment pourrais-je permettre que mon beau-frère s’en sorte ainsi ? » L’empereur ordonna que les deux cas repassent en justice. Après une série de débats avec Dai Zhou, finalement Zhangsun et le garde royal se virent épargnés de la condamnation à mort.

Il fut un temps où la capitale Chang’an, grouillait de candidats pour les examens du service public. Quelques personnes trichaient aux examens pour être sélectionnés. L’Empereur Taizhong émit une note publique pour absoudre les escrocs qui avouaient leur faute et exécuter ceux qui refusaient d’avouer. Après un moment, quelques candidats furent surpris à tricher lors de l’examen. Lors du procès, Dai Zhou décida que ces tricheurs devaient être bannis, en accord avec la loi. L’Empereur Taizhong refusa : « Dans ma note publique, j’ai dit que j’exécuterais les escrocs qui n’avouaient pas, mais vous les condamnez au bannissement. Cela revient à dire au pays que je ne suis pas un homme de parole. Avez-vous reçu des pots-de-vin de ces escrocs pour réduire ainsi leurs condamnations ? » Dai Zhou expliqua : « Si Votre Majesté les avait déjà exécutés, il serait inutile de dire quoi que ce soit. Mais votre Majesté m’a demandé de les traduire en justice, comment pourrais-je violer la loi ? » L’Empereur Taizhong déclara : « Vous vous préoccupez seulement de suivre la loi, mais vous ne vous préoccupez pas de ma crédibilité. Que dois-je faire ? » Dai Zhou lui répondit : « La loi est l’ultime crédibilité du gouvernement. Mais lorsque Votre Majesté a menacé d’exécuter les escrocs, c’était une décision émotionnelle suscitée par la rage. Votre Majesté savait très bien que ces tricheurs ne méritent assurément pas de mourir par la loi, et c’est pourquoi vous m’avez demandé de traiter le cas. Vous aurez contrôlé votre rage et préserverez la crédibilité de votre administration si vous me permettez de condamner ces tricheurs de façon juste, selon la loi. Mais vous aurez ruiné la crédibilité de l’administration de Votre Majesté si vous insistez pour les exécuter en suivant votre colère. Je me sentirai désolé pour Votre Majesté si vous décidez de les exécuter. » L’Empereur Taizhong fut profondément touché par les paroles de Dai Zhou et décida de suivre son avis.

Bien que Dai Zhou eut offensé de façon répétée l’Empereur Taizhong en insistant pour suivre la loi et qu'il restait sur ses positions, l’Empereur Taizhong lui confia davantage de tâches. Plus tard, l’empereur le promut à des postes encore plus élevés et puissants au sein du gouvernement royal. Dai Zhou était largement admiré pour son dévouement dans son travail. Les gens disaient qu’il y avait peu de fonctionnaires gouvernementaux comme Dai Zhou depuis l’établissement de la Dynastie Tang. Bientôt, Dai Zhou fut nommé conseiller politique de l’empereur, position qu'occupait le célèbre Wei Zheng. Wei Zheng et Dai Zhou servaient quotidiennement et à tour de rôle l’Empereur Taizhong en tant que conseillers politiques. La Grande Dynastie Tang atteignit son zénith en terme de politique et d’économie sous le règne de l’Empereur Taizhong. Cela eut beaucoup à voir avec le fait que l’Empereur Taizhong prenait humblement l'avis de ses sujets et de ses précieux conseillers, honnêtes et justes, tel que Dai Zhou, qui refusa de compromettre son éthique et son intégrité face au pouvoir et aux menaces.

Pour en revenir à aujourd'hui, Jiang Zemin, l’ancien chef du Parti communiste chinois, a abusé de son pouvoir et violé la Constitution chinoise, qui garantit à chaque citoyen chinois la liberté de religion et de croyance spirituelle. Il a ordonné l’interdiction et la répression du Falun Gong, discipline de l’école de Bouddha, basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Nombre de fonctionnaires des gouvernements centraux et locaux savaient que Jiang violait la Constitution chinoise, mais ils ont cédé au pouvoir et à l’intérêt personnel et ont aidé Jiang Zemin dans ses crimes contre l’humanité. Ils ont foulé aux pieds les lois chinoises dans leur persécution du Falun Gong.

Le Parti communiste chinois est devenu un gang ayant perdu toute crédibilité et toute moralité et a commis une longue litanie de crimes. Lorsqu'il sera finalement anéanti par le Ciel, comment ces fonctionnaires complètement corrompus pourront-ils échapper à la justice ?

Traduit de l'anglais en Europe