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Une femme emprisonnée proteste contre les travaux forcés, alors les gardes la battent et la gavent de force

7 février 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning en Chine

(Minghui.org) Une femme emprisonnée pour sa croyance a protesté contre les travaux forcés exigés d'elle en prison, ce qui lui a valu d'être battue et gavée de force. Sa famille a averti les autorités pénitentiaires qu'elles se réservaient le droit de les poursuivre en justice pour avoir maltraité les détenus.

Mme Zhou Yafang a été arrêtée le 13 novembre 2014 pour avoir parlé aux gens de la persécution du régime communiste chinois à l'encontre du Falun Gong, une pratique du corps et de l'esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Une habitante de Lingyuan âgée de 49 ans a été condamnée à six ans en août 2015 et a vu son appel rejeté peu de temps après. Elle a été transférée à la prison pour femmes de la province du Liaoning au début de 2016.

Mme Zhou a été forcée de faire plus de quinze heures de dur labeur chaque jour sans salaire. Elle a enduré ces mauvais traitements pendant environ un an et demi avant de décider de protester. Les autorités pénitentiaires ont réagi en la maltraitant davantage. Elle a demandé des excuses, mais n'en a jamais reçu.

Brutalement battue lors de la première grève de la faim

La famille de Mme Zhou a reçu un appel téléphonique de la prison le 5 juillet 2017, disant qu'elle faisait une grève de la faim depuis sept jours.

Ses proches se sont précipités à la prison le jour suivant. Le chef de section Zhao les a informés de ce qui s'était passé. Mme Zhou a refusé de faire des travaux forcés, alors ils l'ont envoyée à l'isolement. Elle a fait une grève de la faim en réponse.

Mme Zhou a dit à sa famille qu'elle avait été battue et qu'elle avait des ecchymoses sur tout le corps. Le chef Zhao a nié l'avoir jamais battue.

Constatant qu'elle était amaigrie et faible, la famille de Mme Zhou lui a demandé d'arrêter sa grève de la faim. Elle a accepté.

Gavée pendant la deuxième grève de la faim

La prison a appelé la famille de Mme Zhao le 4 janvier 2018, disant qu'elle faisait une nouvelle grève de la faim. Ses proches se sont rendus à la prison le lendemain et ont appris que Mme Zhou avait été forcée de rester debout pendant plus de dix heures par jour pour avoir refusé de faire du travail dur.

Cette fois, Mme Zhou a refusé d'arrêter sa grève de la faim.

La famille de Mme Zhou est revenue le 8 janvier et celle-ci leur a dit : « Je suis maltraitée. Le chef de section Zhao et le chef d'équipe doivent me faire des excuses. Je n'ai enfreint aucune loi et je ne suis pas une délinquante. Je refuse de faire du travail dur. »

Zhao a dit : « Je ne m'excuserai jamais auprès d'elle ! Si elle refuse de manger, nous la gaverons de force ! »

Le chef Zhao a ensuite produit un formulaire de renonciation que la famille de Mme Zhou devait signer. Ils ont noté les conséquences possibles du gavage et ont fermement refusé d'y apposer leur signature.

Quand ils sont revenus le 16 janvier, Mme Zhou était déjà dans un hôpital avec un tube d'alimentation dans le nez. Ils ont noté que ses mains étaient menottées dans son dos et elle semblait extrêmement faible.

Ils ont immédiatement demandé qu'on la libère pour raison médicale mais ils ont essuyé un refus.

La famille est arrivée à la prison le 23 janvier avec une déclaration écrite préparée, qui détaillait les mauvais traitements infligés à Mme Zhou par les gardiens de la prison. Ils ont remis le document au chef de section Zhao et ont demandé à voir Mme Zhou.

Le chef Zhao a refusé d'accorder une rencontre en personne et a seulement permis à la famille de parler à Mme Zhou au téléphone.

Mme Zhou a dit qu'elle avait arrêté sa grève de la faim il y a quelques jours et sa famille lui a rappelé d'écrire les noms des gardes et des détenus qui pourraient la maltraiter pendant le reste de son emprisonnement. Ils l'ont assurée qu'ils chercheraient justice contre ses persécuteurs.

Voir aussi :

Un procès ajourné de nouveau : L’avocat accuse le tribunal de la ville de Chaoyang de falsifier les preuves pour accuser une pratiquante

Article en anglais :

Article en chinois :

殴打、熬鹰、奴役-

Traduit de l'anglais au Canada