(Minghui.org) J'ai 65 ans et j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Depuis que j'ai commencé la pratique, je n'ai jamais cessé de vivre selon le principe Authenticité, Bienveillance et Tolérance du Fa.

Apprendre à être gentille

J'avais l'habitude de fumer, de boire et de jouer, et j'étais très grincheuse et impitoyable - tout le monde avait peur de moi. Cependant, après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, mon caractère a été complètement changé. Les gens n'avaient plus peur de moi.

Lorsque les gens ont volé des légumes et du coton dans mes champs, ce qui était très dérangeant, d'autres ont suggéré que je prenne des mesures contre eux.

Le Maître, le fondateur du Falun Dafa, enseigne aux pratiquants à ne pas riposter, alors j'ai décidé de prendre la situation avec légèreté. Peut-être, parce que mon xinxing avait répondu aux exigences du Fa à ce niveau, les problèmes se sont arrêtés.

Une fois, une femme m'a insultée. J'ai essayé de lui parler calmement, mais elle ne voulait pas écouter. Alors je suis rentrée chez moi. Plus tard, elle s'est assise devant ma maison et m'a insultée, et elle a fait cela par intermittence pendant trois jours.

Un jour, sa maison a pris feu et j'ai immédiatement pris des seaux d'eau pour éteindre le feu.

La femme était très gênée et est venue avec son mari pour s'excuser et me remercier. Dès lors, sa famille s'est transformée en partisans de Dafa et nous sommes devenus de bons amis.

Résister à la persécution

Après le début de la persécution du Falun Dafa, j'ai été emmenée dans un centre de désintoxication pour des séances de lavage de cerveau au début de 2001. Les autorités ont assigné trois drogués pour me surveiller et me maltraiter. J'ai refusé de suivre leurs tentatives pour me forcer à renoncer à ma croyance et j'ai juste récité la Fa dans mon cœur. Ils ne pouvaient pas me « transformer », alors j'ai été emmenée dans un camp de travaux forcés.

Une gardienne du camp m'a ordonné de mémoriser les règles de la prison dès mon arrivée. Je leur ai dit que j'étais analphabète. La gardienne m'a alors demandé si j'avais refusé parce que je ne voulais pas apprendre les règles ou parce que j'étais vraiment analphabète.

J'ai répondu : « Pour les deux raisons. Le Falun Dafa a guéri toutes mes maladies. La mémorisation des règles de la prison pourrait-elle faire ça ? »

J'ai continué à parler à la gardienne à propos de Dafa, et elle a finalement convenu que je n'avais pas à mémoriser les règles. Mais j'ai quand même dû assister à une « période d'étude », pendant laquelle j'ai été forcée de regarder des vidéos qui calomniaient Dafa. Par la suite, on m'a dit d'écrire quelque chose qui calomniait Dafa, mais j'ai refusé.

Les gardiens ont quand même essayé de me forcer à écrire quelque chose. J'ai dit devant tout le monde : « Voyons qui est bon et qui est mauvais. Dafa ne force personne à le pratiquer, alors que le PCC (Parti communiste chinois) essaie de vous forcer à faire ce qu'ils veulent. » Un des gardiens a appelé son superviseur, mais il n'a pas pu me faire changer d'avis non plus. C'est la dernière fois où l'on m'a demandé d'écrire mes pensées.

Refuser d'apprendre le Tai Chi

Les gardiens essayaient tout pour « transformer » les pratiquants dans le camp de travail. Par exemple, ils ont essayé de forcer chaque pratiquant de Dafa à apprendre le Tai Chi. J'ai refusé et j'ai dit : « Je suis ici parce que je pratique le Falun Dafa. Si j'apprends le Tai Chi et qu'un jour le PCC dit que le Tai Chi est interdit, alors je serai incarcérée à nouveau ! »

Un gardien a pourtant continué à essayer de me faire faire du Tai Chi, alors j'ai dit : « En 1996, plus de 1000 pratiquants de Dafa ont tenu une conférence de partage d'expériences au City Sports Square. Et des représentants du gouvernement municipal, le Commissaire politique municipal, des représentants de la CCPPC municipale et de la Commission municipale des sports ont assisté à cette conférence. De plus, le maire lui-même a prononcé un discours pour souhaiter un grand succès à la conférence. »

Le gardien ne m'a plus demandé d'apprendre le Tai Chi.

Encourager les compagnons de cultivation de parler de nouveau aux gens au sujet de Dafa

Après ma libération du camp de travail, on m'a dit que mon mari était décédé le 23 septembre 2002 des suites d'une hémorragie interne après avoir été battu par la police. J'ai pleuré de tout mon cœur, mais je ne suis pas tombée dans la dépression ou l'apitoiement sur moi-même. Au lieu de cela, j'ai gardé mes esprits et j'ai continué mon chemin de cultivation et pratique.

J'ai découvert un grand sac de documents d'information de Dafa dans les affaires de mon défunt mari et j'ai décidé de les distribuer ce soir-là.

J'ai contacté un autre pratiquant et j'ai découvert qu'il avait aussi un grand sac de documents qu'il n'avait pas distribués. Il a admis qu'après la mort de mon mari, les pratiquants étaient devenus découragés et n'avaient plus distribué la documentation de Dafa. J'ai donc rendu visite à tous les pratiquants de la région et j'ai demandé leurs documents de Dafa. Un autre pratiquant et moi les avons ensuite distribués à chaque foyer dans un rayon d'environ cinq milles.

Nous avons rétabli le site d'exercices du Falun Dafa et le groupe d'étude du Fa. Grâce à l'étude du Fa et au partage d'expériences, d'autres pratiquants de notre région ont recommencé à parler de Dafa aux gens.

Utiliser chaque opportunité pour parler de Dafa aux gens

En raison de la persécution, ma maison était vide et mes champs étaient déserts, alors je me suis installée en ville pour trouver un emploi. De 2002 à début 2006, j'ai travaillé comme aide-soignante à domicile pour prendre soin des enfants et des personnes âgées.

Lorsque j'ai parlé à mes employeurs du Falun Dafa et de la persécution, ils ont été choqués. Aucun d'entre eux ne voulait que j'aille chercher du travail ailleurs non plus, parce qu'ils craignaient de ne pas pouvoir trouver quelqu'un d'aussi bon ou fiable que moi.

J'ai travaillé dans la cuisine d'une école d'informatique à partir du début de 2006, et j'ai parlé de Dafa aux élèves.

Beaucoup d'étudiants ont été bénis de croire que Dafa est bon. Un étudiant a réussi l'examen de la fonction publique après avoir obtenu son diplôme. Beaucoup de ceux qui ont échoué à l'examen avaient des notes plus élevées en classe que lui.

Il est ensuite devenu directeur d'un poste de police. Il n'a jamais oublié ce qu'il avait appris de moi et il récitait « Falun Dafa est bon », aussi souvent que possible. Il aidait souvent les pratiquants de Dafa à se tenir à l'abri du danger.

Un autre pratiquant m'a dit : « Tu n'es pas allée à l'école, alors comment peux-tu parler comme un intellectuel ? »

J'ai répondu : « En effet, je ne suis pas allée à l'école C'est le Maître du Falun Dafa qui a ouvert ma sagesse. »

Traduit de l'anglais au Canada