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Le dos d'une femme brisé en détention alors qu'elle est enchaînée

18 mars 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Gansu, Chine

(Minghui.org) Le dos d'une femme a été brisé alors qu'elle était enchaînée et entravée sous le commandement d'un capitaine de garde du premier centre de détention de la ville de Lanzhou. Détenue pour avoir pratiqué le Falun Gong, Mme Yuan Xiuying a dû être menée par sa compagne de cellule pour rencontrer son avocat en décembre 2017.

Ses mains ont été menottées et enchaînées aux entraves des chevilles pendant neuf jours. Le préjudice l'a rendue incapable de dormir sur le dos et elle a besoin d'aide pour sortir du lit. Il y a maintenant une protrusion dans son dos et elle souffre en permanence.

Le Falun Gong est une pratique du corps et de l'esprit persécutée en Chine depuis 1999. Mme Yuan a dit à son avocat qu'elle avait souffert de diarrhée pendant plus d'un mois à cause des sévices qu'elle avait été obligée d'endurer.

Mme Yuan a déposé une action en justice et une plainte.

Une persécution injustifiée

Mme Yuan, 50 ans, a commencé la pratique en septembre 1996. Elle a été renvoyée de son poste au sein de la fonction publique après le début de la persécution en 1999. Au fil du temps, les autorités l'ont détenue deux fois et son domicile a été saccagé trois fois. Sa dernière arrestation a eu lieu le 18 juin 2017, lorsqu'elle a été enlevée chez elle.

Mme Yuan pratiquait les exercices du Falun Gong pendant qu'elle était au premier centre de détention de Lanzhou pour rester en bonne santé. Un capitaine des gardes a incité d'autres détenues à la battre et à l'insulter. On lui interdisait fréquemment d'utiliser les toilettes. Cela a duré cinq mois, au cours desquels elle a eu la diarrhée pendant un mois.

Mme Yuan a refusé de porter l'uniforme de la prison, affirmant que rester fidèle à sa croyance n'était pas un crime. Le capitaine, Li Li, a ordonné à un homme d'une autre brigade, Ding Runping, de lui mettre des menottes et des entraves. Les menottes ont ensuite été enchaînées aux entraves. Ding Runping a maintenu Mme Yuan pour l'empêcher de se débattre pendant qu'il l'enchaînait. Mme Yuan a entendu sa colonne vertébrale se rompre et l'a dit à Ding Runping. Ce dernier a ignoré sa remarque.

Depuis lors, elle avait une protrusion douloureuse sur sa colonne vertébrale. Elle ne pouvait pas s'asseoir, avait beaucoup de mal à se coucher et avait besoin d'aide pour sortir du lit. Malgré tous ses ennuis, elle devait rester dans une position repliée 24 heures sur 24 parce que ses menottes étaient enchaînées aux entraves.

Quelqu'un devait la porter quand elle avait besoin d'aller aux toilettes et d'aller se coucher. Elle devait boire l'eau à la paille et avait du mal à porter la nourriture à sa bouche. Les menottes et les entraves ont été retirées neuf jours plus tard, le 7 décembre 2017. Depuis lors, le dos de Mme Yuan lui fait mal constamment.

Le père et le mari de Mme Yuan se sont rendus au centre de détention, le 19 janvier 2018, pour se plaindre de la torture. Le directeur, Jin Aixing, leur a dit qu'une enquête serait menée. Plus tard, Jin Aixing a appelé la famille et a dit que, suite à un examen médical passé dans un hôpital local, la santé de Mme Yuan était bonne.

La famille n'y a pas cru et, le 14 février, a réclamé le rapport de santé au directeur adjoint, Wu Jingdong. Le rapport radiologique montrait une fracture de la vertèbre D11 sur la colonne dorsale de Mme Yuan.

Wu Jingdong a promis que les autorités feraient réexaminer Mme Yuan dans un meilleur hôpital. Lorsque la famille a demandé à parler à Mme Yuan au téléphone, conformément au règlement du centre de détention, le chef a cessé de répondre et la famille n'a eu droit qu'à des réponses évasives.

Les gardes du centre de détention ont dit à Mme Yuan qu'elle allait bien physiquement.

Voir aussi :

Des femmes du Gansu dénoncent des abus au centre de détention

Deux femmes du Gansu gardées en détention malgré le renvoi de leurs cas à la police par le parquet

Traduit de l'anglais en France