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Quatre résidentes du Sichuan affrontent une mise en accusation pour avoir éveillé les consciences sur la persécution du Falun Gong

14 avril 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) Quatre habitantes de la ville de Luzhou font face à des inculpations pour avoir éveillé les consciences sur la persécution du régime communiste chinois à l'encontre du Falun Gong, une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Le 12 juillet 2017, Mme Dong Guozhen, Mme Gao Xianying, Mme Zhang Yuanhua et Mme Zhou Mingying ont été arrêtées alors qu'elles distribuaient des documents d'information sur le Falun Gong lors d'une foire dans le canton voisin de Hejiang. Toutes ont été interrogées au poste de police de la ville de Jiuzhi, où elles ont été privées de nourriture et d'eau pendant toute une journée.

Mme Dong et Mme Gao, toutes deux âgées de 70 ans, ont été libérées le lendemain et placées en résidence surveillée. Mme Gao, cependant, a été remise en détention le 26 juillet, après avoir été trompée pour qu'elle se rende au poste de police. Mme Gao a été condamnée autrefois à trois ans de prison pour sa croyance et a purgé sa peine à l'extérieur de la prison.

Mme Zhang et Mme Zhou ont été détenues pendant plus d'un mois avant d'être libérées sous caution.

Au moment de la rédaction de cet article, les affaires contre Mme Gao, Mme Zhang et Mme Zhou relèvent du parquet du canton de Hejiang. La police de Hejiang a également soumis le cas de Mme Dong au parquet, mais ce dernier l'a renvoyé, en invoquant l'insuffisance de preuves. La police se prépare à soumettre à nouveau l'affaire avec des preuves supplémentaires fabriquées de toutes pièces contre Mme Dong.

En mars 2018, Mme Zhang et Mme Zhou ont été convoquées deux fois par le parquet pour être interrogées. Lorsque Mme Zhang s'est rendue au parquet, le personnel lui a dit que si elle avait écrit une déclaration de renoncement au Falun Gong, le dossier contre elle aurait été abandonné depuis longtemps. Elle a réfuté les accusations portées contre elle, car aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong.

Le personnel a cité les livres du Falun Gong et une copie de sa plainte contre l'ancien dictateur chinois, Jiang Zemin, comme preuves contre elle. Elle a répondu qu'il est légal de posséder des livres du Falun Gong et que c'était son droit constitutionnel de demander la poursuite de Jiang en justice pour avoir lancé la persécution du Falun Gong.

Mme Dong a été convoquée deux fois au poste de police de Hejiang en mars 2018. La dernière fois, sa fille l'y accompagnait. Un agent lui a dit qu'elle allait devoir écouter sa fille maintenant que la jeune femme était son tuteur légal. Il a dit qu'elle devait cesser de pratiquer le Falun Gong si sa fille lui demandait de le faire.

En fait, la fille de Mme Dong n'est pas son tuteur, car elle n'est nullement handicapée. De plus, sa fille respecte son droit à la liberté de croyance. Mme Dong pense que la police a essayé de forcer sa fille à la persuader d'abandonner sa croyance.

Mme Dong a refusé de coopérer avec la police.

Les quatre pratiquantes ont également fait face à des visites inattendues et non désirées de la part des policiers, qui ont essayé, sans succès, de les faire renoncer au Falun Gong.

Les agents Wang Zhonghe et Ren Wei et les procureurs Wang Yankai et Hai Xiping sont chargés de poursuivre les quatre pratiquantes.

Voir aussi :

Luzhou, Sichuan: Seven Arrested for Passing Out Materials Exposing Persecution of Falun Gong

Traduit de l'anglais en France