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Un homme du Jilin libéré dans un état critique, meurt un mois plus tard

17 avril 2018 |   Écrit par un pratiquant de Dafa dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Un homme de 61 ans du canton de Qian'an n'a été libéré pour raison médicale que lorsqu’il s’est trouvé dans un extrême danger. Il est mort un mois plus tard.

M. Yang Baosen a été arrêté le 23 décembre 2008 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Il a été interrogé sous la torture au poste de police local, et ses ongles d'orteils sont tombés en conséquence.

Il a été condamné à dix ans de prison à la fin mars 2009 lors d'un procès secret devant le tribunal du canton de Qian'an. Sa famille a fait appel de la condamnation, mais la cour supérieure locale a confirmé le verdict sans audience.

M. Yang a été admis à la prison de Gongzhuling le 6 mai 2009 et il a ensuite été soumis à diverses formes de torture.

Après neuf longues années de sévices, M. Yang a développé une infection pulmonaire, une acidocétose diabétique et une atrophie du cervelet. Il a été transporté à l'hôpital le 27 février 2018 et libéré pour raisons médicales le 7 mars. Il est décédé le 7 avril.

Les derniers jours de M. Yang

La famille de M. Yang a été informée pour la première fois par la prison le 27 février 2018 qu'il avait perdu connaissance et devait être envoyé à l'hôpital pour y être soigné.

Lorsque la famille de M. Yang est arrivée à l'hôpital, il s'était réveillé et était sous perfusion intraveineuse. Il était émacié et très faible. Il avait de la difficulté à manger. Il était incapable de s'asseoir ou de marcher seul. Il avait aussi besoin de l'aide des autres pour aller aux toilettes. Trois gardes le surveillaient à l'hôpital.

Alors que l'hôpital effectuait des tomodensitogrammes cérébraux et pulmonaires, les autorités se sont empressées de le ramener à la prison avant que les résultats du scanner ne soient connus.

Plus tard, la famille de M. Yang a appris d'un médecin que son état était mortel. Les tomodensitogrammes indiquaient des dommages sur les zones de la substance blanche du cerveau. Son cervelet s'était atrophié, et il y avait des trous et du liquide dans ses poumons. En outre, on lui avait diagnostiqué une acidocétose diabétique, une complication potentiellement mortelle du diabète.

La famille de M. Yang lui a rendu visite à l'hôpital de la prison le lendemain, le 28 février. Il avait de la fièvre et recevait une injection. Son visage était rouge et il balbutiait. Les membres de la famille concernés ont trouvé le chef de l'hôpital de la prison, Li Chong, et lui ont demandé de le libérer pour raisons médicales. Li a refusé de libérer M. Yang et a déclaré que son état ne le qualifiait pas pour une libération pour raison médicale.

Il a également dit que parce que l'hôpital de la prison lui fournissait un traitement médical, ils ne seraient pas responsables pour lui si un événement malheureux devait se produire.

La santé de M. Yang a continué à se détériorer au cours des jours suivants. Il a été envoyé à l'hôpital pour une autre tomodensitométrie thoracique d'urgence le 3 mars 2018. Les résultats étaient en accord avec les scintigraphies précédentes : il avait une grave infection pulmonaire et des trous et des fluides s'accumulaient dans ses poumons. Il était incapable de manger et ne pouvait recevoir que des aliments liquides injectés par voie intraveineuse.

Le 5 mars, les autorités ont d'abord ordonné sa libération pour raison médicale, mais il n'a pas été autorisé à rentrer chez lui avant le 7 mars. Il était incapable de marcher et avait du mal à parler lorsqu'il a été libéré.

Voir également :

Un homme du Jilin développe un état engageant un pronostic vital après neuf ans d'emprisonnement

M. Yang Baosen torturé en prison au moyen de matraques électriques et attaché au « lit d'étirement »

et en anglais :

Traduit de l'anglais en Europe