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Symposium sur les prélèvements forcés d'organes et les marchés noirs organisé à l'université de Pennsylvanie

30 mai 2018 |   Écrit par un pratiquant en Pennsylvanie aux États-Unis

(Minghui.org) Un symposium sur les prélèvements d'organes et le marché noir d'organes au niveau mondial a été organisé sur le campus de l'université de Pennsylvanie le 18 avril. M. David Matas, un Canadien bien connu comme avocat des droits de l'homme et chercheur sur les abus de transplantation d'organes en Chine a donné le discours d'ouverture à l'événement.

Symposium sur les prélèvements d'organes et le marché noir en organes sur le plan mondial a été organisé à l'université de Pennsylvanie.

Avec l'ancien parlementaire et diplomate canadien M. David Kilgour, M. Matas a recueilli une quantité considérable de preuves sur les prélèvements d'organes à vif chez les pratiquants de Falun Gong et il a publié des livres à ce sujet.

Avec un discours qui porte comme titre : « Le marché noir mondial des organes : Le dossier de la Chine », M. Matas a parlé devant environ une centaine de personnes présentes de ce qu'est le Falun Gong, de la raison pour laquelle le Parti communiste chinois persécute la discipline spirituelle et des détails du massacre des pratiquants pour leurs organes.

Il a dit : « En Chine, le nombre des organes des prisonniers de conscience s'élève à des dizaines de milliers. Ces détenus sont tués pour leurs organes et leurs corps incinérés. »

« Les prisonniers de conscience le plus souvent tués pour leurs organes sont des pratiquants du groupe d'exercices spirituels Falun Gong, un équivalent chinois du yoga. Sont également visés, en plus petit nombre, les Ouïghours, les Tibétains et les chrétiens. La première cible parmi les chrétiens est l'Éclair oriental. »

M. Matas parle du massacre perpétré par le régime communiste chinois sur des prisonniers d'opinion pour leurs organes.

Il a énuméré douze types de preuves à l'appui de sa conclusion, y compris le court temps d'attente pour les transplantations d'organes en Chine, le témoignage de prisonniers qui ont été détenus et qui ont quitté la Chine, les prix affichés pour les organes et les publicités des hôpitaux chinois, les conversations téléphoniques avec le personnel hospitalier chinois, entre autres.

M. Matas a également évoqué les menaces que lui et M. Kilgour ont reçus du régime chinois pour leurs recherches et leurs activités conférencières.

Il a conclu que « la fausse représentation des prélèvements d'organes par le Parti communiste chinois est loin d'être le premier exercice de malhonnêteté. Cependant, il existe une forme de malhonnêteté dans les prélèvements d'organes, ce qui est nouveau pour le Parti. »

« …le Parti se soucie beaucoup de ce que pense la profession mondiale de la transplantation. La raison en est qu'ils se soucient de ce que leur propre profession de transplantation pense, et que leur propre profession de transplantation ne veut pas être ostracisée par la communauté mondiale de la transplantation. »

Il a dit : « Les violations se poursuivent. Il n'y a pas de transparence. Il n'y a pas d'obligation de rendre compte. Pour les victimes, rien ne change. Le seul changement substantiel est la fin ou la diminution de l'ostracisme de la profession chinoise de la transplantation. »

Il a fait des suggestions sur ce que la communauté internationale peut faire pour aider à arrêter le crime, notamment en intentant des poursuites contre les meurtriers impliqués dans les prélèvements forcés d'organes, en leur interdisant de venir dans d'autres pays et en interdisant le tourisme de transplantation en Chine.

M. Matas s'est dit heureux que de plus en plus de gens ont commencé à prêter attention à ce crime et à diffuser l'information.

Le professeur Roy Bloom a également prononcé un discours sur la pénurie mondiale de reins, les temps d'attente pour les transplantations rénales et la façon de recruter des donneurs.

En réponse aux questions de l'auditoire, le professeur Bloom a déclaré que les revues universitaires devraient demander aux chercheurs chinois de signer avec leurs manuscrits des déclarations selon lesquelles les organes utilisés dans leurs recherches ne provenaient pas de prisonniers condamnés à mort.

« Cela pourrait contribuer à réduire le nombre de transplantations d'organes illégales en Chine. »

Le symposium était parrainé par le Penn Kidney Disease Screening and Awareness Program (PennKDSAP), le Penn Bioethics Journal, Penn Timmy Global Health, Penn Timmy Global Health, Penn Transplant et la division rénale de la Perelman School of Medicine.

Traduit de l'anglais en Belgique