(Minghui.org) Une femme détenue pour sa croyance souffre d'hypertension artérielle depuis son arrestation il y a plusieurs mois, mais on lui a refusé une libération conditionnelle pour raison médicale et on lui a donné l'ordre de comparaître au procès, le 16 avril 2018.

Mme Chen Haixia, une résidente de la ville de Zhanjiang, a été arrêtée pour la première fois en novembre 2017, pour avoir distribué des documents révélant la persécution par le régime communiste chinois du Falun Gong, une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. La police a confisqué 6000 yuans à son domicile.

Elle a été libérée quelques jours plus tard, avant d'être réincarcérée peu de temps après. Elle a été envoyée au centre de désintoxication de la ville de Leizhou, où elle se trouve aujourd'hui.

Le parquet du district de Chikan a d'abord retourné son dossier, invoquant des preuves insuffisantes, mais il a ensuite déposé un acte d'accusation contre elle après que la police ait représenté son cas.

Les deux avocats de Mme Chen lui ont rendu visite et ont appris qu'elle s'était évanouie à plusieurs reprises à cause de son hypertension. Plus d'une fois, elle a dû être réanimée. Ses avocats ont déposé une demande de libération pour raison médicale, mais en vain.

Le palais de justice du district de Chikan a fait l'objet de nombreuses patrouilles le jour du procès de Mme Chen.

La carte d'identité de son mari a été confisquée lorsque la police a fouillé leur domicile après son arrestation. Il n'a pas été autorisé à assister au procès de sa femme parce qu'il n'avait pas de carte d'identité.

Seuls le père de Mme Chen et deux autres membres de sa famille ont été autorisés à entrer dans le palais de justice ; le reste des sièges était occupé par plus de 30 étrangers.

Le père de Mme Chen a rendu visite à la juge Huang Qin quelques jours après l'audience. Il a demandé la libération conditionnelle pour raison médicale de sa fille et Huang a dit qu'elle examinerait la situation.

Traduit de l'anglais au Canada