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Qu'est-ce que les pratiquants de Falun Gong ont prouvé au cours des dix-neuf dernières années ?

9 mai 2018 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong

(Minghui.org) Cela fait dix-neuf ans que plus de 10 000 pratiquants de Falun Gong ont protesté pacifiquement devant le complexe du gouvernement central chinois, demandant aux autorités de libérer leurs compagnons de pratique et de leur permettre de pratiquer leur croyance sans entrave. Qu'est-ce que le monde a vu du Falun Gong depuis lors ?

Tout d'abord, pacifiques et bienveillants

Premièrement, les pratiquants de Falun Gong sont gentils, pacifiques et rationnels. Les médias, qui sont contrôlés par le Parti communiste chinois (PCC), ont accusé les pratiquants d'avoir encerclé et attaqué le gouvernement central.

Les pratiquants n'ont fait ni l'un ni l'autre. Ils ont simplement exercé leur droit constitutionnel d'exprimer leur opinion aux représentants du gouvernement. Le processus était paisible et personne n'était bruyant, ne bloquait la circulation ni ne perturbait les résidents environnants. Avant le départ des pratiquants, ils ont ramassé tous les déchets au sol, y compris ceux des passants.

Le PCC a prétendu que l'appel pacifique « a causé une perturbation ». En fait, le régime lui-même a causé des problèmes en arrêtant et en battant 45 pratiquants de Falun Gong qui faisaient les exercices en public, ce qui a motivé la protestation.

Les autorités ont refusé de libérer les pratiquants, ce qui les a contraints à s'exprimer. Avant les arrestations, le PCC avait publié des articles attaquant les pratiquants par l'intermédiaire de ses propres médias et avait demandé aux agents de la sécurité publique de harceler les pratiquants qui faisaient les exercices à l'extérieur, comme s'ils étaient déjà coupables avant qu'une enquête ne soit ouverte.

Le Département de la propagande a ensuite interdit la publication des livres de Falun Gong sans passer par aucune procédure légale. Face à ces accusations et au harcèlement, les pratiquants ont estimé qu'il était temps de communiquer avec le gouvernement et d'exiger leur droit constitutionnel fondamental à la liberté de croyance. Lors de la manifestation, ils ont demandé au gouvernement de libérer les 45 pratiquants, de permettre la publication des livres et d'assurer un environnement ouvert dans lequel pratiquer.

Le 25 avril 1999, jour de l'appel pacifique, le Premier ministre de l'époque, Zhu Rongji, a bien réglé la question avec les pratiquants.

Malheureusement, Jiang Zemin, le chef de l'époque, a créé le Bureau 610, une organisation extra-légale du Parti qui supervise maintenant la persécution du Falun Gong. Puis, le 20 juillet 1999, Jiang Zemin a lancé une persécution généralisée et nationale du Falun Gong.

Au cours des dix-neuf dernières années, les autorités chinoises ont torturé sans relâche des pratiquants qui refusaient d'abandonner leur croyance dans les prisons, les camps de travaux forcés et les centres de lavage de cerveau. Au moins 4213 pratiquants qui sont morts sous la torture ont été documentés, en gardant à l'esprit que peu d'informations ont pu passer à travers le pare-feu Internet de la Chine.

Cependant, au cours des dix-neuf dernières années, il n'y a pas eu un seul cas où un pratiquant s'est vengé en recourant à la violence. Au contraire, les pratiquants pensent que les policiers qui participent à la persécution ne sont que des victimes de la propagande du PCC. Les pratiquants n'ont jamais cessé de dire à la police ce qu'est le Falun Gong ainsi que la vérité sur la persécution, parce qu'ils ne veulent pas qu'ils commettent des crimes qui blessent des personnes bonnes.

Les médias du PCC ont affirmé que plus de 1400 pratiquants ont été impliqués dans des incidents extrêmes et anormaux, y compris les auto-immolations de la place Tiananmen. Tout cela s'est avéré être des mensonges.

Deuxièmement, une croyance inébranlable

Deuxièmement, les pratiquants n'ont pas hésité à croire fermement au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Aucune forme de torture utilisée dans les prisons, les camps de travaux forcés et les centres de lavage de cerveau n'a pu changer leur cœur de bienveillance.

Année après année, les pratiquants continuent de dire au public pourquoi la persécution est mauvaise et de demander aux gens d'aider à y mettre fin. Dans l'histoire des mouvements politiques du PCC, aucun groupe n'a pu survivre lorsque le Parti l'a choisi pour être persécuté, sauf le Falun Gong.

Au cours des dix-neuf dernières années, la pratique s'est répandue dans le monde entier et de plus en plus de gens ont choisi de devenir pratiquants. Aucune dictature et aucune quantité de violence ni de mensonges ne peut changer la croyance des pratiquants en Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Troisièmement, pas d'agenda politique

Enfin, les adeptes du Falun Gong ont montré à maintes reprises qu'ils ne sont pas politiquement motivés. Ils n'ont pas l'intention de s'impliquer dans la politique. À Taïwan et dans les pays démocratiques occidentaux, les pratiquants ne sont pas préoccupés par les partis politiques ou les élections. Ils participent souvent à des événements communautaires locaux pour présenter la pratique au public et sont souvent honorés par les gouvernements et les communautés locales. C'est ainsi que la pratique fonctionne dans les pays normaux.

Lorsque le régime communiste chinois a choisi de persécuter et de calomnier le Falun Gong, les pratiquants ont assumé la responsabilité de dire aux gens pourquoi le régime fait ce qu'il fait, afin d'empêcher les gens d'être induits en erreur.

Les pratiquants exposent les crimes du régime chinois et aident les gens à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Ils ne sont pas impliqués dans la politique chinoise ; ils aident simplement les gens à en sortir.

Les pratiquants n'ont aucune rancune envers le PCC, mais ils risquent leur sécurité en disant aux gens de démissionner pour les aider.

Bien que la Chine affirme que le système des camps de travaux forcés a été aboli, le Bureau 610 continue d'influencer les systèmes policiers et judiciaires pour persécuter les pratiquants. Selon le site Internet Minghui, 1294 pratiquants ont été condamnés à des peines de prison pour avoir refusé de renoncer à leur croyance en 2016 et 974 en 2017.

De janvier à mars de cette année, 194 pratiquants ont déjà été condamnés. Le régime chinois ne respecte pas sa propre Constitution et viole les droits fondamentaux de ses citoyens. Tous les citoyens chinois sont victimes de cette tragédie qui dure depuis dix-neuf ans.

Traduit de l'anglais au Canada