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Autrefois emprisonnée pendant trois ans et demi, une femme de 73 ans est de nouveau arrêtée pour sa croyance

14 juin 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Zhejiang, Chine

(Minghui.org) Une femme de 73 ans de la ville de Hangzhou a exhorté le juge lors de son procès à respecter la loi et à ne pas répéter la même erreur faite dans son cas il y a plusieurs années.

Mme Dong Xiangru a d’abord été arrêtée, en mai 2006, et condamnée à trois ans et demi pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong (aussi connu comme Falun Dafa), une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Elle a été sévèrement maltraitée pendant son emprisonnement et elle a été emmenée plus d’une fois précipitamment aux urgences pour traiter ses blessures et complications de santé. Heureusement, elle s’est complètement rétablie après avoir été libérée et est à nouveau capable de faire les exercices de Falun Gong chez elle.

La police locale n’a jamais relâché son emprise sur elle. Le 7 juin 2017, Zhu Xijun et un autre agent sont arrivés à son domicile pour essayer de la forcer à renoncer à sa croyance. Elle a refusé et a été arrêtée huit jours plus tard.

La police l’a interrogée pendant six heures d’affilée avant de la conduire au centre de détention de Hangzhou, lequel a refusé de la prendre en charge à cause de son hypertension. La police l’a ramenée à 5 h 00 le 16 juin, et à midi elle a été mise en liberté provisoire pendant un an.

Mme Dong a reçu une copie de son inculpation le 2 avril 2018, et a comparu devant la cour le 9 mai. Elle a d’abord témoigné pour sa propre défense. Son avocat a ensuite présenté ses arguments de défense. Un parent de Mme Dong a pris la suite en soutenant son droit constitutionnel à la liberté de croyance.

Mme Dong témoigne pour sa propre défense

Le procureur a accusé Mme Dong d’avoir violé l’Article 300 de la Loi criminelle, en « utilisant une secte pour saboter l’application de la loi. »

Mme Dong a réfuté les accusations non fondées. Comme le Congrès du peuple (le corps législation de la Chine) n’a jamais promulgué de loi déterminant le Falun Gong comme une « secte », l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin a manipulé la Cour populaire suprême et le Parquet populaire suprême afin d’émettre une interprétation statutaire de l’Article 300, en novembre 1999, qui exigeait que quiconque pratique ou promeut le Falun Gong soit poursuivi dans toute la mesure du possible.

Une nouvelle interprétation statutaire, qui a remplacé la version de 1999, a pris effet le 1er février 2017. La nouvelle interprétation, qui ne fait pas mention du Falun Gong, souligne que toute mise en accusation d’engagement dans une secte doit reposer sur de solides bases juridiques. Comme aucune loi en Chine ne qualifie le Falun Gong de secte, Mme Dong a soutenu que la mise en accusation contre elle n’avait pas de base légale.

Mme Dong a souligné qu’elle ne parlait pas seulement pour elle-même, mais aussi pour les responsables de la cour qui suivaient encore la politique de persécution. Elle les a exhortés à respecter la loi et à l’acquitter ainsi que les nombreux pratiquants de Falun Gong poursuivis pour leur croyance.

Elle a dit que les pratiquants de Falun Gong risquent leur vie pour défendre leur innocence et montrer que la pratique n’est pas telle que décrite par la propagande d’État.

Les autorités n'ont pas réussi à empêcher l’avocat de représenter Mme Dong

L’avocat de Mme Dong a ensuite présenté ses arguments de défense. Il a expliqué pourquoi il était en retard pour l’audience : son bureau judiciaire local a tenté de l'empêcher de représenter Mme Dong et il a eu à surmonter beaucoup d’obstacles pour voyager jusqu’à Hangzhou afin d'assister au procès.

Le juge Zhang a arrêté l’avocat à ce moment-là. Lorsque l’avocat a été à nouveau autorisé à parler, il a réfuté les accusations et les preuves à charge contre sa cliente. Il a fait valoir que la prétendue vidéo de surveillance qui montrait une femme distribuant 26 exemplaires de documents du Falun Gong était floue et qu’il n’y avait pas de preuve que la femme était sa cliente.

Le procureur a répondu en recommandant une sentence de trois à sept ans de prison.

La famille défend Mme Dong

L’un des parents de Mme Dong a témoigné après que l’avocat ait exhorté la cour à l’acquitter. Il a réfuté l’allégation du procureur disant que l’emprisonnement passé était une indication qu’elle était une récidiviste. Il a fait valoir que Mme Dong n’aurait jamais dû être poursuivie la première fois pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance.

Le parent a aussi révélé que des agents du Département de police local, du parquet et de la cour avaient tenté de les empêcher d’engager un avocat.

Tribunal du district de Xihu : +86-571-88497960

Zhang Yu, juge, et Wang Yana, greffier

Parquet du district de Xihu

Procureurs Fan Lijuan et Ma Rui

+86-571-87933726, +86-571-87933718, +86-571-87982000

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