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La Commission des États-Unis (USCIRF) met l’accent sur les prélèvements forcés d’organes en Chine

2 juin 2018

(Minghui.org) Lors d’une récente séance d’information le 8 mai, Daniel Mark, président de la Commission des États-Unis pour la liberté religieuse internationale (USCIRF), a mis l’accent sur les prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers d’opinion, y compris les pratiquants de Falun Gong.

L’USCIRF est une commission du gouvernement fédéral américain qui examine les faits et les circonstances entourant les violations de la liberté religieuse à l’échelle internationale et formule des recommandations politiques à l’intention du Président, du Secrétaire d’État et du Congrès. Dans son rapport annuel 2018 de 228 pages, 7 pages sont consacrées à la situation en Chine. En outre, la Chine a été citée comme l’un des pays particulièrement préoccupants (CPC), avec la Corée du Nord, l’Iran et le Vietnam.

Daniel Mark, président de la Commission des États-Unis pour la liberté religieuse internationale (USCIRF), a pris la parole lors d’une séance d’information le 8 mai 2018.

Lors de la séance d’information sur les recommandations politiques, M. Mark a mentionné que la situation de la liberté religieuse en Chine continue de se détériorer. Au nom des « caractéristiques chinoises », la Chine continue de contrôler, de gouverner et de manipuler tous les aspects des croyances. Il a aussi mentionné que les pratiquants de Falun Gong sont illégalement détenus et sont parmi les victimes les plus touchées par les prélèvements d’organes.

« ... les autorités continuent de réprimer les églises non enregistrées et enregistrées et persécutent les pratiquants de Falun Gong », résume le rapport dans ses principales conclusions. Il mentionne en particulier les avocats Jiang Tianyong et Gao Zhisheng, qui ont été maltraités pour avoir défendu les chrétiens et les pratiquants de Falun Gong.

Le rapport recommande que le gouvernement des États-Unis désigne d’abord la Chine en tant que CPC en vertu de la loi sur la liberté religieuse internationale (IRFA), disant que le gouvernement des États-Unis, de concert avec la loi sur la liberté religieuse internationale de Frank R. Wolf et la loi Magnitski Loi sur la responsabilité en matière de droits de l’homme à l’échelle internationale, devrait accroître ses efforts en matière de liberté religieuse internationale.

Pratiquants détenus

Le rapport dresse une liste de quelques pratiquants qui ont été détenus de nombreuses fois parce qu’ils pratiquent le Falun Gong. « Par exemple, le 19 septembre 2017, la police de Nanjing a détenu Ma Zhenyu, qui avait été arrêté cinq fois auparavant parce qu’il pratique le Falun Gong, avait purgé une peine de prison et avait été assujetti à de multiples interrogatoires et à la torture. »

Même après avoir été libérés, les pratiquants sont toujours sous surveillance et harcelés. « Aussi en 2017, les autorités ont continué de surveiller le pratiquant de Falun Gong et l’ancien prisonnier d’opinion Zhiwen Wang, restreignant sa liberté de mouvement et l’empêchant de se réunir avec sa famille aux États-Unis », est-il écrit dans le rapport.

Torture psychiatrique et agression sexuelle

Le rapport indique que les autorités visent régulièrement les pratiquants de Falun Gong et les forcent à aller dans des camps de travail ou des prisons. Il mentionne que beaucoup de pratiquants étaient portés manquants, sans qu’on sache où ils sont depuis leur disparition.

Le rapport continue : « Durant leur détention, les pratiquants de Falun Gong souffrent d’expérimentations psychiatriques et d’autres expérimentations médicales, de tests médicaux non nécessaires, d’agressions sexuelles, de violence, de torture et de prélèvements d’organes, souvent comme efforts pour les forcer à renoncer à leur croyance. »

Des défenseurs des droits de l’homme : Les prélèvements forcés d’organes se poursuivent

Les prélèvements d’organes ont aussi été soulignés dans le rapport. « Même si la Chine prétend qu’elle a mis fin à la pratique des prélèvements d’organes sur des prisonniers (dont de nombreux d’entre eux seraient des pratiquants de Falun Gong ou d’autres adeptes religieux) le 1er janvier 2015, les défenseurs des droits de l’homme croient que la pratique se poursuit », a écrit le rapport.

Dr Huang Jiefu, un chirurgien et ancien vice-ministre de la Santé, a représenté la Chine lors d’un sommet international en 2017. Il a prétendu que la Chine essayait de réformer ses systèmes et son processus de transplantations d’organes. Mais les critiques ont souligné son rôle direct dans la réalisation des chirurgies de transplantation et dans la direction du programme de transplantation de la Chine.

Les principaux auteurs de ce crime sont identifiés

Le rapport indique que la persécution du Falun Gong, qui dure depuis dix-huit ans, a été lancée par le président de l’époque, Jiang Zemin, qui a également créé le tristement célèbre Bureau 610, un appareil de sécurité extrajudiciaire entièrement conçu pour éradiquer le Falun Gong.

« En juillet 2017, l’organisation mondiale d’investigation sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) a mis à jour l’information dans sa liste de plus de 37 000 organisations et 80 000 individus qui auraient persécuté les pratiquants de Falun Gong ; les nouvelles additions comprennent des fonctionnaires du ministère de la Sécurité d’État ainsi que du personnel du Bureau 610, de la sécurité publique et du système judiciaire », indique le rapport.

Traduit de l’anglais au Canada