(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong) en mai 1997. Les larmes coulaient sur mes joues lorsque j'ai vu pour la première fois la photo du Maître dans le livre Zhuan Falun. Je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer, comme une enfant perdue qui avait enfin trouvé sa mère.

J'ai étudié le Fa avec diligence et j'ai rapidement été témoin du pouvoir surnaturel du Falun Dafa. J'ai vécu selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et j'ai regardé à l'intérieur pour identifier mes propres défauts dans les petits et grands conflits. Au bout d'un mois environ, mon teint sombre a commencé à briller et mon poids est passé d'un maigre 84 livres (38 kg) à 95 livres (43 kg).

Mes amis, parents et collègues ont été témoins des merveilles du Falun Dafa suite à mes changements physiques et spirituels. Beaucoup d'entre eux ont pris le chemin de la cultivation dans le Falun Dafa dans les jours qui ont suivi. Nous avons été plongés dans Dafa chaque jour et avons ressenti une atmosphère de sérénité et de paix.

Apprécié par ma belle-sœur et mes voisins

Depuis le 20 juillet 1999, lorsque le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong, j'ai été arrêtée plusieurs fois, détenue quatre fois dans un centre de détention, emmenée dans un centre de lavage de cerveau et j'ai fait du travail forcé dans un camp de travail.

Sous une pression énorme et dans un environnement horrible, mon entreprise a été suspendue, mon fils a perdu son bon travail et mes beaux-parents ont été forcés d'abandonner la pratique du Falun Gong. En conséquence, la santé de ma belle-mère est revenue à ce qu'elle était avant de pratiquer le Falun Gong et s'est encore aggravée. Elle n'a pas pu prendre soin d'elle-même et est devenue incontinente.

Un jour, alors que je lavais les couches de ma belle-mère dans la cour, deux de ses filles sont venues nous rendre visite. Je leur ai dit comment allait leur mère et je les ai emmenées dans sa chambre. Ma belle-mère a soudainement dit qu'elle devait aller à la selle, mais quand j'ai soulevé sa couette, elle avait déjà déféqué. Lorsque ses deux filles ont vu ce qui s'était passé, elles se sont couvert le nez, se sont détournées et sont sorties.

J'ai enfilé mes gants, nettoyé le dégât, nettoyé ma belle-mère, changé la couette, le matelas et sa couche et j'ai ensuite remis ma belle-mère dans son lit. Je transpirais quand j'ai eu fini. Ma belle-mère pesait 70 kilos, ce qui était beaucoup plus que moi. Mes belles-sœurs ont passé la tête et ont demandé : « Est-ce que tout est fait ? »

J'ai répondu : « Oui, c'est fait. Rentrez, il fait froid dehors. »

Quand elles sont entrées et ont vu leur mère couchée confortablement dans son lit, elles m'ont souri et ont dit : « Notre belle-sœur est vraiment formidable. Tu n'as pas peur de l'odeur. Tu ne pratiques pas le Falun Gong en vain. »

L'état de ma belle-mère s'est progressivement stabilisé. Les médecins ont dit qu'elle devait marcher tous les jours, prendre ses médicaments à temps et prendre des repas réguliers. Je l'emmenais se promener deux fois par jour, une fois le matin et une fois l'après-midi. Nous avons souvent rencontré des gens dans le quartier lors de nos promenades.

Un jour, nous avons rencontré un couple âgé qui a dit à ma belle-mère : « Votre fille est vraiment gentille. Elle vous promène tous les jours. »

Ma belle-mère a dit : « Ce n'est pas ma fille. C'est ma belle-fille. »

Quand ils ont demandé si elle avait une fille, j'ai répondu au nom de ma belle-mère et ait dit que ses filles étaient toutes occupées.

« Combien de filles avez-vous ? »

Ma belle-mère leur a dit qu'elle avait trois filles

Le couple âgé m'a demandé : « Mais pourquoi êtes-vous la seule à la faire marcher ? »

Je leur ai dit que c'était parce que je pratiquais le Falun Gong, que notre Maître nous a dit de considérer les autres en toute circonstance, de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, de bien traiter les gens et de traiter tout le monde de la même manière. Je leur ai dit de se rappeler que « Falun Dafa est bon ».

L'un d'eux m'a demandé : « Le Falun Gong est tellement formidable. Avez-vous déjà vu votre Maître ? »

« Non », ai-je répondu. « Notre Maître nous a donné un livre, le Zhuan Falun. Tant qu'on le lit attentivement et qu'on suit ses enseignements, on sait à quel point le Falun Gong est bon. »

La vieille dame a dit : « Puisque le livre Zhuan Falun est si formidable, je veux aussi le lire. »

J'ai dit que je pouvais lui prêter mon livre. Elle était très heureuse.

Nous sommes retournés chez moi, où j'ai enveloppé mon exemplaire du Zhuan Falun, je le lui ai remis à deux mains et j'ai expliqué : « C'est une pratique avancée de cultivation de soi de l'école de Bouddha. Veuillez vous laver les mains avant de le lire. S'il vous plaît, ne le laissez pas dans la chambre après l'avoir lu le soir. »

Le couple âgé a considéré le livre comme un trésor et était très heureux. Ils ont promis de suivre mes conseils.

Mon beau-père revient à la vie

J'ai été emmenée dans un camp de travaux forcés en 2005. La maladie de ma belle-mère s'est sérieusement aggravée. Elle souffrait constamment et ne pouvait pas sortir de son lit. Tous les travaux ménagers et le fardeau de prendre soin d'elle incombaient à mon beau-père, qui était fatigué et épuisé.

J'ai été libérée en 2007 et je suis rentrée chez moi. Ma belle-mère s'est étouffée en sanglots et m'a dit : « Après que tu as été emmenée, personne ne m'a jamais souri. Parfois, ton beau-père m'a battue. »

Mon beau-père a expliqué qu'il lui avait donné quelques tapes quand elle avait déféqué à nouveau juste après l'avoir nettoyée.

Ma belle-mère ne s'est jamais relevée et est décédée cinq mois plus tard.

Après le décès de ma belle-mère, mon beau-père n'était pas de bonne humeur. J'ai demandé à son fils si je pouvais tenir compagnie à son père la nuit. Il a été déprimé durant des jours. Un jour, je lui ai demandé s'il aimerait venir vivre avec nous quelques jours.

Puis nous l'avons amené vivre avec nous. Je l'ai emmené au supermarché et j'ai acheté ses aliments préférés et plusieurs nouveaux vêtements. Je lui ai aussi donné une coupe de cheveux et un bain.

Il a commencé à avoir l'air mieux. Chaque matin, il récitait « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » pendant qu'il se promenait. Peu à peu, son humeur s'est améliorée, tout comme sa santé.

Au festival de Qingming, ses trois filles sont venues visiter la tombe de leur mère. J'ai préparé le déjeuner et leur ai demandé d'aller voir leur père pendant que je cuisinais. À midi, quand nous mangions ensemble, mon beau-père semblait malheureux. Lorsque nous sommes revenus de la tombe de son épouse dans l'après-midi, mon beau-père s'est couché et mes trois belles-sœurs sont parties.

Après un certain temps, j'ai vu mon beau-père dans le salon et lui ai demandé pourquoi il avait l'air malheureux et si j'avais fait ou dit quelque chose de mal qui l'avait contrarié.

« Ce n'est pas toi », a-t-il dit. « Elles (ses trois filles) ne sont pas raisonnables. Elles ont ma carte de salaire et ma carte médicale et elles ont retiré tout l'argent des cartes. Vous payez tous mes frais de subsistance. Je voulais ma carte de salaire, mais elles ont refusé de me la rendre et ont dit de mauvaises choses. »

Je l'ai rassuré : « Tout va bien tant qu'elles sont heureuses. Nous ne sommes pas à court d'argent. Je vais vous en donner si vous en avez besoin. »

Après cela, mon beau-père a rarement parlé et a souvent soupiré. Il a très peu mangé et parfois il recrachait sa nourriture. Il avait 84 ans et avait une inflammation cardiaque. Un jour, ma fille qui travaille dans un hôpital a pris sa tension artérielle et sa température et a découvert qu'il avait un peu d'inflammation. Le lendemain, elle a installé un cathéter avec des nutriments liquides pour le nourrir par voie intraveineuse pendant sept jours. Mais son état ne s'est pas amélioré et il perdait visiblement du poids.

J'ai prévenu ses trois filles et leur ai suggéré de l'emmener pour une visite à l'hôpital. Elles ont dit qu'elles n'avaient pas le temps. Je les ai encouragées à nous accompagner pour que nous puissions tous avoir une idée précise de la maladie de notre père et qu'un jour était tout ce qu'il leur faudrait. Finalement, elles ont décidé que le mari de la fille aînée viendrait avec nous parce qu'il connaissait quelqu'un à l'hôpital.

Le fils de mon frère nous a conduits à l'hôpital, où mon beau-père a subi un examen complet. Une heure plus tard, les résultats sont arrivés. Mon fils s'est assis avec lui à l'extérieur du bureau du médecin, tandis que le mari de ma belle-sœur et moi-même sommes entrés pour obtenir les résultats.

Le médecin nous a montré une radiographie et a expliqué que tout était noir. Une intervention médicale supplémentaire était donc inutile. Le médecin a déclaré que mon beau-père, âgé de 84 ans, avait un cancer de l'estomac en phase terminale et qu'il ne pourrait pas vivre plus de trois semaines. Il nous a dit de nous préparer mentalement.

J'ai demandé au mari de ma belle-sœur de ne pas parler de la nouvelle à notre beau-père. Sur le chemin du retour, nous lui avons dit qu'il avait une inflammation et que ma fille lui donnerait des injections intraveineuses pendant quelques jours.

À la maison, j'ai fait passer les enregistrements audio du Maître pour lui. J'ai dit : « Écoutons tous les après-midi les enregistrements de l'enseignement du Fa du Maître et allons au supermarché ou au parc pour une promenade chaque matin. » J'ai parlé aux gens du Falun Dafa chaque fois que j'en avais l'occasion.

Dix jours plus tard, mon beau-père a cessé de cracher sa nourriture. Il semblait plus énergique et joyeux.

Un jour, les deux jeunes frères de mon beau-père sont venus lui rendre visite. Ils ont parlé de la façon dont mon beau-père était si chanceux d'avoir une belle-fille filiale. Je leur ai dit que c'était parce que je pratiquais le Falun Dafa, que le Falun Dafa est bon et que mon beau-père écoutait les enseignements de Fa du Maître chaque jour. C'est parce que notre Maître est compatissant et formidable et que nous devrions le remercier.

Cinq ans ont passé. Mon beau-père, à qui on avait dit qu'il ne lui restait que trois semaines à vivre il y a de cela cinq ans, est maintenant âgé de 90 ans. Son poids est remonté à 150 livres (68 kg) et son visage brille de santé.

Qui peut nous donner un corps sain et une famille heureuse ? Qui peut nous apprendre à être si gentils ? Seul notre grand et compatissant Maître le peut.

Au cours des vingt-et-une dernières années, la compassion du Maître pour moi a été au-delà des mots. Tout ce que je peux faire maintenant, c'est bien me cultiver et honorer mes vœux sacrés.

Traduit de l'anglais au Canada