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Comment je suis devenue plus authentique et bienveillante

30 janvier 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa à Dongbei, Chine

(Minghui.org) J’ai soixante-trois ans. J’ai commencé à pratiquer Dafa en 2009. Je n’ai jamais écrit d’article d’expérience auparavant, parce que je sentais que je n’avais pas bien cultivé. Il y a quelques jours, une pratiquante me parlait d’un article qu’elle avait écrit à propos de certaines choses magiques dont elle avait fait l’expérience dans la cultivation. Elle a dit que ce n’était pas pour se valider elle-même, mais plutôt pour valider le Falun Dafa. Ainsi, je me suis sentie déterminée à écrire mon article. Je suis devenue très émotionnelle une fois que j’ai décidé de l’écrire. Mon parcours a été riche d’expériences magiques, majestueuses et passionnantes.

Manquer l’opportunité

Avant de commencer la cultivation, alors que j’étais dans la vingtaine, j'avais souvent le sentiment que j’avais un mauvais destin, car on m’avait diagnostiqué une maladie cardiaque. La maladie cardiaque s’était aggravée en vieillissant. Chaque fois qu’elle se manifestait, je devais être transportée d’urgence à l’hôpital pour y être opérée. Plus tard, j’ai aussi commencé à avoir des maux de tête très douloureux.

Puis, une chose encore pire m’est arrivée ; en 1997, on a diagnostiqué chez mon mari un cancer à un stade avancé. Rien ne pouvait le guérir. Ma mère nous a invités à rester chez elle pour qu’elle puisse s’occuper de nous. À cette époque, cela faisait déjà deux ans qu’elle pratiquait Dafa. Elle nous amenait souvent au domicile d’un pratiquant pour écouter les conférences vidéo du Maître et elle nous enseignait les exercices. Nous avons commencé à lire le Zhuan Falun et les conférences que le Maître avait données dans diverses régions.

Un mois après notre déménagement chez ma mère, mon mari est décédé au mois de novembre 1997. Je suis retournée chez moi et je ne lisais plus beaucoup le Fa. De temps en temps, je faisais les exercices pour que ma santé s’améliore. En 1999, lorsque la cruelle persécution du Falun Dafa a commencé, j’ai cessé de pratiquer. J’étais complètement perdue dans la recherche de la gloire et de la richesse. J’avais l'esprit de compétition et me battais bec et ongles pour gagner. Je perdais beaucoup de temps à jouer au Mahjong.

Cela a continué pendant dix ans.

Réaliser ce qui est important

Un jour, au mois de novembre 2009, je suis allée rendre visite à ma mère. Elle m’a dit de ne pas jouer au Mahjong et m’a encouragée à pratiquer Dafa. Elle m’a aussi remis quelques exemplaires de l'HebdomadaireMinghui et quelques CDs de la clarification de la vérité.

Le lendemain, j’ai visionné un des CDs. Étrangement, des larmes coulaient sur mes joues sans arrêt. Les Hebdomadaire Minghui m’ont également fait pleurer. Ma conscience principale s’éveillait !

Depuis ce jour, j’ai recommencé à pratiquer.

J’ai beaucoup étudié le Fa, encore et encore. Je pleurais régulièrement durant l’étude. Plus tard, j’ai créé un petit groupe d’étude du Fa et je partageais avec les autres pratiquants. L’étude du Fa et les partages m’ont aidée à comprendre que nous devions chérir le Fa. Je regrettais d’avoir perdu tant de temps durant les dix dernières années. Je me disais souvent que je devais étudier davantage le Fa pour me rattraper.

J’ai commencé à travailler avec des pratiquants pour clarifier la vérité en face à face. Nous avons distribué des CDs clarifiant la vérité et d’autres documents, et nous avons aussi remis les Neufs commentaires sur le Parti communisteet la série exclusive de The Epoch Times : « Le but fondamental du communisme ». Parfois, nous allions à divers endroits pour y mettre des affiches et des banderoles. Je faisais autant que je pouvais et j’utilisais souvent le Fa pour m’évaluer. J’étais très occupée tous les jours. Parfois, j’étais fatiguée, mais je sentais que je vivais solidement. Je m’étais tout à fait remise sur pied. J’étais très reconnaissante envers le Falun Dafa.

Les voisins me défendent

En 2010, ma fille et moi étions locataires d’un appartement dans un petit faubourg. Nous vivions au septième étage, et cela pendant huit ans. Puisque les escaliers de l’édifice étaient sales, j’ai décidé de les nettoyer deux fois par semaine du premier au septième étage. Les gens ont cessé de jeter leurs ordures ménagères par terre et ont aidé à conserver l’endroit propre. Tout le monde était content et certains m’ont même offert de l’argent, mais j’ai refusé de le prendre.

Puisque les voisins savaient que je pratiquais Dafa, lorsque je leur ai clarifié la vérité et leur ai demandé de démissionner du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées, personne n’a refusé. Ils ont également accepté les documents clarifiant la vérité tels que les magazines, les Neuf commentaires sur le Parti communiste et les CDs.

En 2013, j’ai été illégalement enlevée et placée dans un centre de détention. Mais par chance, on m’a relâchée le soir même.

Un jour, alors que je nettoyais la cage d’escalier, une voisine du quatrième m’a dit que son directeur lui avait donné l’ordre de me surveiller. Elle a dit : « J’ai discuté avec mon directeur parce que c’est un sale boulot. Je lui ai dit que je n’allais pas espionner une bonne personne comme vous. Pourquoi le ferais-je ? J’ai dit à mon directeur que je vivais dans l'immeuble d'appartements et que je pouvais témoigner de tout ce que vous faisiez gratuitement pour tout le monde, dans le but de maintenir l’endroit propre. Il y a toutes sortes de gens vivant dans cet immeuble, mais personne ne fait rien pour les autres. Depuis qu'une pratiquante de Falun Dafa était arrivée, notre édifice était impeccable ! Elle travaille plus de deux heures par jour pour nous. Je suis très touchée par sa bienveillance. Vous êtes tellement superficiels : vous parlez très bien, mais personne ne fait du vrai travail comme elle. Je ne vais pas espionner une bonne personne ! »

Ma voisine a continué : « Je me croyais plutôt bien avant, parce qu’au moins je nettoyais devant ma porte. Mais je ne pourrais jamais me comparer à une pratiquante de Falun Dafa. Finalement, mon directeur a dit, bien, il n’est vraiment pas nécessaire de surveiller une bonne personne. Et c’est ainsi que la conversation s’est terminée. » Je me suis sentie émue et j’ai dit à ma voisine : « Vous vous êtes bien positionnée. Vous serez récompensée un jour. »

Une aide inattendue

Un groupe de pratiquants et moi sommes allés installer des affiches de clarification un soir de 2016. Un pratiquant et moi étions dans la même équipe et étions responsables d’un mur qui était assez propre. Les gens qui venaient de la direction opposée pourraient certainement bien voir les affiches.

Alors que nous enlevions les feuilles de vinyles du ruban adhésif et étions sur le point d'installer une affiche, une voiture s’est rangée derrière nous puis s’est arrêtée. Ses phares étaient allumés et éclairaient dans le noir. Que devions-nous faire ? Si on arrêtait, le ruban adhésif serait gaspillé. Nous avons tous les deux décidé de continuer notre tâche. Nous avons pris notre temps et avons installé l’affiche comme prévu. Lorsque les bonnes personnes allaient la voir, ils seraient sauvés ; les mauvaises personnes ne la verraient pas. Le pratiquant a dit : « Le Maître a dit que lorsque nous faisons de bonnes choses pour sauver les êtres, les forces anciennes n'oseront pas s’y opposer. Nous n’allons pas être persécutés. »

Lorsque nous nous sommes retournés, le conducteur de la voiture a sorti la tête et nous a dit à deux reprises : « J’ai allumé mes phares pour que vous puissiez bien voir. » Il a aussi demandé quand le Parti communiste chinois allait se désintégrer. Nous avons répondu : « Merci beaucoup. Vous nous aidez à éveiller plus de gens. C’est remarquable ! Vous serez béni ! » Puis nous avons continué à installer plus d’affiches.

Nous lui avons dit : « Les êtres sont réellement en train de s’éveiller, et le jour où la perversité va se désintégrer est proche. Nous le croyons. »

Changer l’attitude des agents de police

Un jour en 2017, alors que certaines d’entre nous étaient rassemblées pour l’étude du Fa, l’une de nous avait été suivie et notre groupe entier a été kidnappé par la police. Nous avons été envoyées au centre de détention de la ville et nous avons été détenues pendant quinze jours. Nous avons toutes refusé de porter l’uniforme de la prison. Les trois agents de police nous ont forcés à porter une sorte de veste droite qui était un genre d’appareil de tortue utilisé pour persécuter les pratiquants de Dafa. Puis, la police a voulu nous « parler » dans le bureau du superviseur.

J’ai été la première appelée. Ils m’ont menacée de m’attacher si je ne portais pas l’uniforme de la prison. J’ai refusé. Fâché, l’agent de police a dit : « Alors, on va t’attacher ! » J’ai dit : « Écoutez, si vous agissez ainsi, tous vos noms seront publiés sur le site Internet Minghui en guise d’avertissement. Mais si vos noms sont publiés sur le site Internet Organisation mondiale d’investigation sur la persécution du Falun Gong,alors… Vous savez, il y a un principe qui dit le bien sera récompensé par le bien et le mal sera puni. C’est la vérité ! » Il m’a regardé pendant un instant puis a dit : « Mon nom s'y trouve déjà. » Je lui ai assuré : « Pas encore. Vous n’êtes pas une mauvaise personne. On profite simplement de vous. »

Il a immédiatement changé. Il s’est retourné et a quitté la pièce. Je savais que les facteurs pervers derrière ce policier avaient été dissous.

Nous avons été écrouées dans le centre de détention pendant quelques jours alors que la température était très chaude. Les prisonniers nous regardaient avec mépris. Dès que les agents de police auxquels nous avions parlé ce jour-là sont partis, le directeur est entré. Je lui ai dit : « J’ai une demande. » Il a demandé : « De quoi s’agit-il ? » J’ai ajouté : « Chaque jour, nous recevons un maigre bol de congee et nous devons même acheter nos propres cornichons. De plus, il n’y a pas beaucoup de papier toilette et nous devons acheter nos propres brosses à dents et dentifrice. C’est difficile quand il fait si chaud. Une des personnes que vous avez enlevée avait de l’argent sur elle. Pourriez-vous lui demander de nous prêter cent yuans s’il vous plaît ? » Le directeur a dit : « Je ne pense pas. »

Il s’est tourné vers une policière et lui a dit : « Achetez-leur des cornichons s’il vous plaît, quatre rouleaux de papier toilette et de l’eau. Mettez-le sur le compte du centre ». Il s’est levé et, en se dirigeant vers la sortie, il a dit : « Si le centre n’a pas les fonds dans le budget, je payerai. »

Lorsque ces choses nous ont été livrées, toutes les prisonnières nous regardaient avec envie. Nous avons partagé les produits avec tout le monde. À partir de ce jour, elles ont été disposées à nous écouter leur expliquer les faits sur le Falun Dafa.

Traduit de l’anglais au Canada