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Me cultiver en aidant calmement les autres

4 janvier 2019 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) J'avais toujours l'habitude de beaucoup argumenter. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996, j'avais toujours un fort attachement à me valoriser. J'aimais être complimenté par les autres et on me disait souvent que j'étais capable. Même lorsque nous, les pratiquants, discutions ou parlions de nos expériences de cultivation, je rabaissais toujours les autres et valorisais mes propres opinions.

À première vue, il semblait que j'étais très diligent. Mais après avoir étudié davantage le Fa, je me suis examiné et j'ai réalisé que bien que j'avais fait beaucoup de travail de Dafa, je l'avais fait pour que les autres m'admirent. Je ne me cultivais pas vraiment.

Le Maître a dit :

« En fait, de nombreux simples disciples de Dafa ont très bien cultivé tranquillement. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003 »)

J'ai compris que nous devions considérer les autres pratiquants comme notre famille. Chaque fois que nous voyons que quelque chose ne va pas, nous devrions le perfectionner tranquillement. Pas la peine de crâner, nous sommes tous de la famille.

Apprendre à aider tranquillement les autres

La plupart des autres pratiquants de ma région ont de la difficulté à changer la cartouche d'encre de l'imprimante laser. Généralement, ils l'endommagent puis doivent en acheter une nouvelle, gaspillant ainsi leurs ressources. J'ai décidé d'apprendre à changer la cartouche. J'ai regardé plusieurs vidéos en ligne sur la façon de retirer et recharger une cartouche. J'ai aussi acheté les fournitures nécessaires, comme des lubrifiants, du coton absorbant et de l'alcool.

Au premier apprentissage, la tâche a été difficile. Il m'a fallu beaucoup de temps pour changer la première cartouche et j'avais de l'encre partout. La complexité de la tâche n'était pas la seule raison pour laquelle personne ne voulait le faire : c'était un travail compliqué. J'étais sur le point d'abandonner, mais je me suis encouragé à continuer parce que j'ai réalisé que c'était une occasion de cultivation.

Avec le temps je me suis familiarisé avec le remplissage et le changement des cartouches et c'est devenu plus facile. Lorsque nous sommes allés voir des pratiquants de la campagne, j'ai trouvé plusieurs cartouches d'encre jetées qui étaient encore utilisables. Je les ai ramenées à la maison, je les ai réparées et on les a utilisées.

Quand les choses devenaient difficiles, j'avais parfois des pensées négatives. Une pratiquante m'a demandé de venir chez elle et de remplir ses cartouches. Elle a dit qu'elle avait entendu dire que j'étais très compétent. Quand j'ai entendu cela, je suis devenu exalté. Juste après qu'elle m'a félicité, j'ai fait tomber accidentellement la cartouche que je venais de remplir, répandant de l'encre partout. Immédiatement, nous avons tous les deux regardé vers l'intérieur. J'ai trouvé mon attachement à l'exaltation et elle m'a dit que son attachement était de vouloir être très propre et soignée. Elle m'a dit qu'elle m'avait demandé de l'aider parce qu'elle pensait que je ne ferais pas de saletés. Nos attachements nous ont été révélés parce que j'avais laissé tomber la cartouche.

Un jour, quand j'ai réparé une cartouche pour un autre pratiquant, je lui ai dit d'être prudent. Il est revenu la faire réparer seulement quelques jours plus tard, je me suis énervé et je l'ai durement critiqué. Par la suite, lui et les autres pratiquants ont eu peur de me demander de l'aide. J'ai compris plus tard pourquoi cet incident s'était produit :jJ'avais mauvais caractère et tendance à critiquer les autres ; les pratiquants qui n'étaient pas doués pour remplacer les cartouches d'encre étaient très compétents pour d'autres projets. Je n'avais aucune raison de m'énerver contre eux parce que je n'avais qu'une compétence mineure, qui, comme je le savais, m'avait été donnée par le Maître. Sur d'autres aspects, ils étaient beaucoup plus capables que moi. Après que j'ai changé de mentalité, les autres pratiquants m'ont de nouveau demandé de l'aide.

Approfondir ma compréhension

Je participe à de nombreux projets, comme la réalisation de documents clarifiant la vérité. J'ai récemment découvert un problème : les pratiquants de notre canton ne savaient réparer que les imprimantes couleur à encre, mais personne ne savait comment réparer les imprimantes laser. Nous devions nous rendre en voiture dans la ville la plus proche, qui se trouve à environ 100 kilomètres de là, pour les faire réparer. Cela revenait très cher, donc j'étais déterminé à apprendre comment faire les réparations.

J'en ai eu vite l'occasion : deux imprimantes laser devaient être réparées et le coordinateur m'a demandé de me rendre en voiture en ville. Le technicien m'a dit de laisser les imprimantes et m'appelleraient quand elles seraient prêtes. Je voulais apprendre, alors je lui ai dit : « Il est urgent qu'on puisse les utiliser. Pouvez-vous réparer une des deux maintenant ? »

Il a accepté. J'ai observé attentivement comment il travaillait sur l'imprimante. Il a si rapidement démonté, réparé et remonté la machine, que je ne me suis souvenu que vaguement des étapes.

Quelques jours plus tard, une autre machine de la même marque et du même modèle devait être réparée. Je voulais essayer, mais j'ai hésité : « J'ai 60 ans et je n'ai pas une bonne mémoire, puis-je vraiment le faire ? Que se passera-t-il si j'échoue et que je ne peux pas la remonter correctement ? J'ai finalement décidé d'essayer. Je l'ai ouverte et j'ai pris des photos de chaque étape pendant que je la désassemblais. Après avoir démonté et remonté la machine plusieurs fois, elle ne fonctionnait toujours pas. Je l'ai envoyée au magasin local de réparation d'ordinateurs, mais ils n'ont pas pu la réparer. Le coordinateur s'est plaint : « Je t'avais dit de l'emmener en ville ! » Je me le suis aussi reproché. Ainsi, la machine est restée chez moi et n'a pas servi.

Quelques jours plus tard, une autre imprimante s'est cassée. Comme il s'agissait du même modèle, le coordonnateur m'a suggéré de démonter les deux machines et d'utiliser les bonnes pièces pour en assembler une, afin qu'au moins une des machines puisse être utilisée. Il s'est aussi excusé de s'être plaint de moi l'autre jour. J'ai accepté d'essayer de nouveau et j'ai demandé à un autre pratiquant d'observer pour qu'il puisse se rappeler des étapes. Il en est résulté que les deux machines ont de nouveau bien fonctionné ! Le problème de ma réparation de l'autre machine était vraiment mineur : j'avais juste oublié d'installer une vis. J'étais si excité que j'en ai presque pleuré ! J'ai clairement ressenti que le Maître nous avait aidés. Cette expérience a renforcé ma compréhension de ce que le Maître nous a enseigné.

Le Maître a dit :

« En particulier durant ces années de persécution, peu importe ce à quoi vous avez fait face tandis que vous validiez la Loi, je vous l’ai déjà dit, tout cela est une bonne chose, car ces choses sont survenues spécifiquement parce que vous cultivez. Ces épreuves dues au démon et la souffrance – aussi grandes ou brutales qu’elles vous paraissent - sont de bonnes choses car elles surviennent seulement du fait de votre cultivation et pratique. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de New York, 2008 » Enseignement de Fa dans les conférences VIII)

Notre mission est de sauver les gens. Nous devons faire preuve d'ouverture d'esprit, avoir de la compassion et considérer chaque situation du point de vue du Fa. Quel que soit le projet dans lequel nous sommes impliqués, nous devons faire de notre mieux pour être plus diligents, bien nous cultiver et sauver plus de personnes. Je suggère à chaque pratiquant de réfléchir à ce que vous pouvez faire de plus pour aider à sauver les gens.

Traduit de l'anglais en Suisse