(Minghui.org) Le 18 septembre 2019, les pratiquants ont organisé un rassemblement devant le Parlement australien à Canberra afin de demander au gouvernement australien d'aider à mettre fin à la persécution du Falun Dafa, aussi appelé Falun Gong, par le régime communiste chinois qui perdure depuis vingt ans.

L'Association du Falun Dafa d'Australie a annoncé lors du rassemblement qu'une liste des auteurs de violation des droits de l'homme avait été soumise au gouvernement australien dans l'espoir que les auteurs de la persécution de cette pratique se voient interdire l'entrée en Australie.

Les pratiquants ont également demandé au Parti communiste chinois (PCC) de libérer immédiatement tous les pratiquants qui sont actuellement détenus en Chine.

Le 18 septembre 2019, les pratiquants de Falun Dafa de toute l'Australie ont participé à un rassemblement devant le Parlement australien à Canberra.

L'Association du Falun Dafa d'Australie a soumis une liste partielle des violateurs des droits de l'homme au gouvernement australien.

La liste des auteurs soumise au gouvernement australien comprend Liu Yunshan, ancien membre du Comité permanent du Politburo du PCC, et Zheng Shusen, chef de la Division des greffes d'organes de l'Hôpital universitaire du Zhejiang.

La présidente de l'Association du Falun Dafa d'Australie, Lucy Zhao, a déclaré que de nombreux pays ont déjà ouvertement censuré le régime chinois pour sa persécution inhumaine des pratiquants de Falun Gong, et bien que l'Australie et la Chine entretiennent des relations commerciales étroites, ce n'est pas une raison pour que le gouvernement australien garde le silence sur les violations des droits de l'homme par le régime chinois.

Mme Zhao a fait remarquer que les économies canadienne et américaine n'ont pas été touchées après avoir critiqué le bilan de la Chine en matière des droits de l'homme. Elle a réaffirmé que si le gouvernement australien respectait les conventions internationales relatives aux droits de l'homme, cela n'affecterait pas le commerce économique entre l'Australie et la Chine. Elle a déclaré que le gouvernement australien ne devrait pas avoir de telles préoccupations.

Michelle Nguyen, porte-parole de l'ETAC, prend la parole lors du rassemblement.

Michelle Nguyen, porte-parole de la Coalition internationale pour mettre fin aux abus liés aux transplantations en Chine (ETAC), a également pris la parole lors du rassemblement.

Elle a dit : « Le Tribunal populaire indépendant, composé de juges, d'universitaires, de médecins et d'autres experts, a passé plus d'un an à examiner des milliers de pages de preuves, de mémoires et plus de 50 témoins. Le tribunal a rendu un jugement définitif cette année et a trouvé des preuves concernant le prélèvement forcé direct et indirect d'organes. Ce système est utilisé dans toute la Chine depuis de nombreuses années à une échelle étonnante, et les pratiquants de Falun Gong sont la principale source d'approvisionnement en organes. »

Elle a demandé à l'ETAC Australie et aux organisations internationales de censurer publiquement la Chine pour son commerce d'organes prélevés de force et a demandé à la Chine de cesser de persécuter les pratiquants de Falun Gong, les Ouïghours, les Tibétains et autres prisonniers d'opinion. Elle a également demandé au gouvernement de cesser de travailler avec la Chine au sujet des transplantations d'organes tant que la persécution n'aura pas pris fin.

Elle a demandé au gouvernement australien : « Adoptez des lois pour empêcher les gens d'aller en Chine pour le commerce et le tourisme d'organes. Restreignez les déplacements de ceux qui sont impliqués dans le commerce illégal d'organes et punissez-les. »

Elle a demandé aux individus, aux entreprises, aux organisations internationales, aux gouvernements et aux avocats de s'unir pour aider à mettre fin à ces atrocités.

Parmi les autres orateurs présents au rassemblement figuraient M. Fan, président de la section de Victoria de l'Association du Falun Dafa d'Australie, et des pratiquants de Falun Gong ayant vécu une expérience personnelle de la persécution en Chine.

Denise (à droite) et George, des pratiquants de Falun Gong en provenance de Melbourne, assistent au rassemblement

Denise et George, des pratiquants de Falun Gong en provenance de Melbourne, ont participé aux deux jours d'activités à Canberra. Ils ont tenu des banderoles à l'extérieur du Parlement tôt le matin puis, avec d'autres pratiquants, ils se sont rendus dans diverses ambassades à Canberra ainsi que dans des ministères, des organisations non gouvernementales, des écoles, etc. Ils ont également distribué de l'information sur le Falun Gong devant le Parlement australien.

Denise espère que le gouvernement australien adoptera une motion qui fera pression sur la Chine pour qu'elle mette fin aux prélèvements illégaux d'organes et aide à mettre fin à la persécution en Chine.

Mme Culark

Mme Culark a dit qu'elle avait appris l'existence de la persécution du Falun Dafa dans les reportages médiatiques. Elle a dit que le PCC est un bourreau cruel qui commet des crimes contre l'humanité. Son père s'est échappé de Slovaquie en 1969, et elle a grandi avec une compréhension des crimes contre l'humanité dans les pays autoritaires. Elle sympathise avec le Falun Gong et a dit qu'elle avait le cœur brisé d'entendre parler de la torture à laquelle font face les pratiquants en Chine.

Victoria (deuxième à partir de la gauche) et ses camarades de classe

Victoria en provenance d'Australie-Occidentale était en visite à Canberra avec ses camarades de classe. Elle a dit qu'elle n'avait jamais entendu parler du Falun Gong auparavant, mais qu'elle pensait que le PCC avait tort de persécuter ses pratiquants. Elle a dit que le principe du Falun Gong - Authenticité-Bienveillance-Tolérance - est merveilleux et que tout le monde devrait le suivre.

John, un autre étudiant qui visitait le Parlement australien, a dit qu'il pensait que des activités étaient nécessaires pour informer les gens sur ce qui se passe en Chine. Il a promis de parler à ses amis de la persécution et a dit qu'il chercherait plus d'information sur Internet.

Un étudiant : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est un principe très important que tout le monde devrait suivre. »

Hannah et Jaxon, des étudiants de l'Université nationale australienne, signent la pétition pour faire cesser la persécution.

Hannah et Jaxon sont étudiants à l'Université nationale australienne. Ils ont dit à un correspondant de Minghui que les pratiquants de Falun Gong devraient avoir le droit de suivre leur croyance sans être maltraités.

Hannah a dit : « Je soutiens leurs efforts pour mettre fin à la persécution. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est un principe très important que tout le monde devrait suivre. Ces valeurs améliorent les normes morales et favorisent des relations plus étroites. J'espère que nos politiciens pourront faire quelque chose pour arrêter ça. »

Nicole est une experte en informatique et travaille au service de l'infrastructure du gouvernement de Canberra. Elle a signé la pétition demandant de mettre fin aux prélèvements forcés d'organes. Elle a dit que les pratiquants faisaient quelque chose de remarquable.

Megar, une migrante en provenance d'Iran, a entendu parler du Falun Gong pour la première fois après être tombée par hasard sur les activités à Canberra. Elle a cherché des informations sur la pratique de la méditation sur Internet et a été impressionnée par son caractère pacifique. Elle a pris trois pages de pétition, parce qu'elle voulait aider à sensibiliser les gens à la persécution et recueillir des signatures dans les centres communautaires.

Janet, en provenance d'Australie-Occidentale, a également signé la pétition. La nuit précédente, elle et sa famille avaient assisté à la projection du documentaire Lettre de Masanjia. Elle espère que davantage d'Australiens seront informés de la persécution et feront quelque chose pour aider les pratiquants de Falun Gong en Chine.

Traduit de l'anglais